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« Je donne mon avis non comme bon mais comme mien. » — Michel de Montaigne

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3 octobre 2025

Un nouvel aliment bio qui rendra les Français repus

Classé dans : Cuisine, Environnement, Humour, Politique, Progrès, Santé, Sciences, techniques — Miklos @ 17:32

L’annonce officielle. Source : ChatGPT.

On le trouve déjà en magasin. Source.

Le produit, après achat et mise en pot de chambre de cuisine.

En fait, ce n’est pas si nouveau (ni fantaisiste) que cela : le Kopi Luwak est un café indonésien produit par une civette asiatique, qui « vit en partie dans les caféiers, mange les grains de café, mais, ne parvenant pas à les digérer intégralement, les rejette » dans ses excréments. « Lorsque les grains passent dans le système digestif de l’animal, ils subissent une sorte de fermentation du fait de l’action d’enzymes et d’acides gastriques qui décomposent certaines protéines en plus petites molécules. Le café ainsi obtenu est sans amertume et la tasse gourmande, voire racée. » (source)

Quant aux fèves dont il est fait mention ci-dessus, aucun rapport avec le Kopi Luwak : elles ne proviennent que de l’apocope – qu’on espère involontaire – de la finale de cacao dans le ticket de caisse du produit (délicieux – le produit, pas le ticket de caisse –, je recommande).

23 juillet 2025

Miss Sophy at the Hearth, A Domestic Tale from 1842 • « Miss Sophy, maîtresse-queue », récit instructif tiré des Chroniques de la maison Plumridge.

Classé dans : Cuisine, Humour, Peinture, dessin, Progrès, Récits, Sciences, techniques — Miklos @ 20:17

Click to enlarge. Source: Whisk

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In the modest household of the Plumridge family, nestled between the dusty hedgerows of Hertfordshire, a most singular arrangement prevailed. The cook, the planner of meals, and the unquestioned queen of the kitchen was a cat.

Not merely a cat, mind you — but Miss Sophy, a tabby of such dignified bearing that visitors often mistook her for a spinster aunt in fur. She had come to the Plumridges quite by accident — or Providence, depending on one’s theology — having chased a moth through the scullery window and stayed for the veal.

At first, the family considered her a charming diversion, particularly for little Euphemia, who tied bows round her neck and called her “Duchess.” But one morning, when Cook Mrs. Haversham took ill (having consumed an ill-considered quantity of rhubarb cordial), Miss Sophy leapt to the stove.

There, before a room of astonished onlookers, she expertly batted a fish from the basin to the counter, pawed open the spice drawer, and nudged a bottle of dill with unmistakable intent. The fish, when roasted (by Mr. Plumridge himself under the cat’s solemn gaze), was declared “startlingly palatable.”

From that day forth, Miss Sophy presided over the kitchen. She would sit beside the pantry, twitching her tail with imperious rhythm, issuing sharp meows when a sauce lacked vigour or a pudding leaned toward cowardice. The new human assistant, a lad named Ned, quickly learned that failure to obey the cat’s culinary counsel would result in a swift claw to the shin.

Dinners improved. Aunt Maude stopped complaining. Even the Reverend Tiddlethorpe remarked that the parsnips had “found their soul.” Rumour spread, and neighbours peeked in windows hoping to spy the tabby who matched chutneys to pork with the discernment of a Parisian chef.

Of course, the Plumridges never advertised their cook’s species. It was considered indecorous — not to mention impolitic — to admit that the best-tasting blancmange in the county had been personally mixed by a paw.

When Miss Sophy passed, quite peacefully in a basket of dried lavender, the family mourned. Euphemia composed a small elegy in iambic tetrameter. Ned, now head cook, swore that whenever the stew needed salt, he could feel a ghostly flick of a tail across his apron.

And to this day, in Plumridge House, a small plaque above the stove reads simply:

“She Fed Us Well.”

ChatGPT

Click to enlarge. Source: Whisk

Dans la maison bien tenue des Plumridge, en Angleterre, vivait une famille nombreuse et paisible. Il y avait le bon père, M. Plumridge, sa douce épouse, et leurs cinq enfants, tous fort bien élevés, quoique parfois un peu espiègles — surtout Théodore, qui mettait de la confiture dans ses poches.

Mais ce qui rendait cette maison vraiment singulière, c’était sa cuisinière. Non, il ne s’agissait pas d’une servante, ni d’une vieille gouvernante sévère, mais… d’un chat. Une chatte, pour être précise. Elle s’appelait Miss Sophy.

Miss Sophy n’était point une chatte ordinaire. Elle ne courait point après les souris ni ne dormait sur les coussins en soie. Non, elle passait ses journées dans la cuisine, un tablier autour du cou (qu’elle tenait fort bien, grâce à une épingle d’argent) et les moustaches tremblantes de concentration.

Tout commença un mercredi de Carême. La cuisinière en titre, Madame Boudin, se plaignit d’un gros chagrin d’estomac — dû, selon elle, à une prière trop fervente et un flan aux prunes peu inspiré. Elle se retira dans sa chambre avec une tisane, et la cuisine fut vide.

Mais le déjeuner n’allait pas se préparer seul ! C’est alors que Miss Sophy sauta gracieusement sur la table, examina les pommes de terre, renifla le beurre, puis, d’un petit coup de patte, ouvrit le tiroir aux épices. Elle agita la tête, comme pour dire : « Point de muscade aujourd’hui, cela serait une erreur. »

Étonnés, les enfants la regardèrent faire. Avec un calme imperturbable, elle poussa la marmite vers le feu, y versa l’eau (avec l’aide de Théodore, qui tenait la louche, mais sous supervision stricte), puis surveilla la cuisson, les yeux mi-clos et la queue bien enroulée.

Lorsque M. Plumridge goûta la soupe, il leva les bras au ciel :

— Parbleu ! C’est délicieux ! Qui donc a préparé ce potage ?

— C’est Miss Sophy, répondit Eugénie, toute fière. Elle n’a pas laissé brûler une seule carotte !

Dès lors, Miss Sophy devint la cuisinière attitrée de la famille. Elle choisissait les menus (en posant la patte sur le bon plat du livre de recettes), corrigeait les jeunes maladroits, et refusait obstinément qu’on serve les œufs sans les avoir d’abord sentis. Mieux encore, elle ne renversait jamais rien.

Les voisins venaient parfois jusqu’au jardin sous prétexte d’emprunter du sucre, mais en vérité, c’était pour voir la chatte en tablier goûtant une sauce, ou inspectant une dinde farcie.

Et lorsque la comtesse de Pamplelune, venue en visite, goûta au clafoutis, elle murmura :

— Je ne mange plus que chez les Plumridge. Leur cuisinière est une perle.

Miss Sophy baissa modestement les yeux, et lissa ses moustaches d’un air discret.

Quand elle mourut, fort âgée et digne, un petit médaillon fut placé dans la cuisine, juste au-dessus du fourneau. On y avait gravé :

« Elle nourrit, éduqua, et ne renversa jamais le lait. »

Les enfants ne l’oublièrent jamais. Et chaque fois qu’un gâteau réussissait à merveille, Théodore, devenu grand, murmurait en souriant :

— C’est l’esprit de Miss Moustache qui nous guide encore.

ChatGPT

10 juillet 2025

Ode à Lapinou

Classé dans : Cuisine, Humour, Littérature, Peinture, dessin, Progrès, Sciences, techniques — Miklos @ 22:22


Cliquer pour agrandir. Source : ImageFX.

Ô toi, Lapinou, doux rêveur de la garrigue,
Aux moustaches levées vers l’ombre des oliviers,
Tu fuis le champ banal, l’herbe grise, la figue,
Pour un monde secret aux parfums singuliers.
 
Ni navet ni luzerne en ton cœur ne s’invitent,
Mais la carotte, râpée, danse en flots orangés,
Et sur elle descend, en poussière d’élite,
La poutargue des mers, sel d’îles éloignées.
 
Tu ne connais la mer que par l’imaginaire,
Et pourtant, chaque bouchée t’en murmure l’éclat :
Les cris d’un goéland, la plainte d’un vent clair,
Et le pas lent d’un monde que nul lapin ne voit.
 
Sous un ciel de cigales, tu dînes solitaire,
Mais ton palais s’ouvre à des rives inconnues.
Car dans ton plat modeste aux reflets de lumière
Se cache un horizon que les hommes ont perdu.

ChatGPT

30 juin 2025

Et la baguette la plus longue du monde est…

Classé dans : Cuisine, Humour, Peinture, dessin, Photographie, Progrès, Sciences, techniques — Miklos @ 23:49

Cliquer pour agrandir. Sources: ChatGPT et Whisk.

Le 5 mai 2024, la France a repris le titre de la plus longue baguette du monde lors du Suresnes Baguette Show, organisé sur la Terrasse du Fécheray à Suresnes, en région parisienne. Cet impressionnant exploit a réuni une équipe de 12 à 18 boulangers, dont 6 originaires de Suresnes, qui ont commencé la fabrication dès 3 heures du matin. Ils ont travaillé sans relâche pour façonner et cuire une baguette de 140,53 mètres de long, battant ainsi le précédent record italien de 132,62 mètres établi en 2019.

Pour réaliser cette baguette géante, les boulangers ont utilisé environ 90 kilos de farine, 60 litres d’eau, 1,2 kilo de sel et 1,2 kilo de levure, pour un poids final estimé à 152 kilos. La cuisson s’est déroulée dans un four mobile à tunnel monté sur des rails, spécialement conçu pour cet événement et installé sous une tente afin de protéger le pain des intempéries.

La longueur de la baguette a été officiellement mesurée par un géomètre-expert et homologuée par un juge du Guinness World Records, qui a validé le record aux alentours de 16h40. Après la certification, la baguette a été découpée, tartinée de Nutella et partagée avec le public présent sur place, tandis qu’une partie a été distribuée à des personnes sans-abri grâce à une association caritative locale, évitant ainsi tout gaspillage.

Avec ce record, la France réaffirme son attachement à la baguette, emblème de son patrimoine culinaire, tout en montrant la solidarité qui anime la profession boulangère.1


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1. Si la photo et le texte de l’article du Petit Journal de 1930 sont une pure fantaisie produite à l’aide de deux IAs, le texte qui le suit, produit aussi par ChatGPT, relate un événement bien réel (cf. par exemple ici).

27 juin 2025

Une recette classique toute simple

Classé dans : Cuisine, Humour, Peinture, dessin, Progrès, Sciences, techniques — Miklos @ 18:21

Salade monolithique de carottes

Ingrédients pour 4-6 personnes

  • 15 carottes de taille identique, choisies un soir de pleine lune pour un meilleur alignement gustatif.

Matériel

  • Une mandoline japonaise (ou un sabre laser, à défaut).
  • Un microscope électronique (facultatif mais recommandé).
  • Un chronomètre atomique.
  • Un bol en cristal de Bohême, certifié 18e siècle.

Préparation

Click to enlarge. Source: Whisk.

  1. Calibration des carottes
    Placez les carottes sur un plan parfaitement horizontal (tolérance <0,01°). Mesurez chaque carotte avec un pied à coulisse pour confirmer une variance maximale de 0,3 mm entre elles.
  2. Épluchage quantique
    Épluchez les carottes en spirale, en respectant une vitesse de rotation constante de 2,8 tours par seconde. Si un angle dépasse 17,3°, recommencez depuis le début.
  3. Tranchage spectral
    Coupez les carottes en julienne de 0,618 mm d’épaisseur (nombre d’or oblige) en utilisant la mandoline japonaise. Si vous optez pour le sabre laser, assurez-vous de régler la longueur d’onde sur 532 nm pour une coupe net.
  4. Disposition fractale
    Disposez les bâtonnets de carotte en forme de triangle de Sierpiński au fond du bol. Recommencez l’opération à chaque niveau fractal jusqu’à épuisement des carottes ou de votre patience.
  5. Repos lunaire
    Laissez reposer la salade 42 minutes dans un endroit orienté vers l’étoile polaire. Ce temps de repos révèle la complexité aromatique unidimensionnelle de la carotte.
  6. Service cérémonial
    Servez à température ambiante, de préférence en récitant un haïku sur l’éphémérité de la racine orangée.

Note du chef :

Cette salade, de par la pureté absolue de sa composition, se suffit à elle-même. Toute tentative d’ajout (sel, huile, citron) constitue un sacrilège culinaire.


Protocole de service

Click to enlarge. Source: Whisk.

  1. Dressage millimétré
    Disposez la salade de carottes râpées en un monticule parfaitement symétrique au centre d’une assiette en porcelaine blanche, idéalement estampillée « Limoges ». Utilisez une pince à dresser en titane pour éviter tout contact avec des métaux vulgaires.
  2. Ornement protocolaire
    Ne surtout rien ajouter. La pureté de l’absence d’ingrédients supplémentaires est la clé du raffinement.
  3. Température d’apparat
    Servez la salade à exactement 17,5 °C, température mesurée à cœur avec un thermomètre de précision médicale. Cette température révèle, dit-on, toute la « suavité brute » de la carotte.
  4. Annonce solennelle
    Avant de déposer l’assiette, proclamez d’une voix posée :

    « Mesdames et Messieurs, voici notre Salade monocarpienne, hommage minimaliste à la racine absolue. »

  5. Service synchronisé
    Les assiettes doivent être posées simultanément pour l’ensemble des convives. La moindre seconde de décalage entraînerait une cacophonie visuelle.

Dégustation codifiée

  1. Prise du couvert
    Saisissez la fourchette de la main gauche (ou droite, selon votre code de bienséance préféré), en veillant à un angle de 45° par rapport à l’assiette.
  2. Bouchée calibrée
    Prélevez exactement 2,7 g de carottes par bouchée pour maintenir l’équilibre des saveurs inexistantes.
  3. Mastication contemplative
    Mastiquez lentement, les yeux mi-clos, en laissant le goût pur et monolithique de la carotte envahir votre esprit. Ignorez toute conversation superflue : seule la carotte compte.
  4. Entre chaque bouchée
    Posez la fourchette, inspirez profondément, puis reprenez le rituel.

En suivant ce cérémonial, vos convives vivront un moment d’une sophistication inouïe, à la hauteur de la simplicité souveraine de votre salade.

ChatGPT

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