Eh, Facebook, « Cible ratée : attention dérive imminente »
Cette interpellation (la partie entre guillemets), fort joliment illustrée par l’image ci-contre, est le sous-titre d’un billet intitulé Gestion de projets en communication qui pose une question fort pertinente : « Mais a-t-on pensé à tous les éléments ? Qu’en est-il du public cible ? »
Avant que de montrer pourquoi Facebook devrait en prendre de la graine, on signalera à l’auteure de ce texte qu’il y a justement un élément auquel elle n’a pas pensé : l’orthographe de son texte… Voilà où le bât blesse : elle écrit « Voilà souvent où le bas blesse » (et on serait étonné d’apprendre que son bas en nylon, même filé, la blesse).
Venons-en à Facebook. Les deux copies d’écran ci-dessous montrent, à gauche, trois publicités juxtaposées vantant d’un côté de gros et juteux sandwiches à la viande de… bon, impossible de le déterminer au pif et de l’autre comment perdre du poids, et, à droite, trois publicités elles aussi juxtaposées apparaissant quotidiennement sur la page d’un abonné gay de moins de 40 ans. L’un comme l’autre de ces abonnés rapportent qu’il ne leur sert à rien d’indiquer leur manque d’intérêt pour ces publicités, elles reviennent à l’identique à haute fréquence, genre, lavage de cerveau. Quant à la cible, peu importe : dans la masse, il y aura toujours suffisamment qui mordront à l’hameçon.