« Maximes horribles des théologiens italiens », ou, nihil novi sub sole
« Un cardinal a félicité Mgr Pican pour ne pas avoir dénoncé un prêtre pédophile. Une lettre, envoyée en 2001 par le cardinal Castrillon Hoyos, alors préfet de la congrégation pour le clergé, mais à qui on venait d’enlever la responsabilité de la gestion des cas de prêtres responsables d’abus sexuel sur mineurs, vient d’être rendue publique. Dans ce courrier, le cardinal félicitait Mgr Pican, alors évêque de Bayeux-Lisieux, de ne pas avoir dénoncé un prêtre coupable de tels actes (…) : “Je vous félicite de n’avoir pas dénoncé un prêtre à l’administration civile. Vous avez bien agi, et je me réjouis d’avoir un confrère dans l’épiscopat qui, aux yeux de l’histoire et tous les autres évêques du monde, aura préféré la prison plutôt que de dénoncer son fils-prêtre.” » — La Croix, 18.4.2010.
Selon certains observateurs, ce ne seraient pas tant l’adultère, la pédophilie ou la sodomie (et donc la question de la chasteté en général, dont seuls les moines font vœu) qui causeraient problème à l’Église, mais le mariage (et son pendant, la promesse de célibat). Non pas tant pour des raisons de sacrement, mais de finances (un prêtre marié avec ou sans enfants devrait percevoir un salaire lui permettant de soutenir sa famille et non pas des « indemnités ») et de patrimoine (quid des biens personnels des prêtres et de leur famille ?).