Miklos
« Je donne mon avis non comme bon mais comme mien. » — Michel de Montaigne

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31 mai 2010

Vie privée, vie publique

Classé dans : Actualité, Progrès, Sciences, techniques, Société — Miklos @ 23:10

« …le Web est un “espace paradoxal” désincarné, en mutation permanente, qui abolit le temps et la dis­tance, mettant sur le même plan les millions de docu­ments qui s’y trouvent. » — Michel Fingerhut, « Le site Web de la bibliothèque consi­déré comme un espace », in Bulletin des biblio­thèques de France, t. 45, n° 3, mai 2000.

Un demi-milliard de personnes ont dévoilé leurs informations personnelles (en toute confiance) à Mark Zuckerberg. Après qu’il ait fourni temporairement le moyen à chacune de ces personnes de consulter les échanges personnels des autres (en toute discrétion), il a décidé de partager (en toute confidentialité) cette manne juteuse d’informations avec ses potes Steve Balmer, Joe Kennedy et Jeremy Stoppelman. C’est ainsi que les données d’addicts de Facebook se retrouveront dans Microsoft Docs, Pandora et Yelp.

L’indignation générale, ou plutôt mondiale au vu des chiffres, a été immédiate, virale. Quel scandale ! Une campagne appelle les usagers de Facebook à effacer leur profil et à quitter la plate-forme dangereuse – il ne s’agit pas de celle de BP – aujourd’hui même (à cette heure, 0,006% ont annoncé leur intention de le faire). Zuckerberg reconnaît que les règles de (non-)respect de la vie privée par sa créature doivent être ajustées (ce qui est d’ailleurs le cas périodiquement, sans que les usagers en comprennent toujours la portée).

Facebook est loin d’être le seul géant à s’intéresser de près à ce que nous faisons. Ainsi, les données – nom de compte, adresse de l’ordinateur – de toute personne qui visionne des vidéos sur YouTube sont transmises à sa maison-mère… Google. Qui capte le contenu des échanges passant sur les réseaux Wifi non cryptés (c’est une erreur), et dont les logiciels analysent les courriers hébergés sur sa plate-forme Gmail (pour nous fournir une publicité mieux ciblée) et corrèlent l’historique des recherches et des clics que l’on effectue dans son moteur de recherche. Etc. Cette activité qu’on croyait réservé à Sam Waters, la belle et torturée profileuse de la série quasi éponyme, voilà qu’on la constate dans la vraie vie : sur l’internet.

Car pour un nombre toujours croissant de personnes, c’est là que se passe la vie, privée comme publique : du journal intime via l’échange amical à la drague invétérée, de la recherche d’emploi via les communications professionnelles à la publication savante. À la différence du monde bassement matériel dans lequel nos corps vivent encore, dans le virtuel il n’y a ni distance ni temporalité, ni murs ni frontières : ici, ce qui se fait dans une chambre close a peu de probabilité d’être vu dans le bureau, là toute information est à un clic de toute autre information et la chance de corréler les deux est plus que probable. Il suffit pour cela d’un moteur de recherche qui indexe l’une et l’autre, un moteur universel, qui « organise toute l’information du monde ».

C’est ainsi qu’un détail du CV d’un jeune « consultant indépendant en communication » sérieux et présentant bien – appelons-le Thomas – a permis de trouver d’une part le site de l’entreprise pour laquelle il effectue ces prestations (et donc pas si indépendamment que cela), et un autre, de petites annonces, dans lequel il en propose d’un autre genre, ceux d’escort boy sous le nom de Nick où il se présente bien plus légèrement vêtu (après tout, c’est aussi une forme de communication).

Il se peut que Thomas n’ait cure de cette possible mise en rapport et de ses conséquences éventuelles. En voici une : en 2007, un enseignant de la banlieue de Rouen s’est trouvé muté à l’insu de son plein gré pour avoir fait figurer sur un site de rencontres gay une image de lui où on le voit nu de dos (à l’instar de Nick). En voilà une autre : en 2008, trois salariés ont été licenciés pour propos critiques à l’encontre de leur employeur tenus sur Facebook. Dans l’un et l’autre cas, il s’agissait en dernier lieu de dénonciations, mais ceci ne fait qu’illustrer la porosité, voire la transparence totale entre privé et public.

Les conséquences à long terme de ces mises en ligne sont-elles si prévisibles que cela ? Il faut le savoir : tout ce qu’on écrit sur l’internet, que ce soit dans des pages personnelles ou professionnelles, dans des forums, des blogs ou des sites de chat, a vocation à y rester longtemps, très longtemps, d’une façon ou d’une autre. C’est ainsi que les forums Usenet des années 1980, dont les messages devaient s’effacer en quelques semaines après publication, sont archivés à jamais chez Google. C’est ainsi que l’on retrouve dans le cache de son moteur des petites annonces, bien qu’elles aient été effacées du site où elles étaient publiées. Une information « coquine » mise en ligne par un adolescent peut se retourner contre lui adulte, bien plus tard. L’internet n’oublie ni n’amnistie.

C’est pourquoi il est judicieux de suivre – en l’adaptant au médium – le proverbe : il faut sept fois tourner sa langue dans sa bouche avant de parler, et ne pas oublier que si verba volant, scripta manent.

30 mai 2010

La modération du Monde à la 1984

Classé dans : Actualité, Médias — Miklos @ 0:28

Les lecteurs du Monde en ligne – comme ceux d’autres périodiques – ont la possibilité de commenter certains articles (d’autres ne sont pas ouverts aux réactions, sans doute pour éviter des polémiques sanglantes). Ces commentaires n’apparaissent pas en ligne sitôt écrits, ils sont d’abord « modérés » (comme on dit en franglais).

Il me semblait jusqu’ici que le sort d’un commentaire était d’être publié ou non. Je viens de constater qu’il en a un troisième, celui d’être publié après modification par le modé­rateur, sans avoir demandé l’autorisation de son auteur (qui signe le com­men­taire) ni mentionner que le texte en question a été modifié par une tierce partie.

En l’espèce, il s’agit d’un commentaire attaché à l’article Quelques heures suffisent au harcè­lement moral, selon la Cour de cassation ; il visait à répondre à un commentateur précédent, et disait :

@ jf berthe : entre « contrainte » (votre problème) et « maltraité, mis à l’écart, rétrogradé, dénigré et déchu de quelques responsabilités antérieures » (celle du plaignant) il y a un monde, non ? Votre psychisme est effectivement atteint.

La dernière phrase (citée ici de mémoire, on n’en a pas d’archives) reprenait celle du commentateur en question pour lui retourner sa dérision très mal placée. La modé­ration l’a tout simplement supprimée de la version qu’elle a décidé de publier, sans en changer le nom de l’auteur signataire, comme on peut le constater ci-dessous.

Or les « règles de conduite » imposées par Le Monde à ses commentateurs ne mentionnent que « En réagissant à cette information, vous autorisez la publi­cation de votre contribution, en ligne et dans les pages du Monde », et non pas l’autorisation de modifier la contribution. Le Monde, lui, serait-il dispensé de suivre la règle de conduite qui consiste à respecter le droit moral de l’auteur ?

28 mai 2010

Brève histoire d’un carrefour

Classé dans : Histoire, Lieux, Photographie — Miklos @ 0:07

Beaubourg (rue) ; elle commence rue Simon-Lefranc, et finit rues Michel-le-Comte et Grenier-Saint-Lazare (…). Cette rue fut ouverte au milieu d’un bourg nommé le Beau-Bourg, renfermé dans Paris par l’enceinte de Philippe-Auguste. Dans l’origine, cette muraille la coupait en deux parties qui communiquaient de l’une à l’autre par une poterne ou porte. La partie renfermée dans la ville s’appelait rue de la Poterne ; celle qui était en dehors portait le nom de rue Outre-la-Poterne-Nicolas-Hydron.

Transnonnain (rue) ; elle commence rues Grenier-Saint-Lazare et Michel-le- Comte, et finit rue au Maire. (…) C’est une des premières rues que l’on ouvrit hors de l’enceinte de Philippe-Auguste. On la nomma d’abord rue de Châlons. Les évêques de cette ville y avaient leur hôtel. Le grand nombre de filles publiques qui habitaient cette rue lui fit donner, par tradition populaire, les noms de Trousse-Nonnains, Trace-put[ain], Tasse-Nonnain, et enfin, Transnonnain. On y remarquait jadis le couvent des Carmélites. Au coin de cette rue et de celle de Montmorency est le théâtre Doyen, le spectacle bourgeois le plus ancien de Paris.

Antony Béraud et P. Dufey, Dic­tion­naire historique de Paris. À Paris, chez les marchands de nou­veautés. 1832.

Nonne, Nonnette, Nonnain. Noms donnés autrefois aux Religieuses, & employés encore dans le style badin.

M. l’Abbé Roubaud, Nouveaux synonymes françois. À Liège. 1786.

Doyen (Théâtre), spectacle de société qui portait le nom de son fondateur. Doyen était un menuisier, qui peu d’années avant la révolution de 1789 fit construire, dans la rue Notre-Dame-de-Nazareth, un petit théâtre, qu’il louait à des amateurs pour des représentations dramatiques. En 1791 il céda sa salle à une entreprise qui voulait en faire un spectacle élémentaire et moral. La troupe était composée de jeunes gens, et l’orchestre formé d’artistes distingués. L’entrepreneur était un ancien officier de cavalerie ; mais la mauvaise gestion de ses deux associés et la pauvreté de son répertoire, dont une mauvaise pièce, intitulée La Boutique du Perruquier, était le chef-d’œuvre, le forcèrent de fermer boutique au bout de deux mois. Doyen reprit sa salle, qu’il agrandit et embellit pour les sociétés particulières. Il procurait des acteurs aux troupes d’amateurs qui n’étaient pas complètes, et au besoin il se chargeait d’un rôle, qu’il jouait toujours très-convenablement. Joignant l’exemple au précepte, il dirigeait les décorations, le jeu scénique, et son expérience était aussi utile que ses talents aux comédiens bourgeois qui venaient s’amuser et s’essayer sur son théâtre. Doyen était justement considéré pour son désintéressement et sa probité. Le prix du loyer de sa salle, y compris l’éclairage et le chauffage, était modique, et supporté par les amateurs, en proportion de l’importance des rôles dont chacun d’eux était chargé. De cette école sont sortis plusieurs bons acteurs et chanteurs pour la tragédie, la comédie et l’opéra. Il suffit de citer Picard, Arnal, etc.

La construction de la synagogue israélite, rue de Nazareth, obligea, vers 1815, Doyen à transporter sa salle rue Transnonain. Il continuait de la louer deux ou trois fois la semaine à des sociétés particulières, lorsqu’un arrêté du ministre Corbière prohiba, en avril 1824, tous les théâtres bourgeois où l’on vendait des billets au profit des amateurs qui y jouaient. Malgré de nombreuses réclamations, l’excellence bretonne ne voulut, dans son entêtement, faire aucune exception en faveur de Doyen. Celui-ci trouva plus d’indulgence en 1828 de la part du cabinet Martignac ; mais l’année suivante, sous le ministre La Bourdonnais, il fut assigné en police correctionnelle comme entrepreneur d’un théâtre sans autorisation. Doyen intéressa ses juges et son auditoire par la franchise de ses réponses et par ses cheveux blancs. Il fut acquitté, et la cour royale confirma ce jugement le 22 octobre suivant. Deux ans après environ, il mourait, plus qu’octogénaire, n’ayant pas eu la douleur de voir sa maison envahie et une partie de sa famille massacrée par suite des événements d’avril 1834. — H. Audiffret.

M. W. Duckett (ed.), Dictionnaire de la conversation et de la lecture, inventaire raisonné des notions générales les plus indispensables à tous. Paris, 1854.

26 mai 2010

Life in Hell: les petits hommes verts

Classé dans : Littérature — Miklos @ 23:50

Vive Henri-Quatre !
Vive ce roi vaillant !
Ce diable à quatre
A le triple talent
De boire et de battre
Et d’être un vert-galant.

Charles Collé, La partie de chasse de Henri IV, comédie en trois actes et en prose. À Paris, chez Delalain, 1783.

Germain-l’Auxerrois (rue St.-). (…) La proximité de la rivière a fixé dans cette rue beaucoup de teinturiers. Une aventure arrivée à une jolie femme de ce quartier a fourni dans le temps le sujet d’un grand nombre de chansons. Un teinturier avait surpris auprès de sa femme un abbé en chemise ; aidé de trois de ses ouvriers, il lui fit quitter ce dernier vêtement, et le plongea dans une chaudière remplie de couleur verte. Jamais le malheureux abbé ne put parvenir à faire disparaître cette couleur. Il ne survécut que deux ans à cette funeste aventure.

Antony Béraud et P. Dufey, Dictionnaire historique de Paris. Paris, chez J.-N. Barba, cour des fontaines, n° 7. 1828.

En arrivant à Lisieux, nous demandâmes si la ville était privée de spectacle ; mais l’aubergiste nous dit que, depuis trois jours, on avait l’homme vert qui faisait fureur, et qui précisément, demeurait dans son auberge.

— Qu’est-ce que l’homme vert ?

— C’est un très bel homme, de la couleur que je vous dit, et qui arrive du cap Vert ou des îles Canaries.

— Pourrions-nous le voir ?

— Oui, en payant ; il joue la comédie tous les soirs.

— Diable ! et nous qui venions pour la jouer aussi.

Il restera tant qu’il fera de l’argent.

— Et pourrait-on lui parler, à cet homme vert ?

— Tenez, le voilà qui descend pour dîner.

En effet, nous vîmes arriver un homme parfaitement vert et luisant…

Mémoires de Mlle Flore, artiste du théâtre des Variétés. Paris, au comptoir des imprimeurs-unis. 1845.

« Je voudrais bien demander », recommença Lady Joan, « comment vous expliqueriez le nom de l’auberge appelée L’homme Vert, que vous apercevez derrière ces maisons ? »

« Exactement, exactement ! » cria le Prophète de la Lune dans un état d’excitation presque folle, « le chercheur de vérité ne pourrait sans doute pas découvrir un plus parfait exemple de nos principes. Mes zamis, comment pourrait-il y avoir un homme vert ? Vous connaissez l’herbe verte, les feuilles vertes, le fromage vert, la chartreuse verte. Je vous demande si l’un de vous, un seul, si vaste que soit le cercle de ses relations, a jamais été mis en rapport avec un homme vert. Sûrement, sûrement, c’est évident mes zamis, il s’agit là d’une version imparfaite, mutilée, des mots originels. Qu’y a-t-il de plus clair que ceci : le mot, l’expression d’origine, l’expression raisonnable, l’expression hautement historique, c’était “le grand homme au turban vert”, par allusion à l’uniforme bien connu des descendants du Prophète… “Turban” est sûrement l’espèce de mot, exactement l’espèce de mot étranger et non familier, qui pouvait aisément être escamoté, et définitivement supprimé. »

« Il existe pourtant », dit Lady Joan fermement, « une légende locale selon laquelle un héros magnifique apprenant qu’on avait insulté la couleur tenue pour sacrée dans son île sainte, répondit en la répandant effectivement sur son ennemi. »

« Légende ! Fable ! », hurlait l’homme en fez non sans une nouvelle, rayonnante, et méthodique extension des mains. « Il n’est pas évident qu’aucune chose de cette sorte soit réellement arrivée. »

« Oh si, c’est arrivé vraiment »›, dit doucement la jeune femme. « Il y a peu de choses réconfortantes dans ce monde ; il y en a quelques-unes. Oh, c’est vraiment arrivé », et prenant gracieusement congé de l’assemblée, elle reprit sa promenade plutôt distraire sur la jetée.

G. K. Chesterton, L’Auberge volante. Trad. Pierre Boutang. Éds. l’Âge d’Homme, Lausanne, 1990.

Le combat entre la nature et l’homme prit fin au haut Moyen âge, tandis que les bois reprenaient leurs droits sur les routes et les palais Romains. Ces bois étaient la demeure de l’Homme Vert, dont le visage couvert de lichen vous observe fixement du haut d’un renflement de toit de l’église. L’Homme Vert se déplace lentement comme le paresseux, recouvert d’algues vertes.

Derek Jarman, « La Main Verte », in Chroma : un livre de couleurs. Trad. Jean-Baptiste Mellet. Éds. de l’Éclat. Paris-Tel Aviv, 2003.

On désigne souvent les pilotes de soucoupes et les Martiens sous l’expression de petits hommes verts, little green men en anglais. D’où vient cette expression ? Quand passe-t-elle dans le langage soucoupique ?

L’expression vient de la science-fiction, puis passe dans le langage courant au milieu des années 1950. Commençons par l’origine du terme dans la science-fiction. Dans A Princess of Mars, le célèbre roman d’Edgar Rice Burroughs paru en 1912, la planète Mars est peuplée par des créatures géantes au corps vert et par un peuple d’humains, dont la belle Dejah Thoris, la princesse de Mars.

Avec l’arrivée des soucoupes, on change de registre, les Martiens verts passent à la rubrique des faits-divers. Au cours de l’été 1947, une série d’articles parus dans la presse quotidienne décrit le faux enlèvement d’un journaliste, Hal Boyle, par des « green men » venus de Mars qui le prennent pour Orson Welles. Dans un article paru en mai 1954 dans le magazine True, le capitaine Edward J. Ruppelt, qui dirigea en 1951-52 le Project Blue Book, le programme d’enquête officiel sur les ovnis de l’US Air Force, évoque une rumeur selon laquelle l’armée détiendrait les corps de pilotes de soucoupes : « Le projet à Dayton possède des pièces remplies de petits hommes (little men), conservés dans l’alcool. Ils ont atterri dans le Colorado, ou dans l’Arizona à moins que ce ne soit dans l’Oregon et le fait de respirer notre oxygène les a tués. Habituellement, les petits hommes sont verts, mais certains auraient viré au marron cramoisi quand notre atmosphère transforma leur soucoupe en grille-pain incandescent. » La couleur verte est donc attribuée aux extraterrestres, mais on ne trouve pas pour autant l’expression little green men sous la plume des spécialistes des ovnis. La situation va rapidement évoluer entre septembre 1954 et août 1955.

En septembre 1954, Astounding Science-Fiction publie Martians Go Home de Fredric Brown, où l’on retrouve à la fois Mars, l’expression exacte, et la représentation des petits hommes verts. Le récit de Fredric Brown va connaître un succès phénoménal. Toutefois, on est encore dans la science-fiction.

Quelques mois plus tard, un autre événement survient, qui n’a plus rien a voir avec la SF : en août 1955, des gnomes phosphorescents d’un mètre de haut, avec de grandes oreilles pointues et des yeux immenses débarquent dans la cour de la ferme de la famille Sutton à Kelly-Hopkinsville, dans le Kentucky, et sèment la panique pendant toute une nuit… C’est apparemment à cette occasion, dans le contexte soucoupique, que va s’opérer un glissement de l’expression little men vers celle de little green men.

Pierre Lagrange, Hélène Huguet, Sur Mars. EDP Sciences, Les Ulis, 2003.

“Grandma says the fairies are beautiful”, remarked Jamie. “Sometimes I cannot help thinking she believes in them. She dreams of them once in a while,—dreams all about their living in the flowers. She calls them the little green men. I’d like to see a little green man, wouldn’t you?”

Josephine Franklin, Martin. Taggard and Thompson, Boston, 1866.

Jeff et Akbar sont les personnages d’une série de bandes dessinées de Matt Groening, qui est aussi le père de la fameuse – et infâme – famille Simpson.

Un récital franco-yiddish

Classé dans : Actualité, Musique — Miklos @ 20:59

Betty Reicher
samedi 5 juin 2010 à 18h
Théâtre de la Vieille Grille
1 rue du Puits-de-l’Ermite
75005 Paris. M° Monge
 
Réservations : 01 47 07 22 11

Betty Reicher, auteur, compositeur interprète, nous offre un autre récital où ses propres chansons et des chansons yiddish s’entrelacent et racontent.

« Joyeuse, grave, mélancolique. Elle vous emporte. Loin. » (Jean Birenbaum)

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