Miklos
« Je donne mon avis non comme bon mais comme mien. » — Michel de Montaigne

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2 juin 2012

Knowing

“We didn’t know.” — Tom Paxton.

Should one be amused or amazed at this piece of news? As Rabbi Marvin Hier is quoted to have said, it is highly unlikely that this was “an innocent mistake”: after all, the owner of this flag certainly knew what it symbolized. But let’s be naïve for a minute and assume it was; then it is yet another proof of the tragic cultural and historical shallowness of these Marines. Moral too, when considering what their “colleagues” recently perpetrated elsewhere in Afghanistan, an act quite in line with the ideology represented by that infamous flag. Was that an “innocent mistake” too?

This news item reminds me of a situation I witnessed when visiting the Cleveland Museum of Art, three decades ago. A little printed sign at the entrance of each hall indicated the period and/or genre which the works hanging on its walls belonged to. I happened to be standing in the “Post-War Art” room when two men, in their early 20s, stepped in. Here is what I overheard them say to each other:

— “Post-War Art”. Which war do you think this refers to?

— Must be the Vietnam war.

Had smartphones and search engines been around then, these not-too-smart guys might have googled for the expression and found, right from the second paragraph of the first site to be listed, its real meaning “in Western usage”. Yet googling is definitely not knowing, and external information is not internalized knowledge.

But what would have prompted them to think these two words had a specific meaning beyond their literal (mis)interpretation? Why would these Marines think, how could they ever imagine, that these two letters meant something else than “Sniper Scouts”?

Education. Knowledge.

They didn’t know.

We didn’t know

        We didn’t know said the burgermeister,
        About the camps on the edge of town.
        It was Hitler and his crew
        That tore the German nation down.
        We saw the cattle cars, it’s true,
        Maybe they carried a Jew or two.
        They woke us up as they rattled through,
        But what did you expect me to do?

We didn’t know at all, we didn’t see a thing.
You can’t hold us to blame, what could we do?
It was a terrible shame, but we can’t bear the blame.
Oh no, not us, we didn’t know.
[...]

Tom Paxton (1965)

26 mars 2012

« Condillac dit quelque part qu’il seroit plus aisé de créer un monde que de créer une idée »

Classé dans : Actualité, Littérature, Sciences, techniques, Éducation — Miklos @ 7:24

§104. Nous ne créons pas proprement des idées ; nous ne faisons que combiner, par des compositions & des décompositions, celles que nous recevons par les sens. L’invention consiste à savoir faire des combinaisons neuves. Il y en a de deux espèces : le talent et le génie. — Étienne Bonot de Condillac, Essai sur l’origine des connaissances humaines. Ouvrage où l’on réduit à un seul principe tout ce qui concerne l’entendement humain. 4e éd., Paris, 1793.

Ce qui a été, sera, et ce qui a été fait, sera fait, et n’y a rien de nouveau sous le soleil. — Ecclésiaste 1:9. Trad. Sébastien Castellion, 1555.

Le compte-rendu de Loys Bonod, professeur certifié de lettres classiques au lycée Chaptal à Paris, d’une expérience de longue haleine qu’il a menée à l’insu de ses élèves destinée à démontrer leur tendance à céder à la facilité en copiant maladroitement et sans aucun sens critique n’importe quoi n’importe où pourvu que ce soit en ligne plutôt qu’en réfléchissant sérieusement, mérite la lecture : il y décrit comment il a planté méthodiquement et fort intel­li­gemment ses pièges sur le terrain – ce qui illustre, en passant, sa profonde connaissance de l’art du bon référencement (et l’inanité de l’idée reçue que savoirs technique et humaniste sont incompatibles) –, dans lesquels ils sont très majoritairement tombés.

Le plagiat électronique n’est pas un phénomène récent (du moins à l’échelle de l’histoire du Web) : dans un billet publié en 1997 dans la défunte liste de diffusion BIBLIO-FR et retranscrit aussi ici, je signalais un article du Chicago TribunePatrice M. Jones, “Internet Term Papers Write New Chapter On Plagiarism”, Chicago Tribune, 8 décembre 1997. (article qui, lui, n’est plus en ligne à l’adresse indiquée dans ce billet tandis que ce quotidien est toujours en vie, mais que l’on peut trouver pour le moment) qui parlait de ce phénomène en université et des stratégies d’évi­tement utilisées par les professeurs, et relatais ensuite mon expé­rience person­nelle dans ce domaine (non comme plagiaire, je précise).

Quant au plagiat, il est sans doute aussi vieux que le monde, comme le dit si joliment Charles Nodier dans son Histoire du Roi de Bohême et de ses sept châteaux (dont la curieuse chro­nologie place Salomon après Job) :

Une idée nouvelle, grand Dieu ! il n’en restoit pas une dans la circulation du temps de Salomon — et Salomon n’a fait que le dire d’après Job.

Et vous voulez que moi, plagiaire des plagiaires de Sterne —

Qui fut plagiaire de Swift —

Qui fut plagiaire de Wilkins —

Qui fut plagiaire de Cyrano .—

Qui fut plagiaire de Reboul —

Qui fut plagiaire de Guillaume des Autels —

Qui fut plagiaire de Rabelais —

Qui fut plagiaire de Morus —

Qui fut plagiaire d’Érasme —

Qui fut plagiaire de Lucien — ou de Lucius de Patras — ou d’Apulée — car on ne sait lequel des trois a été volé par les deux autres, et je ne me suis jamais soucié de le savoir…

Vous voudriez, je le répète, que j’inventasse la forme et le fond d’un livre ! le ciel me soit en aide ! Condillac dit quelque part qu’il seroit plus aisé de créer un monde que de créer une idée.

Ce que Giraudoux a plagié à son tour, en faisant dire succinctement à Robineau (dans Siegfried) : « Le plagiat est la base de toutes les littératures, excepté de la première, qui d’ailleurs est inconnue. ».

Il va sans dire que nous applaudissons des deux mains (tout en écrivant ces quelques mots) ce type-là de « plagiat ».

30 décembre 2010

Des mots, des mots, des mots…

Classé dans : Peinture, dessin, Photographie, Éducation — Miklos @ 17:30

Nous avons passé, nos pères ont passé et nos fils passeront dix ans de leur vie à peser des mots. Car on ne fait pas autre chose au collège. Des mots, des mots, des mots : pas d’idées. (…) Peseurs de mots, nous ne savons point peser les idées ni les faits. (…) Il est temps de ne point passer dix ans à essayer d’écrire élégamment, au lieu d’apprendre à penser solidement. (…) Avec notre pédagogie actuelle nous arrivons à former, sur cent élèves, quatre-vingt-dix-neuf ignorants et un pédant. Il faut mépriser, il faut repousser cette fatale méthode : delenda est.

Léon Gautier « Chronique : II. L’ensei­gnement de l’histoire dans les lycées et collèges. Néces­sité très-pressante d’une réforme absolue », in Revue des questions historiques, t. 10, 1871.

Léon Gautier (1832-1897) était archiviste et paléographe. Les quelques phrases ci-dessus sont extraites d’une chronique qu’il avait rédigée dans la Revue des questions historiques, t. 10. Paris, 1871. On trouvera ici ses deux premières parties, l’une concernant la conservation à long terme des sources historiques où il discute de divers modalités – réédition ou reproduction (bien avant l’invention de la numérisation) –, et l’autre consacrée à la critique des méthodes pédagogiques de son époque.

8 septembre 2010

Même avec les meilleurs intentions du monde…

Classé dans : Littérature, Éducation — Miklos @ 8:29

Le site Bac de français propose « tout gratuit pour réviser l’oral et l’écrit du bac de français 2011 ! », une pléthore de fiches sur des œuvres courtes ou longues, de prose ou en vers, des extraits avec présentation (La Peste en une ligne – on se croirait sur Tweeter –, ça donne « La Peste, de Albert Camus, est un roman écrit en 1947 dont le personnage principal est le docteur Rieux qui combat sans relâche l’épidémie qui ravage la ville d’Oran. »). Tout pour l’élève pressé comme un citron, et dans une optique généreuse de don, pas comme certains services payants, même si le résultat est le même : c’est quelqu’un d’autre qui fait le travail pour vous (c’est ce qui a dû arriver au chameau devenu ainsi dromadaire, en bossant moins).

Les fiches ne sont pas signés (comme dans Wikipedia, tiens ! à ce propos, lisez ceci), on ne peut savoir qui les a rédigées ni surtout son niveau de connaissance ou de compétence. Il semblerait que certaines aient été pondues par des élèves pour des élèves, ce qui suppose qu’ils en savent déjà autant que leurs supposés maîtres… cela en dit beaucoup sur l’éducation telle qu’elle se pratique, mais passons pour nous rendre sur la fiche consacrée au Curé et le mort de Jean de la Fontaine.

Le texte en question s’évertue à mettre en évidence « le comique du récit », mais il est involontairement très drôle, du fait que l’ironie du poète, qui se manifeste par une allusion littéraire, échappe totalement à l’auteur de l’article. Cette fable met en scène un curé qui « s’en allait gaiement enterrer » un mort, en se disant que ce serait une très bonne affaire, « tant en argent, et tant en cire, et tant en autres menus coûts ». Mais le corbillard verse, le curé est tué, et les deux morts « s’en vont de compagnie ».

Au cours du récit, La Fontaine décrit le regard avide du pasteur (au sens générique du terme) ainsi :

Messire Jean Chouart couvait des yeux son mort,
Comme si l’on eût dû ravir ce trésor (…).

Le critique anonyme nous explique alors que :

La Fontaine se moque du curé en l’appelant Messire Jean Chouart au vers 18, ce qui relève du style héroïcomique : il donne une fausse importance au prêtre, ce qui va lui permettre de mieux le rabaisser.

Il (le critique) n’a pas dû lire Pantagruel de Rabelais (que La Fontaine ne devait pas ignorer)… Panurge y essaie par tous moyens de conquérir une des grandes dames de la ville. Il n’y va pas par quatre chemins pour lui indiquer ses intentions :

— Madame, ce serait bien fort utile à toute la république, délectable à vous, honnête à votre lignée, et à moi nécessaire que fussiez couverte de ma race ; et le croyez, car l’expérience vous le démontrera.

La dulcinée n’est pas convaincue, et le repousse à plus de cent lieues. Mais il revient à la charge, encore plus explicitement :

— Tenez (montrant sa longue braguette), voici maître Jean Chouart qui demande logis.

Vous voyez maintenant qui est réellement Jean Chouart, nom dont La Fontaine affuble son curé (dont le sort est de se casser la tête…) et Rabelais un certain attribut de Panurge (ailleurs il l’appelle Jean Jeudy) ? La « moquerie » de La Fontaine n’est pas tant dans l’emploi de « messire » – interprétation superficielle – mais du nom lui-même  pour le percevoir, il faut donc connaître ses classiques (ou, à défaut, tourner ses doigts sept fois sur les moteurs de recherche avant d’ecrire)…

Comme quoi, même si le don est une vertu en soi, il ne garantit en rien l’utilité du cadeau.

On a trouvé une autre explication dans un ouvrage publié près d’un siècle après le décès de La Fontaine (en 1695), et invoquant le témoignage d’une personne qui, vu son jeune âge à l’époque, n’aurait pu assister à la scène qu’il rapporte. Citons cette « historiette savoureuse », titre du passage dans l’almanach en question, tout en nous tenant à notre explication, encore plus savoureuse :

On tient cette historiette du célèbre abbé d’Olivet (1682-1768). (…) Le nom de ce curé Chouart n’est point inventé à plaisir. Il a réellement existé. Il était d’une famille très distinguée dans la Touraine, conseiller du Roi, docteur en théologie de la Faculté de Paris, curé de St. Germain le Vieux, doyen de MM. les curés de cette ville, ami de Boileau, de Racine, de Molière, de Chapelle, de La Fontaine, Un jour que ces hommes illustres s’égayaient à table avec quelques flacons de vin de Champagne, le sévère Despréaux prenant tout à coup un air grave, se mit à prêcher La Fontaine sur le scandale de sa séparation avec sa femme. Racine seconda Boileau avec cette éloquence douce et insinuante qui lui était si naturelle. « Eh bien ! Messieurs, dit l’admirable bonhomme, eh bien ! puisque vous le voulez, j’irai voir cette femme [pour me réconcilier avec elle, ce qu’il tenta de faire] ; elle dit pourtant que je fuis un malpropre. » M. le curé Chouart, qui était du nombre des convives, vint à la charge, et voulut à son tour sermonner La Fontaine ; mais celui-ci l’arrêtant tout court par un Tu quoque, mi Brute, le pria d’entonner un beau Gloria in excelsis. Pour l’intelligence de ce Gloria, il faut savoir que M. Chouart, à la messe de paroisse , après l’intonation du Gloria et du Credo , quittait l’autel et montait à son appartement pour attiser son feu et faire bouillir sa marmite. « Voilà de la besogne taillée pour vous, disait-il à ses chantres, n’allez pas si vite ». La Fontaine à son retour de Château-Thierry, fit pour se venger du curé la fable en question. Mail il faut rendre justice à la vérité :

Certaine nièce assez proprette
Et la chambrière paquette

ne doivent leur existence qu’à l’imagination du fabuliste qui les a malicieusement placées dans le presbytère du pasteur. Il est constant que notre bon curé n’eut jamais de domestiques mâles ni femelles. Une pauvre vendeuse d’herbes ouvrait la porte aux paroissiens qui avaient à faire à M. Chouart.

M. d’Aquin de Château-Lyon, Almanach littéraire, ou étrennes d’Apollon. 1787.

Ce texte, identique au mot près à l’exception de l’attribution à d’Olivet, est paru aussi dans L’esprit des journaux en 1775, signé par « Choquet, prêtre ».

15 août 2010

Google Books se mêle-t-il les pinceaux ?

Classé dans : Peinture, dessin, Santé, Société, Éducation — Miklos @ 15:48

Le Journal des demoiselles – dont les élégantes gravures de mode (ainsi que celles du Magasin des demoiselles ou du Musée des familles), maintenant jaunies, devaient faire rêver toutes les jeunes filles de bonne famille et leurs mères qui, à défaut d’en acheter les robes froufroutantes, les encadraient et en décoraient leurs murs – a eu une longue vie (de 1833 aux années 1920). Destiné à distraire, à faire sourire ou pleurer, à parfaire l’éducation de ces jeunes dames des classes oisives, en bref à les occuper, il leur proposait des poèmes, des nouvelles en feuilleton, des essais, des rébus, des gravures d’art et de mode, des travaux de crochet ou de broderie, sur des sujets pédagogiques, littéraires, musicaux ou historiques – et, bien entendu, d’économie domestique ; il n’hésitait pas à publier des poèmes en anglais (avec traduction en regard), à l’instar d’un fragment fort romantique – on était alors en 1838 – d’un Chant du ménestrel de Chatterton.

La rubrique Revue musicale de sa livraison de 1867 traite très sérieusement de la reprise d’Alceste de Gluck à l’Opéra, avec un échange de correspondance entre Hector Berlioz et François-Joseph Fétis, célèbre critique musical belge et auteur d’une importante Biographie universelle des musiciens. Plus pratique, dans la rubrique Économie domestique, la jeune fille peut lire attentivement la « Septième lettre d’une sœur aînée », destinée à lui faire part de ses réflexions sur La Science du ménage et du Pudding très-facile à faire, mais aussi du Quasi de Veau salé à la Flamande et du Poulet à la Tartare, tandis que la Huitième lettre parle d’œufs en gelée et de Volaille au gros sel.

Mais c’est la rubrique Correspondance de ce numéro qui a attiré notre attention, avec une lettre de Florence à Jeanne (ce n’est pas la première) : celle-ci, qui s’étend sur plusieurs pages comme il était d’usage avant l’invention de Twitter, comprend des conseils à la future mère sur la façon de s’occuper des babies. On y retrouve le même bon sens que dans un texte quasi contemporain publié dans Le Magasin pittoresque, sous forme d’un dialogue entre Florence et madame R., une jeune femme modèle, qui lui montre son baby nouveau né :

— Qu’il est gentil ! m’écriai-je en oubliant de modérer ma voix.

— Ne le réveilles pas, je vous en prie ! fit madame R… m’arrêtant et me rappelant vivement à la situation. Voici une heure, moi aussi, que je retiens mes baisers, car je ne veux pas être une de ces mères égoïstes qui, par des caresses intempestives et ne faisant plaisir qu’à elles, troublent un repos si salutaire : on ne doit jamais réveiller un enfant, pour votre gouverne !

(…)

— Dites-moi, pour parler d’autre chose, est-ce que votre enfant dort ainsi toutes les après-midi?

— Toutes sans exception. Et jusqu’à l’âge de dix-huit à vingt mois, j’espère bien qu’il en sera ainsi; à cette époque, par exemple, je tacherai de lui faire perdre cette habitude qui pourrait l’affaiblir; mais en attendant, ses heures de repos et ses heures de repas sont réglées comme cette pendule.

— C’est admirable ! Et comment êtes-vous parvenue à diriger si bien un si petit enfant ?

— L’habitude est une seconde nature, dit-on. J’ai obtenu cette régularité indispensable à la santé présente et future de mon fils, en le faisant manger ou boire et en le couchant toujours aux mêmes heures.

— Vous êtes forcée de l’endormir alors ? de le bercer ?

— Non, je le dépose tout simplement dans son berceau.

— Et la nuit ?

— La nuit, c’est exactement comme le jour.

— Cependant, s’il criait parce qu’il a besoin de quelque chose, le cher petit ?

— Oh ! dit madame R… avec un sourire dont je ne saurais te rendre l’expression de malice et de tendresse, soyez tranquille ! j’ai bien soin, avant de me cuirasser ainsi d’indifférence, de m’assurer que rien ne lui manque. Mais lorsqu’il est couché convenablement, qu’il n’a ni faim, ni soif, ni froid, ni trop chaud, ni besoin de changer de vêtements, oh ! alors, je suis inébranlable ! C’est qu’il trouverait charmant, le petit tyran en herbe, de se faire promener et bercer toute la nuit ! Par malheur, comme cela serait aussi mauvais pour l’enfant que pour la mère, je dois mettre bon ordre à ces exigences précoces, bien que mon cœur saigne chaque fois que je l’entends ainsi pleurer par ma seule faute, le pauvre ange ! Vous le voyez, chère madame, dès le berceau, l’œuvre d’éducation est pénible pour les mères !

Toutefois, la lecture de cette lettre n’est pas de tout repos et s’apparente à la traversée d’un labyrinthe ou à un jeu de piste : voici l’ordre des pages de cette livraison dans l’exemplaire numérisé par Google Books : …68, 69, 70, 75, 76, 77, 78, 79, 80, 73, 74, 71, 72, 89, 90, 87, 88, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 91, 92, 93… Feuilletez, et vous verrez.

Est-ce l’ordre des pages dans l’exemplaire original – un nouveau jeu, peut-être ? – ou serait-ce que les gravures de jeunes filles en fleur aient égaré l’esprit de l’opérateur chargé de la numérisation, on ne le sait. Mais les logiciels tous puissants de notre AMI (Aspirateur Mondial de l’Information) à tous devraient pouvoir y remédier.

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