G20, ou, Des mots, oui, mais surtout pas des actes. Ou encore : dangereux, à éviter !
Je suis un client régulier du supermarché G20 de mon quartier. Une affiche sur sa façade annonce en lettres capitales : « Toute l’équipe de votre magasin porte un masque et respecte strictement les règles sanitaires ».
Or c’est faux. Si ce fut l’une des premières surfaces de proximité à proposer du gel hydroalcoolique à l’entrée (étonnamment, son concurrent bio d’en-face, La Vie Claire, que je fréquente aussi, n’en a installé que très récemment, bien après la fin du confinement), je suis toujours stupéfait de voir qu’une grande partie du personnel – je dirai environ 50 % selon les jours et principalement les hommes et y compris parfois même le responsable de service – portent des masques en-dessous du menton (alors que la plupart des employées, voire toutes, se couvrent correctement nez et bouche) tout en se trouvant dans les allées que nous, clients, fréquentons.
J’en avais fait la remarque à l’un des employés récemment ; il a ostensiblement remis son masque puis m’a demandé fort ironiquement si j’allais bien. Quel mépris…
J’ai envoyé un message, à deux reprises – il y a quelques semaines puis plus récemment –, à la société via leur site : aucune réponse. Je les ai finalement appelés hier, les informant que faute de réponse je me tournerai vers les médias. Ils m’ont fourni une adresse électronique à laquelle écrire, ce que j’ai fait. Réponse ? « En congés, je prendrais connaissance de votre mail à mon retour, le lundi 20 juillet. »
Le virus, lui, n’est pas en congés. Que faire d’autre, sinon éviter ce type de magasin (et écrire à 60 Millions de consommateurs, ce que j’ai fait) ?