Miklos
« Je donne mon avis non comme bon mais comme mien. » — Michel de Montaigne

This blog is © Miklos. Do not copy, download or mirror the site or portions thereof, or else your ISP will be blocked. 

27 octobre 2024

An Ode to the Victor, By the Losing Candidate

Classé dans : Actualité, Humour, Politique, Progrès, Sciences, techniques — Miklos @ 11:54

Click to enlarge (source: DeepAI)

Hail to you, fair keeper of the flame,
Who rose aloft where shadows lingered low,
A voice that dared to speak the world’s own name,
And carve a path where newer winds would blow.

You wear the crown of battle, fierce and true,
With dreams not silenced by the scorn or sword;
My steps have faltered, but I honor you,
Your steadfast gaze, a proud and bold accord.

The stage is yours—beyond this long campaign,
Your eyes see far, your heart beats in our pulse;
I bow before your vision’s unbound reign,
While wisdom finds its wings in grace convulsed.

Let each bright word you wield become a star
To light the skies where our tomorrows start,
And may you hold us strong, yet from afar,
As fierce a friend as you are yet apart.

I give my voice, my promise, and my heart,
For she who won by power, truth, and art.

ChatGPT

26 octobre 2024

The Wingéd Hippo and the Rabbit Fair // L’Hippopotame ailé et le Lapin blanc // فرس النهر المجنح والأرنب الأبيض // ההיפופוטם המכונף והארנב הלבן

Please draw a Renaissance like black-and-white engraving of a small white rabbit sitting on a flying winged hippopotamus (ImageFX)
Click to enlarge

The Wingéd Hippo and the Rabbit Fair

Upon the morn, when sun doth gild the skies,
A marvel strange doth greet the waking eyes:
A hippopotame with wings of light,
Soars high above the world in airy flight.
Beside him, small and fair, a rabbit white,
With eyes of wonder, gazeth on the sight.

« Come, gentle friend, » quoth he of mighty frame,
« Together we shall roam the world aflame,
From verdant hills to seas of deepest blue,
And all the lands where beauty doth ensue. »

O’er fields of gold they fly, where flowers spring,
And forests vast, where ancient oak doth cling.
The rabbit smiles, his heart with joy doth fill,
To see such wonders as they climb each hill.

They sail o’er rivers wide, ‘neath moon’s pale glow,
And watch the stars, as steady winds do blow.
The hippo’s wings, so strong, so broad, so true,
Bear both through heav’ns of dawn and twilight hue.

From icy peaks to deserts vast and bare,
They venture far, exploring ev’rywhere.
« Lo, see the earth, how wondrous it doth seem,
A tapestry of nature’s brightest dream! »

The rabbit, soft upon his friend’s broad back,
Doth whisper thanks for each discovered track.
« Thou art the wings of joy, the heart of grace,
Who bringeth me to each enchanted place. »

Thus round the world they fly, both brave and free,
A creature strange, with rabbit blithe in glee.
And ne’er did skies such gentle pair behold,
As they, who journey far, with hearts of gold.

ChatGPT

L’Hippopotame ailé et le Lapin blanc

Sur l’azur clair, d’un vol au ciel léger,
L’hippopotame aux ailes déployées
Portait le doux lapin, sans le bouger,
Dans l’aube d’or, aux ombres argentées.

Des monts lointains aux plaines d’un éclat,
Ils contemplaient la terre, vaste et belle,
Les mers chantant, les cieux d’un grand éclat,
Sous l’œil ravi de l’ami tout fidèle.

« Regarde, ami, les champs, les bois charmants,
Les flots d’azur et les pics d’albâtre,
La douce plaine où dansent les vents,
Et l’onde claire au reflet délicat. »

Le petit lapin, l’œil pur et brillant,
De sa patte blanche en signe d’allégresse,
Rendit hommage au vol si triomphant :
« Ce monde est beau sous tant de largesse  ! »

Ainsi voguaient, dans l’air pur et profond,
Le grand ami et le petit compère,
Sur chaque souffle, sur chaque horizon,
Guidés par l’amour d’un vol éphémère.

ChatGPT

فرس النهر المجنح والأرنب الأبيض

في السماء الصافية، طائرًا بخفّة،
فرس النهر بجناحيه الواسعة،
يحمل الأرنبَ اللطيفَ في دفء،
فجرًا ذهبيًا، في ظلال ساطعة.

من الجبال البعيدة إلى السهول،
ينظران إلى الأرض، واسعةً وجميلة،
الأنهار تغني، والسماء في حُلل،
وتحت عين الصديق الأمين، نبيلة.

قال فرس النهر: « انظر، يا صديقي،
إلى الحقول، والغابات الساحرة،
إلى البحار الزرقاء، والجبال البهية،
والسهل الذي ترقص فيه الرياح الطاهرة. »

الأرنب الأبيض بعينَيه البريئتين،
يرفع كفَّه في علامة فرحٍ كبيرة،
يقول: « إن هذا العالم، في كل حين،
يبدو رائعًا تحت نعمةٍ منيرة. »

هكذا يسبحان في الهواء النقي والعميق،
الصديق الكبير والرفيق الصغير،
على كل نسمة، على كل أفقٍ دقيق،
موجّهَين بالحب في رحلةٍ قصيرة.

ChatGPT

ההיפופוטם המכונף והארנב הלבן

תחת שמי התכלת, בעדנה קלה,
ההיפופוטם פורש כנפיים רחבות,
נושא הארנב בעדינות רכה,
עם שחר זהב וצללים רועדים.

מראשי הרים עד שדות נפרשים,
הם צופים יחד, האדמה כה יפה,
נהרות שרים, שמיים רחוקים,
מתחת עין חבר נאמן, נעלה.

אמר ההיפופוטם: « הבט, ידידי,
לשדות ירוקים ולחמדת יערות,
לים כחלחל, הרים זוהרים,
למישור בו רוחות נושבות בעדינות. »

הארנב הלבן בעיניו מוארות,
מרים כף בקטנה הוקרה,
אומר: « העולם כה נאה ומלא ברכות,
מתחת חסד של זהר. »

כך טסו יחד, באוויר צלול, עמוק,
החבר הגדול, הלווה הקטן,
על כל משב רוח, על כל אופק רחוק,
מובלים באהבה במסע חופשי ונרקם.

ChatGPT

The Labors of Dame Naamah

Classé dans : Arts et beaux-arts, Humour, Peinture, dessin, Sciences, techniques — Miklos @ 16:25

Renaissance painting of Noah’s wife cleaning the Ark,
surrounded by a variety of animals and birds
(ImageFX).
Click to enlarge

6.And Noah was six hundred years old when the flood of waters was upon the earth.

7. And Noah went in, and his sons, and his wife, and his sons’ wives with him, into the ark, because of the waters of the flood.

8. Of clean beasts, and of beasts that are not clean, and of fowls, and of every thing that creepeth upon the ground,

9. there went in two and two unto Noah into the ark, male and female, as God commanded Noah.

10. And it came to pass after the seven days, that the waters of the flood were upon the earth.

11. In the six hundredth year of Noah’s life, in the second month, on the seventeenth day of the month, on the same day were all the fountains of the great deep broken up, and the windows of heaven were opened.

12. And the rain was upon the earth forty days and forty nights.

Genesis, ch. 7

When waters high did veil the earthly lands,
And tempest fierce did scour the sinful plains,
Within the Ark, Dame Naamah plied her hands,
Amidst the beastly brays and stormy rains.

She swept the stalls where lions restless lay,
And fed the doves their grains with tender care;
She bade the goats in gentle bounds to stay,
And soothed the restless bear with careful stare.

From dawn till dusk, she spun and stitched with skill,
Cloth to adorn her family and crew;
Her candle’s glow endured the evening chill,
While Noah dreamed of skies once clear and blue.

She hauled fresh water from the barrels deep,
And bathed each lamb that bleated in the night.
Her spirit strong, her gaze did never sleep,
Her heart ablaze to see the coming light.

Thus did she serve beneath the shadowed rain,
A faithful hand in tempest’s dark domain.

ChatGPT

6 avril 2024

Le Bouquiniste. Scène comique.

Classé dans : Humour, Livre, Musique — Miklos @ 19:33


Le Bouquiniste. Scène comique.
Paroles de Jules Choux, musique d’Ernest Martin
Prix 1f. N. Paté Éditeur, Passage du Gd Cerf, 26.
Cliquer pour agrandir (source)

Ritournelle.

Refrain

Je suis un pauvre bouquiniste,
De peu d’gain content,
De peu d’gain content ;
Avec le savant ou l’artiste
Gagnant peu d’argent,
Gagnant peu d’argent ;
Je suis honnête ! quoiq’ bouquiniste.…
Mais j’vends au comptant,
Mais j’vends au comptant !

1er Couplet

Au bon coin du pont au change,
Je suis libraire en plein vent,
Je vends, j’achète et j’échange,
Et tiens bel assortiment,
De grands et petits écrits
Cotés aux plus juste prix.

(Parlé)

Tout est coté chez moi…il ne s’agit que de prendre le bon. Depuis le JUIF-ERRANT, qui ne porte que CINQ SOUS, jusqu’au FRANC… buveur, qui comporte au moins L’ESPRIT de VINGT… SOUS… et que je donne pour quinze ! – Et des MANUELS ; ce sont : le PARFAIT JARDINIER, la corbeille de FLEURS, le langage des FLEURS et des coeurs, la rhétorique et le beau langage en FLEURS… Tous livres sur les FLEURS, qu’on est certain de lire avec FRUIT. – Le parfait CANOTIER, que je vends à la MAIN, et que j’achete à la RAME. Bref, un tas de manuels parfaits, bien faits, ne manquant ni de faits, ni d’effets,… et dont le prix fait, n’est jamais surfait quand je m’en défais. Voila le fait ! (au Refrain)

2e Couplet

J’ai des compliments à la mode,
Pour les papas et les mamans.
Un secrétaire commode
Pour bien s’écrire entre amants ;
Des model’s de billets doux
longs ou cours selon les goûts…

(Parlé)

Je viens de porter l’Odyssée, au concierge de la Mairie… c’est sans doute pour le Maire ; je lui ai déjà vendu l’ILLIAD’ D’ au MAIRE Oh ! les classiques ! par le temps qu’il FAIT et le réalisme qui COURT, ça ne MARCHE ! plus !.. CORNEILLE est très DUR à digérer ; BOILEAU m’en fait tout au plus BOIRE… C’est à supprimer LA FONTAINE ! MOLIÈRE se joue encore au Français, mais ne se vend qu’aux étrangers. RACINE… ah ! Racine, à la bonne heure ! depuis longtemps, je ne vis que de RACINE et…. c’est MAIGRE ! –Tiens, voilà un homme GRAS, qui reluque mon MASSILLON…. Demandez Mr LE PETIT CAREME, relié en VEAU, par LEBŒUF,.. doré sur TRANCHES, avec NERFS et FAUX-FILETS. J’ai aussi le GRAND CARÊME : le roi des Cuisiniers ; le désirez vous ? – (le Monsieur) Non !..devant m’absenter pendant tout le MOIS DE MAI, je voudrais quelque chose d’amusant… c’est pour ma femme !… Ah ! je comprends… c’est un MOIS DE MARIE !.. qu’il lui faut en votre absence ! Voici, Mr c’est 4 francs. Drôle de PAROISSIEN ! Enfin, je puis dire : que j’ai fait avec lui ma journée DE CHRÉTIEN… c’est 4 francs de trouvés… comme on dit : du BEURRE de MISSEL !..(au Refrain)

3e Couplet.

Outre les auteurs classiques,
J’ai certains d’nos BONS vivants
Philosophes, romantiques
Dramaturges et savants ;
Poëtes et Romanciers.…
Se disputent mes casiers…

(Parlé)

Les poëtes !..c’est pire que les loups : ils se mangent entr’eux…aux VERS ! Le public est si ingrat EN VERS…les poëtes ! c’est le REVERS…de la médaille. Au moins, la PROSE, ça ne RIME pas d’avantage et ça n’a la RAISON que de se vendre un peu mieux…au POIDS ! quand elle est LÉGÈRE, au VOLUME ! (Soupirant) Ah ! les mauvais livres !..voilà les BONS ! et si je pouvais LIVRER tout ce qu’on me demande, à différents TITRES, je ferais de l’OR ! Mais, on a des moeurs et l’on n’est patenté qu’à CONDITION de ne PAS TENTER la contrebande littéraire. Ainsi, quand on me demande seulement L’AMOUR Conjugal… j’ai la VENETTE, et… j’envoie l’acheteur aux libraires du grand numéro. – À propos, on me demande souvent : LE MÉRITE DES FEMMES ! un PETIT TOME JAUNE.. je ne le connais pas, mais on le VANTE ASSEZ… il faut que J’EN ACHÈTE… à Bauvais !..non, à Paris : chez HACHETTE. – Ah !encore un client : Demandez, Mossieu le Coçu… LA DEMOISELLE de Belleville, par M. Paul de Kock… hein ?.. il ne répond pas ! (élevant graduellement la voix) J’ai aussi, celle de Mr de Voltaire, en VERSES. Depuis qu’on a mis Jeanne d’Arc À ORLEANS c’est très demandé… SUR LA PLACE… D’autant plus que c’est la dernière édition ; il n’y a plus que celle là ! (criant) Et elle est en BRONZE mossieu ! (voix naturelle) Hou ! vieux sourd ! Ce n’est pas un livre qu’il cherche : c’est un CORNET…. À BOUQUIN ! Oh! les bouquins !.. Être bouquiniste !.. (moitié colère et en se promenant) à 55 ans, au grand air, à la pluie, au froid ! ..être obligé d’attendre un connaisseur qui vient vous offrir d’acheter 3 francs un affreux exemplaire des CINQ CODES, peints sur tranches.… quand on a, sous la main les Vint-CINQ ODES et Ballades d’Hugo pour un franc ! – Attendre du matin au soir, pour aller vendre ses LIVRES au kilo, chez l’épicier pour diner du prix de ce misérable papier, noirci par des malheureux, qui écrivent encore, pour un tas de gueux, qui ne savent plus lire ! Et l’on me dit : « Ça va bien ?.. » Oui, pas mal!.. « Et les livres ?.. » Alors je réponds par ces axiomes que j’ai ruminés en battant la semelle : « Le meilleur DICTIONNAIRE, serait celui, qui nous priverait de bien des MAU X! – Le meilleur MANUEL c’est celui de SAVOIR BIEN VIVRE, avec un bon ÉTAT… MANUEL ! – Le plus vrai ROMAN, c’est l’HISTOIRE de notre pauvre existence ! – Les meilleurs PIÈCES, ce sont les PIÈCES de 20 francs – et, en SOMME, les meilleurs LIVRES, seraient les LIVRES…TOURNOIS !..mais les temps ont bien changé, et les LIVRES aussi! (au Refrain)

Imp. Chiarini, rue Montorgueil 35.

6 juillet 2023

Une rose vaut mille baisers

Classé dans : Cuisine, Langue, Littérature — Miklos @ 15:16

Je connais les Baci Perugina depuis mon enfance : quand il arrivait à mon père de faire un voyage professionnel en Italie, il en rapportait une boîte. Je dégus­tais ces savoureux petits chocolats et la noisette entière qu’ils contenaient après avoir délicatement ouvert l’emballage individuel, qui contenait – et contient toujours – un petit papier avec une courte citation en plusieurs langues.

J’en ai – évidemment – rapporté une boîte à mon récent retour d’Italie. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir dans l’un de ces petits papiers – voyez ci-dessus – qu’en fait :

  1. Saint-Exupéry n’était qu’un vulgaire plagiaire : son célèbre « C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. », attribué au renard dans Le Petit Prince, n’est qu’une citation approximative du grand poète romain Catulle, qui l’a précédé d’environ 2 000 ans, dans son bref mais éloquent À Lesbie.

  2. Pour ceux qui comprennent les autres langues dans le petit billet ci-dessus, il semble évident que la traduction littérale de « rose » soit « mille baci » / « thousand kisses » / « tausend Küsse ».

Et pour ceux qui ne parlent pas l’italien, « baci », le nom de ces petites bouchées, signifie aussi « baisers ». On peut donc aussi en conclure qu’une rose équivaut à mille de ces petits chocolats (en tout cas, c’est moins calorique).

Oh, j’allais oublier de préciser que ces chocolats sont produits par Nestlé, marque suisse (non, pas française).

The Blog of Miklos • Le blog de Miklos