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2 mai 2020

Apéro virtuel XLI : voyons vert…

Classé dans : Actualité, Arts et beaux-arts — Miklos @ 11:44

Vendredi 1/5/2020

Après que les arrivants aient admiré les muguets boostés aux stéroïdes de Sylvie, Michel a posé une devinette musicale : découvrir l’ins­tru­ment avec lequel était joué un bref extrait d’une chanson de Michael Jackson, instrument d’actualité quotidienne pour nous tous. Parmi les tentatives d’identification, certaines n’étaient pas si loin, d’une façon ou d’une autre, de la réponse : verres, flûte de Pan (Françoise (C.) nous en a même montré une), plusieurs instruments. Il s’agissait de bouteilles – d’actualité en ces apéros même si virtuels – dont jouaient avec virtuosité un groupe appelé les Bottle Boys. Et dans une église, même !Et la réponse fut… Françoise (B.) étant arrivée sur ces entrefaites en faisant remarquer qu’elle s’était coupée elle-même les cheveux, Michel a évoqué ceux, fort longs, de Sylvie, à l’époque où tous deux, étudiants en mathématiques, chantaient dans la chorale du Technion sous la direction de Dalia Atlas (avec laquelle il venait d’avoir eu un échange sur WhatsApp), lui dans les ténors, elle… dans les basses. Sylvie a alors raconté qu’au concert de fin d’année d’alors, tous étaient habillés avec un bas noir – pantalon pour les hommes, jupe pour les femmes –, et un haut blanc ; elle portait donc la jupe, et était placée juste à la frontière des basses et des alti. Elle faisait l’illusion de faire corps avec les femmes alors qu’elle chantait avec les hommes. Ce qui ne dérangeait pas plus que d’avoir une femme diriger l’orchestre et le chœur (alors qu’il était beaucoup plus « acceptable », à l’époque, d’avoir des contre-ténors chanter parmi les femmes).

Sylvie nous a alors parlé du vert dans la nature (il y serait la couleur la plus commune), dans le vocabulaire (cru, cynique, hardi, mordant, truculent), dans l’actualité (une classe verte), et surtout dans l’habillement – l’habit vert des préfets et des députés du passé et celui, encore actuel, des académiciens qui n’est pas entièrement vert, mais décoré de broderies de cette couleur (alors que les académiciennes pouvaient porter du bleu). Michel a exprimé son étonnement qu’elle n’ai pas parlé des toutes premières personnes qui aient porté un habit entièrement vert. Non, pas les martiens, ni les perroquets… Vous ne voyez pas de qui il s’agit ?

Michel a alors montré et fait écouter sa réponse au défi de Jean-Philippe, composée d’une image de la couverture de trois livres dont certains mots du titre avaient été supprimés, accompagnée d’une piste son de la lecture d’un bref poème sur le mot « vert » et ses homonymes. Si deux des trois ouvrages ont été identifiés par le lanceur du défi, ce n’était pas le cas de l’auteur du poème. Le poème est – comme il se doit – Homonymes de Maurice Carême (source : site www.artpoetique.fr), et les trois ouvrages sont La pantoufle de vair de Mignon G. Eberhart, Abeilles de verre d’Ernst Jünger et Le rayon vert de Jules Verne.Et la réponse fut… À propos de nuances de vert, Françoise (B.) a cité le vert-tige, Françoise (P.) le vert-lent et François le vert-galant. Autres verts-tues ?

Françoise (P.) a commencé par féliciter Jean-Philippe à l’occasion du saint du jour, lui demandant s’il connaissait la prédication de Philippe à l’eunuque éthiopien, pays dont le drapeau actuel contient du vert. Puis elle a cité quelques chansons parlant de vert ou de ses homonymes, puis de la couleur elle-même et de ce qu’elle peut évoquer (pharmacie, nature, académiciens, soldats de la Deuxième Guerre). Elle a alors cité longuement un article concernant le vert selon Michel Pastoureau.

Jean-Philippe nous a alors lu le portrait d’un personnage assez extraordinaire, entre autres du fait qu’il ait eu 17 enfants de 17 femmes… brossé par Gabriel García Marquez dans Cent ans de solitude, ouvrage choisi par Jean-Philippe du fait de la couleur de la couverture de l’édition qu’il possède… Puis il a parlé de quelques autres personnages tout aussi extraordinaires de ce roman, à l’instar des gitans d’un coin perdu de la Colombie qui apportent de temps à autre des objets inattendus – appareil photo, gramophone… – que le chef du village achète à chaque fois.

L’apéro s’est terminé en trinquant le 1er mai.

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