Les seins de la sirène
Ainsi le Mercure de France de 1762 rapporte que deux jeunes filles de Noirmoutier surprirent une sirène dans une grotte. Les jeunes filles et la grotte sont déjà des circonstances bien poétiques et qui enlèvent quelque valeur à une assertion qui en trouverait à peine dans un procès-verbal tout classique. Enfin les jeunes filles du Mercure de France rapportent que la sirène avait les seins très développés, le nez plat, des couleurs vives, de longs cheveux et une queue de poisson, avec une espèce de pied au bout. Il paraît que la fille des eaux avait aussi tant soit peu de barbe. Les savants du temps ont laissé passer sans examen retentissant le récit du Mercure.
Jules Lecomte, « De quelques animaux apocryphes et fabuleux de la mer », in Musée des familles. Lectures du soir, 1836-1837.
la femme à barbe ?
Commentaire par francois75002 — 24 juin 2011 @ 14:13
Il semblerait qu’elle l’ait été, ou du moins qu’une d’elles… Cela intéresserait encore plus un métoposcope.
Commentaire par Miklos — 24 juin 2011 @ 15:53