Pour des enfants juifs assassinés
S’il y a une justice, qu’elle paraisse aussitôt ! |
וְאִם יֶשׁ-צֶדֶק – יוֹפַע מִיָּד! |
Maudit soit celui qui dira : vengeance ! |
וְאָרוּר הָאוֹמֵר: נְקֹם! |
Haïm Nachman Bialik, De la tuerie (extraits), 1903-1904. Trad. adaptée de celle de J. Milbauer. |
חיים נחמן ביאליק, מתוך עַל הַשְּׁחִיטָה, 1903-1904 |
Haïm Nachman Bialik (1873-1934), reconnu comme l’un des plus grands poètes de langue hébraïque, a écrit ce poème en réaction au premier pogrom (1903) de Kichinev (maintenant : Chisinau), ville de Bessarabie. On lui doit un autre poème à propos de cet événement, Dans la ville du massacre (בעיר ההריגה). Cette tuerie (une quarantaine de morts, plus de 500 blessés et de 700 maisons et échoppes détruites et pillées) était due à une (fausse) accusation de meutre rituel à l’encontre des Juifs de la ville. Un autre pogrom y eut lieu deux ans plus tard.
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que de sauvagerie et d horreur l’ homme est vraiment une erreur de la nature
Commentaire par françoise — 20 mars 2012 @ 14:53
La nature est amorale, indifférente.
L’homme a les moyens de choisir de faire le bien comme le mal.
Si l’on y trouve le pire, on trouve aussi, bien heureusement, le meilleur.
L’un ne doit pas occulter l’autre.
Commentaire par Miklos — 20 mars 2012 @ 14:57