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25 décembre 2010

Au hasard d’une promenade dans Bruxelles

Classé dans : Peinture, dessin, Photographie, Société — Miklos @ 21:33

« Quiconque par sa faute cause du dommage à autrui est tenu de le réparer.—On nomme faute, tout ce qui blesse injustement le droit d’autrui. La faute peut consister soit dans une action, soit dans une omission.

Le fait commis avec intention de nuire constitue un délit ; — lorsque cette intention n’existe pas, on lui donne le nom de quasi-délit : Ex., un pot de fleurs tombe d’une fenêtre sur la tête d’un passant et le blesse grièvement : ce fait est un quasi-délit. »

J.-M. Boileux, Commentaire sur le Code Napoléon. Paris, 1856.

« L’existence de règlements de police concernant les vidanges est un indice de civilisation avancée. En France, on a eu, pondant longtemps, à adresser sur ce sujet, aux autorités chargées dans les villes du service de la voirie, le reproche d’incurie et d’abandon. Les plaisanteries de Scarron, de Molière et de quelques poètes comiques, les anecdotes piquantes de le Sage dans son roman de Gil Blas, nous apprennent quels désagréments réservait aux personnes qui se hasardaient le soir dans les rues étroites et obscures des cités, l’usage de jeter les vidanges par les fenêtres. — Les mauvaises habitudes, qu’une longue tradition a en quelque sorte consacrées, ne sont pas faciles à extirper. Plusieurs dispositions insérées dans les anciennes ordonnances de police pour ramener les habitants des villes à une plus exacte observation des lois de l’hygiène, manquèrent leur effet à cause de leur trop grande sévérité. »

M. D. Dalloz ainé, Répertoire méthodique et alphabétique de législation. Paris, 1853.

« L’art. 8 défend de jeter par les fenêtres, dans les rues, de l’eau, des immondices, etc., et d’y déposer des ordures, débris, décombres, poteries, verres cassés, etc., comme aussi d’y verser des eaux corrompues ou autres matières infectes. — L’observation journalière est là pour prouver que l’exécution de cet article laisse aussi beaucoup à désirer. »

Annales du conseil central de salubrité publique de Bruxelles. Bruxelles, 1841.

« On punit un homme parce que son chien est tombé d’une fenêtre sur la tête d’un passant, ou bien parce qu’il a laissé dans la rue une brouette où il peut s’écorcher les jambes; mais celui qui publie que telle peuplade crucifie les enfants et que telle autre les mange, et qui livre ainsi à la haine et à la vengeance des navigateurs des milliers d’hommes innocents, n’est pas même blâmé. Où est donc la différence de l’assassin au calomniateur ? »

Boucher de Perthes, Hommes et choses ; alphabet des passions et des sensations. Paris, 1851.

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