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« Je donne mon avis non comme bon mais comme mien. » — Michel de Montaigne

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2 avril 2005

La Sixième symphonie

Classé dans : Musique — Miklos @ 2:48

Une semaine après la première de sa Sixième symphonie (1893), Tchaïkovski, déprimé, boit de l’eau de robinet en pleine épidémie de choléra sans la bouillir, contracte la maladie et meurt. Légende ou non — d’autres explications suggèrent un suicide par peur d’outing — il y a de bonnes raisons, musicales et personnelles, pour lesquelles cette symphonie a été baptisée Патетическая, oh, pardon, Pathétique. Il n’empêche, c’est une très belle œuvre (que j’évite d’écouter sous la direction de Bernstein, trop hystérique en général) qui ne peut laisser indifférent l’auditeur qui se prend à fredonner ses mélodies ou à taper du pied (uniquement chez soi, de préférence) en mesure à l’écoute des rythmes si prenants.

Celle de Beethoven (que je préfère dirigée par Furtwängler — chacun ses goûts, hein), composée durant l’été 1808 dans le calme du village de Heiligenstadt, n’a rien de pathétique : le compositeur était en pleine possession de ses moyens, ne perdait pas encore l’ouie, et les splendeurs de son lieu de villégiature ont dû contribuer au caractère pastoral de cette symphonie et donc à son nom. Mais c’était aussi une musique de genre : Bach, Haendel et Haydn, pour n’en citer que les plus célèbres de ses prédécesseurs, avaient aussi introduit la nature dans leurs œuvres (sinfonies pastorales, Les Saisons…) sans pour autant en faire de la musique programmatique. Quelques années plus tard (en 1823), Schubert composera un lied splendide, Auf dem Wasser zu singen (« à chanter sur l’eau »), où le piano illustre le miroitement chatoyant du soleil sur l’eau de la rivière. Écoutez-le chanté en 1965 par le grand Dietrich Fischer-Dieskau et accompagné par Gerald Moore, plutôt qu’interprété par l’hilarante et nonobstant sirupeuse Barbra Streisand (dans l’album Barbra Streisand… And Other Musical Instruments si vous y tenez vraiment).

Bien plus tard (en 1900), le russe Alexandre Glazounov, hyperdoué comme on en voit rarement (sa première symphonie fut créée quand il avait seize ans), compose son ballet Les Saisons — chassez la nature, elle revient au galop. Vous n’avez jamais entendu parler de ce compositeur, de son œuvre ? Mais si, vous en connaissez au moins les premières mesures du quatrième mouvement, L’Automne, utilisé comme indicatif dans quelques émissions de radio puis de télévision. Le très beau disque de Decca dirigé par Ernest Ansermet comprend aussi Stenka Razine, poème symphonique célébrant le fameux personnage éponyme, exécuté à Moscou en 1671 après la répression de la révolution cosaque dont il fut l’instigateur, et qui a inspiré la littérature et la musique russes — et européenne en général. Même Aznavour le chante. Et vous en connaissez aussi le début, je vous assure. Pourquoi n’écouteriez-vous pas la suite ?

Revenons un moment à Schubert, dont le manuscrit de la Sixième symphonie, composée en 1818, portait le nom de Grande symphonie mais que tout le monde appelle La petite symphonie en ut majeur… de quoi en perdre son allemand. En tout état de cause, c’est bien une grande symphonie en comparaison à ses précédentes, dont le scherzo a une dimension beethovénienne (en d’autres termes, ce n’est pas de la piquette).

Quant à la Sixième symphonie de Bruckner et à celle de Sibelius…

Mais pourquoi vous parlé-je de tout ça, moi ? En fait, je tourne autour du pot. Depuis le début, je voulais vous parler de la Sixième symphonie de… vous l’avez deviné, Gustav Mahler, que je viens d’entendre au Théâtre des Champs-Elysées, interprétée par l’Orchestre Philharmonique de Radio-France sous la direction de Myung-Whun Chung. J’adore la salle, toute en art déco (ce qui veut dire que les sièges, hein…), fréquentée par du beau monde (enfin, ça dépend des goûts de chacun ; ce soir il y avait Alain Juppé et Pierre Bergé — comme ça l’équilibre politique est préservé — et moi, mais ça vous n’en avez rien à cirer). Et la musique alors, on accouche ? Bon, je me lance. Cette symphonie n’est pas appelée Tragique pour rien. Laissons parler Alma, sa femme (qui lui a survécu ainsi qu’à d’autres de ses maris célèbres mais moins résistants) : « Ayant esquissé le premier mouvement, Mahler était descendu : J’ai essayé de te fixer dans un thème — je ne sais si j’ai réussi. Il ne te reste qu’à l’accepter tel qu’il est ! Il s’agit du grand thème lyrique du premier mouvement de la Sixième. Dans le scherzo, il dépeint les jeux arythmiques des enfants, leur voix dont l’accent, chose horrible, se révèle toujours plus tragique… Dans le dernier mouvement, il se décrit lui-même, c’est-à-dire sa décadence ou (comme il le disait plus tard) celle de son héros. Le héros qui reçoit trois coups du destin, dont le dernier l’abat comme un arbre1 ! Ce sont les propres paroles de Mahler. Aucune œuvre ne lui est sortie du cœur aussi directement que celle-là. Nous avons beaucoup pleuré. La Sixième, son œuvre la plus personnelle, est tout aussi prophétique. Lui aussi a reçu trois coups du destin, et le troisième l’a abattu. Mais il était alors tout joyeux, sûr de son œuvre qu’il voyait comme un arbre en pleine floraison. »

Tragique, furieuse, puissante, avec des passages envoûtants, c’est une symphonie qui a aussi des moments pastoraux, tels ceux où résonnent des cloches de troupeau ou des coups de marteau, mais on n’y trouve presque aucun lied. Son dernier mouvement, monumental, « un des plus grandioses de toute la littérature symphonique » (Marc Vignal), se termine par une explosion cataclysmique. À se demander comment mon voisin faisait pour dormir.

Quant à l’interprétation, elle fut vigoureuse, et, à certains moments trop rares, donnait un sens du tragique de l’œuvre (notamment dans le finale). Mais si l’élan de Chung est communicatif et a électrifié l’orchestre et le public, dont les applaudissements déchaînés ont duré un bon moment, maintenant comme avant (j’en avais parlé précédemment) je ne trouve pas chez ce chef une certaine subtilité qu’on aimerait entendre chez Mahler, sans pour autant sombrer dans un maniérisme décadent. L’orchestre faisait de son mieux pour jouer ensemble et y arrivait la plupart du temps, mais certaines imprécisions n’en ressortaient que plus. Enfin, les effets pastoraux étaient dérisoires : autant les sons des cloches que ceux du marteau (pourtant immense, avec un maître splendide qui le maniait avec dextérité) semblaient étrangement légers, vous savez, comme joués sur un synthé midi à 19 € sur votre PC équipés de mini-enceintes crachouillantes.

Que voulez-vous, Mahler supporte difficilement le moins qu’absolu…


1 Tiens tiens, c’est de là que Malraux aurait pompé le titre de son livre sur De Gaulle ?

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  1. Quelques notes…:
    - Auf dem Wasser zu singen : superbe barcarolle effectivement, mais je prefere largement l’interpretation douce de Peter Pears, qui n’est pas mauvais du tout pour chanter en allemand (son Winterreise et son Dichterliebe sont tres beaux). Certainement aussi car je ne supporte pas Fischer-Dieskau et le culte que de nombreux musiciens lui rendent, comme s’il etait le seul et unique interprete du Lied. Je trouve sa voix trop profonde, ce qui fait dans certains morceaux que le texte est difficle a entendre. Or dans le Lied comme dans la melodie francaise (encore plus), le texte est tres important. Fischer-Dieskau exagere certaines sonorites qui rendent parfois la musique tres moche, comme dans son Dichterliebe avec Brendel (que je deteste aussi :D ), ou, par exemple, l’on a l’impression qu’il veut cracher sur le micro dans "ich will meine Seele TAUchen" : c’est une horreur. F-D est correct seulement dans le Dover Beach de Barber, oeuvre pour laquelle Barber lui-meme est, je trouve meilleur. Ce culte de F-D fait qu’on parle rarement des autres interpretes, modernes comme Matthias Goerne ou anciens comme Pears, Hotter, Bernac meme (excellent aussi dans le Dichterliebe, avec Casadesus).

    - Glazunov : merite a etre beaucoup plus connu, il a compose de superbes pieces pour saxophone. Malheureusement la plupart des gens ne connaissent pas le saxophone classique et ont peut de ce qu’ils peuvent entendre, car le saxo classique est associe a la musique XXeme siecle, et pour le francais moyen XXieme siecle implique atonal, dodecaphonique et caca-boudin-prout. Jouons Glazunov ! En passant, il y avait un disque de la serie Composers in person avec du Prokofiev et du Glazunov. Tres bien.

    - Theatre des Champs-Elysees : tres agreable. Bonnes places pour la vue et pour l’ouie tres cheres, trop cheres pour qu’un etudiant y aille regulierement. Les places tout en haut, ou l’on ne voit pas bien, sont celles qui ont la meilleure acoustique. Bonne programmation aussi, ce qui fait que le remplissage est souvent de 100%.

    -Chung : chef tres Boulezien. Parfait techniquement, mais on se demande parfois s’il ne prefererait pas un orchestre de metronomes. Et il parait qu’il est absolument detestable avec les solistes… Au contraire de Kurt Masur, qui est apparemment tres aimable avec ses solistes, mais catastrophique sur scene…

    -Mahler : desole, mais je prefere la 2eme et le Lied von der Erde. :)

    Commentaire par anaximandre — 2 avril 2005 @ 4:47

  2. pour la citation de Malraux, c’est un écho de "a Theophile Gautier", poème de Hugo paru dans le tombeau réalisé par une belle floraison de poètes..un écrit de circonstances.. un extrait :

    c’est la loi; nul ne peut s’y soustraire;
    Tout penche et ce grand siècle, avec tous ses rayons
    Entre en cette ombre immense où pâles nous fuyons.
    Oh! Quel farouche bruit font dans le crépuscule
    Les chênes qu’on abat pour le bûcher d’Hercule!
    Les chevaux de la mort se mettent à hennir,
    Et sont joyeux, car l’âge éclatant va finir;
    Ce siècle altier, qui sut dompter le vent contraire,
    Expire… — Ô Gautier! Toi, leur égal et leur frère,
    Tu pars après Dumas, Lamartine et Musset.
    L’onde antique est tarie où l’on rajeunissait;
    Comme il n’est plus de Styx, il n’est plus de Jouvence.
    Pensif et pas à pas vers le reste du blé;
    C’est mon tour; et la nuit emplit mon œil trouble
    Qui, devinant, hélas, l’avenir des colombes,
    Pleure sur des berceaux et sourit à des tombes.

    Ce n’est pas gai.. mais dans le même recueil il ya le "toast funèbre" de Mallarmé…

    Theophile ou la fin d’une époque.

    POur ma part, chaque fois que je pense 6° symphonie de Beethoven, je pense au film saisissant d’Abel Gance où le personnage sourd, n’entend plus rien de la Nature mais entend sa musique intérieure.. sa symphonie..

    Commentaire par zopiros59 — 2 avril 2005 @ 6:06

  3. ouaip, cela m’apprendra à copier un poème.. désolé

    Commentaire par zopiros59 — 2 avril 2005 @ 6:07

  4. Je m’étais exprimé là http://... sur la 2e symphonie de Mahler et sur mon sentiment à propos de sa musique en général. J’ai tenté d’éviter ici de parler de la 6e, parce qu’elle ne me plaît qu’en petits bouts ("quelques moments envoûtants"). Quant à la comparaison entre Chung et Boulez, elle ne tient qu’en surface : Boulez est (quoi qu’en disent certains) sensible, mais – ce que j’apprécie – sans sensiblerie ni effets de manche ou de pathos, laissant la partition exprimer toute la sensibilité de l’oeuvre (là où il y en a), tandis que Chung est tel un tank déterminé qui avance sur son champ de bataille. S’il avait été si boulezien que cela, l’orchestre aurait joué ensemble ; enfin, "plus ensemble", dans la mesure de leur capacité.

    J’ai entendu Fischer-Dieskau et Moore en concert – sans micro, justement -, quand les deux étaient au sommet de leur art. Je peux témoigner de la clarté boulezienne, pardon, de la clarté de la voix et de la diction de DFD (j’en ai parlé ailleurs dans ce journal). Ce n’est que dans certains enregistrements que je le trouve parfois limite maniéré dans sa prononciation mais irréprochable dans son interprétation. Question profondeur de voix, que dire alors de celle de Hans Hotter ? Elle convient très bien, ma fois, au Winterreise. Par contre, je partage l’avis sur Brendel – quoiqu’il ait été l’élève du grand Edwin Fischer : je l’avais apprécié en enregistrement jusqu’au jour où, en l’entendant jouer une sonate de Beethoven (à Ithaca, tiens), que mes oreilles se sont ouvertes en lui fermant mon coeur. Même phénomène quand j’ai entendu en concert Barenboim jouer le concerto n° 20 pour piano de Mozart… Rien ne peut (encore) rendre la différence qui existe entre un concert "live" et un enregistrement – dans ce dernier, on passe par les "prothèses" du micro et de l’enceinte – et, évidemment, de la numérisation du son et de sa compression -, et tant qu’on n’aura pas la WFS chez soi, il y cette platitude de la restitution de l’environnement sonore.

    Je ne prends pas personnellement l’accusation de "culte" – je pense qu’on peut avoir un goût pour un genre d’interprétation plutôt qu’un autre – si c’est un goût de chiottes, je l’assume. Je n’assume pas "culte", je ne suis pas du genre de fan allumé pour des divas assolutas ni de collectionneur méthodique de musiciens rien que pour leur nom.

    Merci pour la citation d’Hugo, je ne la connaissais pas. Et j’aime Théophile Gauthier (et pas uniquement dans le Spectre de la rose) depuis qu’enfant, à l’école, j’ai eu à apprendre par coeur la 2e fantaisie d’hiver du recueil des Emaux et camées ("Dans le jardin des Tuileries / Le cygne s’est pris en nageant / Et les arbres, comme aux fééries / Sont en filigrane d’argent"). C’est d’ailleurs comme ça que j’ai découvert Villon ("Eh Dieu, si j’eusse étudié / Au temps de ma jeunesse folle / Et à bonnes moeurs dédié / J’eusse maison et couche molle…").

    Commentaire par miklos — 2 avril 2005 @ 8:46

  5. DFD : ce que je n’arrive pas a aimer, c’est sa voix tres lisse. De meme qu’en melodie francaise, j’aime beaucoup Bernac malgre l’immense limitation sur ses capacites de justesse, et j’aime moins Derenne, qui chante juste mais n’a pas un poil de vibrato. Je me suis fait peu a peu a Derenne, j’ai encore du mal a me faire a DFD, et je pense que je tombe sur les mauvais enregistrements aussi…
    "culte" : j’entendais par la que certains critiques musicaux, mais aussi certains grands amateurs, ne font reference qu’a lui et ne cherchent absolument pas a savoir si l’on peut trouver aussi bien ailleurs, ou si l’on peut trouver une sensibilite differente que l’on aimerait mieux. Des que l’on ose dire que l’on aime telle oeuvre par tel interprete qui n’est pas DFD, ces gens crient au scandale "oui, mais DFD est bien meilleur !", faisant fi de ce que l’on peut ressentir. Or pour moi la beaute d’une interpretation est dans ce qu’elle nous fait ressentir, pas dans une liste de criteres a remplir.
    Brendel : bien que j’aie deja eu du mal avec ses interpretations sur disque, c’est aussi le concert qui m’a donne un coup de grace pour lui, me montrant que ce type etait particulierement odieux avec son public. Un concerto de Mozart etait au programme, il nous en a finalement joue un autre… Puis il a fait un bis extremement bref, et, pour ne pas avoir a faire un "ter" malgre les applaudissements copieux du public, il a tire le premier violon par la main pour sortir avec l’orchestre. Peut-etre etait-il fatigue, dans ce cas la un mot au public permet de partir tout en donnant un cote amical. Un artiste vit grace a son public, il avait l’air de totalement l’ignorer…

    Commentaire par anaximandre — 2 avril 2005 @ 9:12

  6. Pour ma part, je tâche de parler de ce que j’aime ou je n’aime pas sans m’attaquer aux goûts des autres quand ils sont différents des miens. Just my 2c.

    En ce qui concerne Brendel, ce n’est pas tant son attitude sur scène (Gould n’était pas particulièrement aimable non plus – et ce n’est pas un critère pour moi, je n’aime pas les putes racolleuses non plus) que son jeu, maniéré à l’extrême, qui trivialise les plus grands – de Mozart (où je préfère absolument Edwin Fischer, qui, pourtant, a été le maître de Brendel…) à Schubert (Backhaus, par exemple).

    Commentaire par miklos — 2 avril 2005 @ 10:53

  7. (juste en passant, parce que je te relirai plus tard attentivement : j’ai failli aller à ce concert hier soir. J’en avais une place ! Mais ayant déjà essuyé deux assassinats par MWC, j’ai préféré, une seconde fois, rester en mon bureau, faire un peu d’ordre. Je suis surpris de lire Chung qualifié de "boulézien" : ce que j’ai entendu de deux symphonies précédentes était inégal dans le rythme, brouillon dans le son, massif dans l’incompréhension des nuances et la qualité de la texture mahlerienne. Bref, je ne lui pardonne par entre autre son interprétation de la 3è, ma préférée à ce jour – alors que son enregistrement par Boulez avec le Wiener est une merveille. A ce que je lis de ton commentaire, je vois que l’orchestre ne s’est pas amélioré, depuis le début de cette intégrale, qui reste pour moi une grande déception.)

    Commentaire par kliban — 2 avril 2005 @ 12:12

  8. J’avais deux excellentes invitations pour ce concert, sinon je n’y serais pas allé. Je suis en tous points d’accord avec toi (sur ton commentaire ici, sur l’autre j’ai déjà répondu…). En outre, je suis disposé à aller écouter des concerts même si je me doute que l’interprétation ne correspondra pas forcément à mon attente, parce que le fait même d’être "dans" le concert est en soi un plaisir inégalé (bien évidemment, quand il s’allie à l’excellence de l’interprétation, ça donne un aperçu de la transcendance – il n’y a que la musique pour cela, comme le dit Steiner, et certaines religions ne s’y sont pas trompées).

    Commentaire par miklos — 2 avril 2005 @ 12:38

  9. (je suis un peu violent avec Chung, j’espère qu’on me passeras ces sautes d’humeur auxquelles je en suis pas coutumier, en public au moins – ayant pour habitude d’être plus mesuré. Mais j’attendais beaucoup de cette première rencontre avec Mahler en concert – mais bon, j’ai pu écouter Boulez interpréter la 7è, ça compense.)

    Commentaire par kliban — 2 avril 2005 @ 15:17

  10. Ego te absolvo.

    Commentaire par miklos — 2 avril 2005 @ 15:45

  11. Ne voyez pas cela comme une attaque, mais une expression de ma difference de gouts. C’est juste une reaction epidermique a la lecture du nom de DFD.

    Commentaire par anaximandre — 2 avril 2005 @ 19:37

  12. Je ne trouve rien à redire à l’expression d’un goût différent, ce que je trouve "irrelevant" dans un tel débat l’argument comme quoi tous ceux qui ont un goût différent du tien le font par "culte" sourd, par bêtise obtue et par entêtement aveugle ("certains critiques musicaux, mais aussi certains grands amateurs, ne font reference qu’a lui et ne cherchent absolument pas a savoir si l’on peut trouver aussi bien ailleurs, ou si l’on peut trouver une sensibilite differente que l’on aimerait mieux. Des que l’on ose dire que l’on aime telle oeuvre par tel interprete qui n’est pas DFD, ces gens crient au scandale "oui, mais DFD est bien meilleur !", faisant fi de ce que l’on peut ressentir") – n’est-ce pas toi qui fais fi de ce que les autres ressentent et de leur parcours, quand c’est différent de ton ressenti qui se présente donc comme le seul goût valable, justifié et argumenté ?

    Je me permets de redire : je n’ai rien quant à l’expression d’une divergence, j’espère qu’on évitera de s’en prendre à ceux qui ont des goûts différents. Après tout, nous n’en sommes plus à débattre d’Hernani avec les arguments et les cibles de ce temps-là…

    Commentaire par miklos — 2 avril 2005 @ 21:33

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