Quand la fiction devient réalité
« …à Paris, où tout le monde voudrait trouver une vingt-cinquième heure à chaque journée… » — Honoré de Balzac, Le Cousin Pons
« Du temps où je savais à peine lire, il y avait chez mes parents un polar intitulé Le treizième coup de minuit. Ce treizième coup était pour moi une entrée dans le rêve, un coup de baguette magique, déréglant les horloges, ouvrant sur un temps et des espaces inconnus. Mais je découvris bientôt la huitième merveille du monde, les septième, huitième et neuvième arts, la vingt-cinquième heure, etc. et lorsque longtemps après, rangeant une bibliothèque, je retrouvai le vieux volume jaune défraîchi, la magie du titre s’était envolée. — Michel Volkovitch, La Cinquième saison
Les États-Unis, voulant croire mordicus à la fiction des armes biologiques irakiennes, sont entrés dans cette interminable et cauchemardesque vingt-cinquième heure, pour se trouver entraînés dans un maelstrom sanglant bien réel, danse macabre des temps modernes.