L’arme secrète des US
C’est grâce à WikiLeaks et à Snowden qu’on vient de comprendre le plan ultra-secret des US : la promotion de ses œuvres musicales à l’étranger (on précise qu’il ne s’agit pas du retour du Jedi de l’autodéclarée Lady dont certains sont gaga). Selon une source d’information bien placée (si vous avez besoin d’une traduction, regardez ceci mais l’original est bien plus informatif), l’agence de renseignements russe (chhhhhhhut, si vous lisez ce billet, vous êtes déjà fichés) aurait commandé 20 machines à écrire pour la modique somme de 486,5 millions de roubles (le cours du rouble étant environ à 10-6 €, cela revient à 15 centimes par machine hors frais de transport sur eBay ou Price Minister).
Le prétexte à cet achat en masse est, selon ces sources, que ces machines « possèdent l’avantage de ne pas pouvoir être piratées électroniquement », et, rajouterons-nous, un autre avantage bien plus notable et passé sous silence (si l’on peut dire, vu le contexte) : leur incessant cliquetis ne pourra manquer de détourner l’attention de tout espion absorbé dans des écoutes téléphoniques transatlantiques, voire de le faire disjoncter. Mais en fait la raison en est différente : il s’agit d’un plan hypersecret des US destiné à contribuer à la renaissance, puis à la diffusion, du petit chef-d’œuvre de Leroy Anderson créé en 1950 avant que les droits n’en soient échus. Tout bénéf !
Quant aux services secrets en question, on leur conseillera l’acquisition, par la même occasion, d’un lot de papier de verre afin d’effacer leurs traces tout en continuant à contribuer aux droits dudit Leroy Anderson.