Miklos
« Je donne mon avis non comme bon mais comme mien. » — Michel de Montaigne

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10 septembre 2005

Patagonie

Classé dans : Cinéma, vidéo, Lieux, Littérature — Miklos @ 18:41

C’est enfant que j’avais décidé que je visiterai Ravenne ; mon grand-oncle de médecin me donnait alors les belles publicités qu’il recevait, et parmi elles il y avait des images de mosaïques splendides sur du papier plastique qui reproduisait le relief des tesselles. Le chatoiement des couleurs si vives, les personnages hiératiques drapés d’habits chamarrés et la multitude de plantes et de bêtes fantastiques venant d’un passé si lointain que j’avais peine à me l’imaginer si jeune, ne manquaient pourtant de me parler, de m’appeler : je savais qu’un jour j’irai les voir, elles, pas leurs représentations, ce que je fis bien plus tard : l’adulte émerveillé se souvint attendri de l’émerveillement de l’enfant.

C’est en lisant Le Voyage au centre de la terre que je décidai que j’irais au Snaefellsjökull, non pas pour entrer dans son cratère, mais pour en voir les paysages que Jules Verne avait évoqués, son imagination ayant appelé la mienne. Ce que je vis quand j’arrivai enfin dans ce pays dépassait tout ce dont j’avais pu rêver. Je pus alors reprendre à mon compte ce que relate Axel, arrivé au sommet du volcan avec son oncle le professeur Lidenbrock :

J’occupais le sommet de l’un des deux pics du Sneffels, celui du sud. De là ma vue s’étendait sur la plus grande partie de l’île; l’optique, commune à toutes les grandes hauteurs, en relevait les rivages, tandis que les parties centrales paraissaient s’enfoncer. On eût dit qu’une de ces cartes en relief d’Helbesmer s’étalait sous mes pieds; je voyais les vallées profondes se croiser en tous sens, les précipices se creuser comme des puits, les lacs se changer en étangs, les rivières se faire ruisseaux. Sur ma droite se succédaient les glaciers sans nombre et les pics multipliés, dont quelques-uns s’empanachaient de fumées légères. Les ondulations de ces montagnes infinies, que leurs couches de neige semblaient rendre écumantes, rappelaient à mon souvenir la surface d’une mer agitée. Si je me retournais vers l’ouest, l’Océan s’y développait dans sa majestueuse étendue, comme une continuation de ces sommets moutonneux. Où finissait la terre, où commençaient les flots, mon œil le distinguait à peine.

Je me plongeais ainsi dans cette prestigieuse extase que donnent les hautes cimes, et cette fois, sans vertige, car je m’accoutumais enfin à ces sublimes contemplations. Mes regards éblouis se baignaient dans la transparente irradiation des rayons solaires, j’oubliais qui j’étais, où j’étais, pour vivre de la vie des elfes ou des sylphes, imaginaires habitants de la mythologie scandinave; je m’enivrais de la volupté des hauteurs, sans songer aux abîmes dans lesquels ma destinée allait me plonger avant peu.

Axel aperçoit au loin le Groënland, et moi j’y suis allé. Plus tard, je vis le merveilleux film Cold Fever, tourné dans une Islande réelle et fantasmatique, et j’y retrouvai ce que j’y avais ressenti. L’appel de ces contrées ne s’est pas tu.

Mais pourquoi diantre les espaces infinis de la Patagonie n’ont-ils de cesse de me faire rêver ? Avant même que je ne n’en aie lu des descriptions ou les aie vus en photo ou au cinéma, j’explorais ce pays du bout du monde en imagination. Puis une amie, à laquelle j’en avais parlé, m’offrit un jour le récit mythique de la traversée de la Patagonie que Bruce Chatwin avait effectué dans les années 70, à la recherche d’un brontozaure dont le cousin de sa grand-mère aurait trouvé un bout d’os : reportage ethnographique, fiction, autobiographie, essai, racontars et commérages, ce texte en mosaïque donne une image étonnante de cet univers lunaire à la De Chirico, habité de personnages hauts en couleur, de laissés pour compte de la civilisation en mouvement, vivant pour certains dans un autre temps avec des souvenirs préservés au formol. Sa lecture — passionnante — ajusta quelque peu l’image idéalisée que je m’en était fait… c’était loin d’être un paradis sur terre, c’est un pays dur et Chatwin n’est pas un tendre — il observe bien et décrit merveilleusement mais rarement avec sympathie — mais il n’empêche : j’ajustai mon rêve à cette réalité que je commençai à percevoir, sans cesser d’en être fasciné. Plus tard, je vis Historias minimas de Carlos Sorín, qui décrit avec un regard tendre, perspicace et discret — essentiel, sans fanfreluches cinématographiques ni ratiocinations psychologiques — la recherche de trois personnages qui les mène à traverser le pays, et qui finiront pas se croiser. Au-delà de l’aspect profondément humain et touchant du film, je pus alors voir enfin, pour la première fois, ces espaces, plaines d’herbe rase s’étendant à perte de vue sous un ciel parfois d’un bleu trop parfait parfois couvert de nuages offrant un complément de drame à cette terre de la solitude de l’homme.

Aujourd’hui, j’ai vu Bombón — El Perro (Bombon le chien) ; je ne savais pas que le film avait été tourné en Patagonie ni que le réalisateur en était celui du film dont je viens de parler. Dès les premières images, je fus frappé derechef par les espaces finalement sublimes de cette région, par le regard tendre et discret de la caméra, parfois doucement ironique et jamais pathétique ou cruel (à l’inverse de celui de Chatwin) et par l’histoire si humaine, celle de l’amitié d’un homme et d’un chien, celle de la découverte de la sexualité (comme l’était aussi le film précédent, mais si différemment…), un road movie dans ce pays où l’on ne peut qu’errer ou être figé tel une momie dans le désert. Le réalisateur en dit d’ailleurs l’essentiel :

Bombon el perro s’inscrit dans la continuité de mon précédent film Historias minimas. J’ai en effet repris des personnages simples, traités de façon minimaliste et interprétés par des non-acteurs (…) En réalité, les personnages simples n’existent pas : l’univers intérieur du paysan le plus humble est aussi insondable que celui du professeur de philosophie. La seule différence est que ce dernier réfléchit et communique essentiellement par la parole alors que le premier, plus élémentaire, le fait à travers des gestes et des silences. J’ai toujours préféré le gestuel au textuel au cinéma. Un regard, un silence, un imperceptible rictus deviné sur un gros plan, exprime bien davantage que toutes les rhétoriques. Et c’est ce qui se produit avec les personnages « simples » : il faut lire dans les yeux. Je crois que c’est là que le cinéma assume le grand héritage de la peinture.

Il suffit de voir comment la caméra observe les visages burinés de ces personnages pudiques de leurs émotions — les hommes comme le chien —, si loin du pathos, quand, par exemple, l’un d’eux aperçoit quelque chose qui l’interpelle : c’est lui sur lequel la caméra s’attarde, sur « un regard, un silence »… Allez voir ce film. Moi, j’irai en Patagonie.

31 août 2005

America, America

Classé dans : Lieux — Miklos @ 19:44

Extrait d’un entretien que Gore Vidal1 a donné à Lila Azam Zanganeh (Le Monde, aujourd’hui):

Q : Dans cent ans, qu’aimeriez-vous qu’ils [les américains] lisent : vos romans, vos pamphlets ?

R : L’alphabet ! Je veux simplement qu’ils soient en mesure de lire l’alphabet. Je ne suis pas très ambitieux.

Extrait d’une conversation entre collègues, aujourd’hui :

Fabulous2 : non, tu t’imagines le désastre en Louisiane ? Il y en a beaucoup qui ont perdu tous leurs disques durs et même leurs ordinateurs !

Miklos3 : et ceux qui ont perdu leur vie, leur maison, leur nourriture… ? C’est pas un peu plus terrible ?

Pierrot Lunaire4 : tu te rends compte, et moi qui n’en avais pas entendu parler jusqu’à aujourd’hui, c’est fou comme on peut passer à côté de certaines choses !


1 Auteur d’un des premiers romans américains ouvertement homosexuels, The City and the Pillar (1948) et de bien d’autres romans et essais plus intéressants — tels Myra Breckindrige — et souvent polémiques et critiques du conformisme et de l’expansionnisme américains.
2 Jeune américaine hyper-technocâblée.
3 Moi, scié.
4 Jeune français dégingandé intelligent et planant.

29 août 2005

Un autre Marais

Classé dans : Lieux, Shoah — Miklos @ 20:59

Samedi s’est achevée l’exposition Du Refuge au piège : les juifs dans le Marais qui se tenait depuis mai à l’Hôtel de Ville de Paris. À travers un ensemble très bien choisi et présenté de documents d’époque — textes, documents administratifs, photos, objets — et d’entretiens filmés, cette exposition décrit d’abord brièvement l’histoire de cette communauté très ancienne, puisque présente depuis le Moyen Âge1 et déjà sujette à des persécutions2 depuis lors jusqu’à l’Affaire Dreyfus (1894). Tant bien que mal, une communauté s’est développée à Paris, et les photos de la première moitié du XXe s. illustrent sa variété et sa vitalité dans ce quartier du Marais : métiers de rue et petits commerces (brocanteurs, casquettiers, tailleurs, coiffeurs, épiciers…), écoles, lieux de culte…

Ce petit monde pauvre mais dynamique et solidaire vivait souvent dans une sombre misère dans des lieux tels que l’îlot insalubre n° 16, devenu si tristement célèbre durant l’occupation : c’est alors qu’ont lieu qu’aryanisation économique et spoliations, puis rafles, exécutions (fusillés, comme Samuel Tyszelman, dit Titi, âgé de 17 ans, pour avoir manifesté3 ; ou massacrés comme cette résistante « achevée à la pelle »), déportations et exterminations — illustrées par des documents administratifs d’époque, glaçants par leur objectivité férocement insensible ; leur choix judicieux alterne documents de portée générale et cas individuels, comme ceux des 112 locataires (dont 40 enfants) du 10-12 rue des Deux-Ponts, raflés et déportés à Auschwitz en 1942.

L’exposition se termine par quelques documents illustrant le retour des survivants et leur accueil à l’Hôtel Lutecia, où, comme le relate l’un d’eux, ils dormirent par terre, le lit étant trop mou, ce qui peut paraître drôle tant que l’on n’a pas vu les châlits dans les camps. Les témoignages audiovisuels sont particulièrement remarquables, autant par leur contenu que leur sobriété : aucun effet de caméra, qui reste fixée, comme fascinée, sur l’interviewé ; aucun effet de dramatisation dans les témoignages qu’ils apportent, même dans les épisodes les plus dramatiques et déchirants : séparation des parents, arrestation ou déportation, survie dans les camps de concentration, marches forcées…

Il en ressort, finalement, une humanité sans borne qui ne peut que donner de l’espoir en l’être humain : Samuel Adoner parle ainsi de l’entraide sans faille avec trois autres déportés, avec lesquels il se partageait le moindre croûton de pain ; Lucien Finel décrit ses pérégrinations, adolescent, pour retrouver son père pris dans une rafle, et qu’il a pu revoir pour une dernière heure, au camp de Beaume-La-Rolande grâce à l’indulgence d’un gardien ; Adi Steg relate le dévouement citoyen des « maîtres d’école », qui aidaient les jeunes immigrés arrivés sans connaître un traître mot de français à pouvoir le parler trois mois plus tard… Dévouement d’ailleurs qu’a illustré, au plus haut point, Joseph Migneret, directeur de l’école des Hospitalières Saint-Gervais, qui portait une attention individuelle à chacun de ses élèves ; il a tenté de les protéger durant la guerre, jusqu’à en cacher chez lui, et est mort peu après la fin de la guerre, « de tristesse au constat de ce qui a été fait à ses élèves », dit l’un de ceux qui ont survécu.

Un ouvrage, édité par Jean-Pierre Azéma, commissaire de l’exposition, a été publié à son occasion : Vivre et survivre dans le Marais. Au cœur de Paris du Moyen Âge à nos jours. Il comprend de nombreux textes d’historiens et de spécialistes qui décrivent les avatars de ce quartier, sans oublier « La place des gays » (par Laurent Villate)

À lire :

  • Rapports sur la spoliation immobilière de la Ville de Paris
  • Rapport de la commission Mattéoli sur la spoliation des Juifs de France
  • Le Marais du moyen âge au quartier gay, dossier du Nouvel Observateur

  • 1 Au VIe siècle, une communauté juive a prospéré à Paris. Une synagogue a été construite sur l’Île de la Cité. Détruite postérieurement, une église a été érigée à sa place.

    2 Expulsions en 1182, 1253, 1306, 1394 (qui ne fut annulée que durant la Révolution française)… accompagnées de spoliations ; brûlement public du Talmud en 1244 ; accusation de meurtre rituel en 1290 encore véhiculée au début du XXe s… Les commissariats aux Juifs ne sont d’ailleurs pas une invention de Vichy, comme le montre entre autre un acte datant de 1379.

    3 Vengé par le colonel Fabien, dans l’attentat au métro Barbès.

    27 août 2005

    Souvenirs d’Italie : Venise

    Classé dans : Lieux, Littérature — Miklos @ 0:08

    Dans Venise la rouge,
    Pas un bateau qui bouge;
    Pas un pêcheur dans l’eau,
    Pas un falot.
    Seul, assis à la grève,
    Le grand lion soulève,
    Sur l’horizon serein,
    Son pied d’airain.
    Autour de lui, par groupes,
    Navires et chaloupes,
    Pareils à des hérons
    Couchés en ronds,
    Dorment sur l’eau qui fume,
    Et croisent dans la brume,
    En légers tourbillons,
    Leurs pavillons.
    La lune qui s’efface
    Couvre son front qui passe
    D’un nuage étoilé
    Demi-voilé.
    Ainsi, la dame abbesse
    De Sainte-Croix rabaisse
    Sa cape aux larges plis
    Sur son surplis.
    Et les palais antiques,
    Et les graves portiques,
    Et les blancs escaliers.
    Des chevaliers,
    Et les ponts, et les rues,
    Et les mornes statues,
    Et le golfe mouvant
    Qui tremble au vent,
    Tout se tait, fors les gardes
    Aux longues hallebardes,
    Qui veillent aux créneaux
    Des arsenaux. […]
    Alfred de Musset

    25 août 2005

    Souvenirs d’Italie : les Dolomites

    Classé dans : Danse, Lieux, Littérature — Miklos @ 0:08

    Le comté de Cournouailles a inspiré de grands écrivains britanniques, à l’instar de Tennyson, Dickens, Swindburne ou Hardy. Mais bien plus que la côte splendide ou les villages pittoresques, ce sont ses landes — et celles du comté de Devon voisin1 — baignant dans une atmosphère de mystère parfois inquiétant, qui ont nourri l’imaginaire littéraire.

    Nul mieux que Daphné du Maurier, qui a longtemps vécu en Cornouailles, n’a su évoquer ce sentiment d’étrangeté insidieuse, de menace diffuse, de peur larvée dans des nouvelles ou des romans qui ont cette région pour cadre (Hitchcock a su en illustrer certains de façon magistrale) : Rebecca2, Frenchman’s Creek, Jamaica Inn ou The House on the Strand.

    D’autres œuvres de Daphné du Maurier sont imprégnées de cette atmosphère : le recueil de nouvelles Les Oiseaux, dont le récit éponyme a été tourné en film par Hitchcock3 qui n’a pas manqué de terroriser des générations d’adolescents, comprend d’autres textes, moins connus mais non moins impressionnants.

    C’est en apercevant les cimes des Dolomites, en Italie du nord, pour la première fois cet été, que je me suis souvenu d’une autre des nouvelles de ce recueil, Monte Verità, qui décrit la fascination et l’exaltation qu’inspire une chaîne de montagnes très particulière « quelque part en Europe » sur les protagonistes. Malgré les nombreuses années qui s’étaient écoulées depuis que je l’avais lue et relue, j’ai été saisi par la similitude entre la description qu’avait fait l’auteur dans ce texte merveilleux du lieu et de son impact sur les personnages avec ce que je voyais maintenant, et le sentiment que j’ai ressenti à la vue de ces pinacles et ces aiguilles dentelées et découpées de façon incroyable, couronnant des pans de roche gris pâle qui s’élancent à la verticale vers un ciel d’un bleu irréel, froid et indifférent ou parcouru de nuages dessinant une scène dramatique faisant écho à la splendeur austère de ces crêtes au profil de Savonarole.

    Le nom de Monte Verità n’est pas fortuit ou uniquement une invention de romancier. C’est celui qui a été donné à une colline au-dessus d’Ascona, au début du XXe s., à la suite de l’arrivée dans la région d’une petite communauté d’intellectuels qui souhaitait fuir le monde moderne et se créer un monde à part, basé sur la liberté, la simplicité, la communauté de biens, la symbiose avec la nature : naturalisme, nourriture végétarienne, rejet de l’autorité sociale, politique, financière, religieuse, morale. Hippies avant l’heure, ils créèrent une communauté qui alterna entre des tendances baba-cool, intellectuelles et sectaires. Pendant un demi-siècle, quelques grandes figures de l’intelligentsia européenne se rencontrent à Monte Verità ; Carl Jung, Erich Maria Remarque, Hermann Hesse, Paul Klee, El Lissitzky…

    Un documentaire d’Henry Colomer, diffusé sur Arte à plusieurs reprises, en isole quatre : le psychanalyste Otto Gross (pionnier de la révolution sexuelle), le « poète aux pieds nus » Gusto Gräser (qui inspira les vagabonds de Hermann Hesse), le chorégraphe Rudolf von Laban (rénovateur de la danse moderne) et l’écrivain Erich Mühsam (figure de proue de la révolution allemande de 1918). Les destins hors du commun de ces quatre individus dévoileront l’ambiguïté du projet utopique qui les avait réunis. Vêtus de peaux de bête, Greser divague dans Munich bombardé, Gross meurt à Berlin en clochard anonyme, Mühsam succombe sous la torture nazie tandis que von Laban prête allégeance à Goebbels et devient chef des ballets allemands4. L’adoration du soleil et des danses dans les prés sont bien loin: l’histoire a rattrapé ceux qui avaient cru pouvoir l’oublier, ou la transformer. Ces destinées croisées, racontées grâce à un important gisement d’archives, montrent comment se trament les thèmes de la révolte et du destin. Monte Verità est une aventure révélatrice des rêves et des cauchemars qui sont les nôtres.5

    Ceux qui liront le récit de Daphné du Maurier ne pourront manquer de faire le rapprochement. C’est celui que j’ai fait pendant les jours que j’ai passés dans ce massif, alternant entre l’exaltation procurée par ces sommets inhumains et le calme émerveillé à la vue des splendides prairies verdoyantes et des forêts sombres qui s’étendaient au-dessous.


    1 C’est dans les landes de Dartmoor, site d’une sombre prison créée durant les guerres napoléonniennes et que la légende dit fréquentées par un cavalier sans tête, que se tient l’intrigue du Chien des Baskerville, d’Arthur Conan Doyle.
    2 Dont la toute première phrase est l’une des plus belles de la littérature : « La nuit dernière, j’ai rêvé que je retournais à Manderley… ».
    3 Je me souviens encore de la gène que j’ai éprouvée, pendant longtemps après l’avoir vu, en voyant des oiseaux posés sur des fils électriques longeant une route que j’empruntais.
    4 Tandis que son élève, Mary Wigman, deviendra une danseuse célèbre, puis chorégraphe et professeur de danse, dont l’école sera fermée par les nazis, puis, rouverte après la guerre, un grand centre de danse moderne qui inspirera la danse contemporaine.
    5 Source : Arte.

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