Une brève histoire d’amour (pas celle de Kieslowski)
« Lundi matin, l’empereur, sa femme et le p’tit prince… » — Chanson populaire
« Gal, amant de la Reine, alla, tour magnanime
Galamment de l’arène à la tour Magne à Nîmes. »
— Victor Hugo
« Allô ! allô ! . . . . . . . . . . Je ne dis pas que tu mentes. Je dis : si tu mentais, et que je le sache. Si, par exemple, tu n’étais pas chez toi et que tu me dises . . . . . . . . . . » — Jean Cocteau, La Voix humaine
— Lundi soir, Tomek (appelons-le Tomek) avait un rendez-vous galant. Ne trouvant plus d’omnibus sur la ligne Clichy-Opéra à cette heure tardive, il ne s’y rendit pas.
— Mardi, Tomek rencontra son obscur objet du désir. Passons discrètement sur la danse des sept voiles suivie des longs moments langoureux que constitua cette découverte mutuelle, dont on dira seulement que, si les protagonistes y perdirent la tête plus d’une fois, ils la retrouvèrent à la fin. Redescendu de son septième ciel, Tomek déclara fougueusement son enchantement en des termes profondément poétiques : « J’aime tes grosses cuisses ! ». Les yeux dans les yeux, il exprima tendrement le souhait de reprendre date, ce qui fut fait pour le lendemain.
— Mercredi, Tomek parcourut le Gradus ad Parnassum plus rapidement : il commençait à en connaître le chemin et les portes s’entrouvraient plus facilement sur son passage. Il fut pratique : « On se revoit demain ? »
— Jeudi, Tomek envoya un pneumatique : « Je suis retenu ce soir. On reste en contact ? »
La morale de cette pré-histoire : l’homme du néant détale.
hi hi hi ! très drôle…
y’a une faute à grosse cuisses
Commentaire par betty reicher — 16 janvier 2008 @ 11:34
Merci, c’est corrigé !
Commentaire par Miklos — 16 janvier 2008 @ 19:26