Miklos
« Je donne mon avis non comme bon mais comme mien. » — Michel de Montaigne

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21 février 2011

Life in Hell: The Next Generation

Classé dans : Actualité — Miklos @ 10:07

20 novembre 1947

29 juillet 1981

5 avril 2005

29 avril 2011

Jeff et Akbar sont les personnages d’une série de bandes dessinées de Matt Groening, qui est aussi le père de la fameuse – et infâme – famille Simpson.

20 février 2011

L’ère post-Wikileaks, ou, dire tout haut ce que l’on pense tout bas

Classé dans : Actualité, Politique, Société — Miklos @ 23:56

La science diplomatique, malgré son importance, n’a pas été suffisamment cultivée; et si quelques agens politiques se sont livrés aux études qu’elle exige, d’autres se sont jetés dans la carrière, sans connaissances préalables, ou bien, se sont bornés à parcourir très-superficiellement les ouvrages qui traitent du droit des gens, et de l’histoire des négociations auxquelles les principaux événemens politiques ont donné lieu.

C’est une grande erreur de croire qu’il suffit en diplomatie, d’un simple bon sens ; ceux qui le présument, se seront fait illusion en voyant quelques affaires se traiter avec succès par des hommes qui ne se sont pas élevés au-dessus des notions vulgaires ; mais quand les matières se compliquent et que les aperçus deviennent plus fins, il ne suffit plus des simples lumières que fournit le bon sens naturel, pour trouver la solution des questions proposées. On se tromperait également, en pensant qu’on peut se former par la pratique seule. L’agent diplomatique, du moment qu’il entre en fonctions, se trouve aux prises avec les faits et les choses de forme du moment. Il n’a plus guères le temps ni d’étudier, ni de faire de longues recherches pour approfondir les questions. Les faits qui passent sous ses yeux, ne font que charger sa mémoire sans l’éclairer, s’il ignore à quel principe ils se rapportent, et quelles sont les inductions raisonnables qu’il peut en tirer. L’expérience est sans contredit le fruit de la pratique, mais pour qu’on puisse l’utiliser, il faut qu’elle soit appuyée sur la théorie. (pp. 3-4)

L’agent politique représentant au-dehors la vigilance du gouvernement qui l’envoie, sa plus constante occupation doit être d’observer tout ce qui se passe sous ses yeux, de deviner, s’il le peut, ce qu’on lui cache, et de pressentir, autant qu’il est donné à la prudence humaine de le faire, les événemens prochains. (p. 125)

Autant le besoin d’une sage réserve impose à l’agent politique le devoir d’user de discrétion et de circonspection dans tout ce qu’il peut être dans le cas de communiquer à d’autres, autant d’un autre côté la fausseté lui est défendue. Outre que, malgré toutes les précautions, elle finit toujours par être découverte, les hommes qu’elle a abusés, victimes, dans leurs intérêts et dans leur amour propre, d’une confiance trompée, ne la pardonnent jamais. On fait gloire d’ailleurs de traiter avec un homme d’honneur, tandis qu’on se tient toujours en garde contre celui dont la bonne foi est douteuse. (p. 127)

Par suite du principe d’égalité naturelle dont jouissent, les uns envers les autres, tous les états indépendans, nul d’entre eux, quelque puissant qu’il soit, n’a droit de prétendre à des hommages ni à des honneurs particuliers, quoique tous soient autorisés à considérer comme lésion, des démonstrations positives de mépris, et des actes contraires à leur dignité. (p. 184)

Charles de Martens, Guide diplomatique, t. 1. Leipsic, 1832.

13 février 2011

L’homme qui rit et le cheval qui pleure

Classé dans : Littérature, Photographie — Miklos @ 18:22

Je suis l’homme qui rit, il est l’homme qui tue.
— Victor Hugo, Le Roi s’amuse,
II:1. 1832.

Écrire n’est rien, vendre ses livres est tout.
Être compris n’est rien, être lu est tout.
— Mario Aris et Le Guillois, L’Homme qui ri…gole. Bruxelles, 1869.

Tout le monde a lu a entendu parler de L’Homme qui rit de Victor Hugo. L’homme en question est Gwynplaine, mutilé enfant par les Comprachicos ; il s’appelle en fait Fermain Clancharlie, il est le fils naturel (et légitime) du baron Linnœus et le demi-frère de Lord David Dirry-Moir. Sauvé par Homo (contrairement aux apparences, il s’agit d’un loup), il rejoindra Dea qui meurt d’émotion dans ses bras, suite à quoi il se noie. Pas très rigolo malgré le titre (qui fait écho au vers d’une pièce qu’Hugo avait écrite 37 ans auparavant) mais très compliqué.

Bien qu’écrit principalement à Guernesey où Hugo était en exil, ce roman a été commencé et terminé à Bruxelles, ville où paraîtra la même année (1869) L’Homme qui ri…gole, sous-titré (pour ceux qui n’auraient ni entendu parler de, ni a fortiori lu, la dite œuvre d’Hugo) Parodie de L’Homme qui rit de Victor Hugo. Dès l’ouverture, le ton est donné :

Hugo

Aris et Le Guillois

De l’Angleterre tout est grand, même ce qui n’est pas bon, même l’oligarchie. (…)

Ursus et Homo étaient liés d’une amitié étroite. Ursus était un homme, Homo était un loup. Leurs humeurs s’étaient convenues. C’était l’homme qui avait baptisé le loup. (…) L’association de cet homme et de ce loup profitait aux foires, aux fêtes de paroisse, aux coins de rues où les passants s’attroupent, et au besoin qu’éprouve partout le peuple d’écouter des sornettes et d’acheter de l’orviétan. Ce loup, docile et gracieusement subalterne, était agréable à la foule.

L’île était immense dans sa petitesse. L’homme aussi. Le caniche aussi.

L’homme s’appelait le père Ustus.

Le caniche s’appelait l’Agneau.

C’était l’homme qui avait ondoyé le caniche : leurs humeurs, les foires, les boniments, la grosse-caisse, la littérature et l’orviétan le voulaient ainsi.

L’Agneau était féroce comme un tigre et doux comme un mouton, simple et grandiose, subalterne et lettré. L’homme aussi.

Pour ceux qui voudraient éviter de (re)lire les quelque 653 pages du roman de Victor Hugo, ils peuvent se contenter des 93 (aucune allusion) de la parodie belge voire uniquement de sa préface dont on a donné la chute (toujours si actuelle) en exergue.

Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à notre cheval et à d’autres animaux d’ailleurs. Tout le monde a vu a entendu parler des larmes du crocodile, mais qu’en est-il de celles des autres animaux ? Dans sa Naturalis Historia (Histoire naturelle), Pline l’Ancien écrit :

Creditum est a moriente humum morderi, lacrymamque leto dari. (8.157)

que Louis Poinsinet de Sivry traduit ainsi :

On a cru qu’aux approches de la mort le lion mordait la terre et versait des pleurs.

et commente :

Isidore a cru que parmi tous les animaux non raisonnables, le cheval était le seul qui pleurât. Mais Claudien a dit des lions :

Lacrymis torvi maduere leones.

Lucrèce parle aussi des pleurs des lions. J’ai ouï dire à des chasseurs que le cerf pleure en mourant. Elien écrit aussi que les ânes de Mauritanie versent des larmes. Virgile représente un cheval qui pleure :

Post bellator equus, positis insignibus, Aethon,
It lacrymas, gutsisque humectat grandibus ora.
— Virg., Aeneid. 1. xi.

Montaigne reprend d’ailleurs cette dernière citation – un cheval pleurant la mort de son maître – pour illustrer le fait que « Nous pleurons souvent la perte des bêtes que nous aimons ; aussi font-elles la nôtre ».

Louis Poinsinet de Sivry (1733-1804), le traducteur de cette monumentale œuvre de Pline, était un homme de lettres, auteur et éditeur prolifique (et inconnu de la WP, à l’exception de sa version allemande) – études, essais, pièces de théâtre… – et aussi un observateur critique de la frivolité et de la fatuité de son époque (caractéristiques humaines que l’on retrouve d’ailleurs à toutes les époques, mutatis mutandis). Il suffit de lire l’introduction à La Berlue (opuscule publié en français en 1759 à Londres) qu’il dédie aux aigles et la préface qui s’ensuit :

Illustres Oiseaux,

Puisqu’il faut abandonner l’espèce humaine, pour trouver des êtres qui voient clair, je vous dédie ce petit Ouvrage comme à des créatures dont les yeux percent tous les nuages, et regardent le Soleil sans palpiter. Je sais bien que malgré votre vue pénétrante, vous ne pourrez lire cette Dédicace ; mais un Seigneur à qui je l’adresserais, ne la lirait pas davantage, et d’ailleurs je ne serai pas accusé d’être un adulateur rampant, comme tous nos Auteurs assez sots pour encenser la fatuité, la monseigneuriser, et la nommer Excellence.

D’ailleurs, il est bien naturel de vous dédier mon Ouvrage, ô Illustres Oiseaux ! car outre que vous êtes les Rois de l’espèce volatile, vous êtes devenus nos cousins et nos frères, depuis que des milliers d’Auteurs nous ont solemnellement déclaré de même nature que vous. Ils applaudiront, sans doute, à mon choix, et ils se glorifieront de ce qu’enfin j’ai eu assez de courage pour vous offrir ce Livre en signe de l’alliance qu’ils veulent contracter avec vous. Je suis de Vos Altesses (car vous volez bien haut) quoiqu’individu sans Griffes, sans Plumes et sans Bec,

Votre très-humble et très-obéissant serviteur et affectionné confrère
Xrdglskmpmbf.

Préface.

J’ai écrit comme j’ai vu, sans ordre et sans liaison, tantôt une chose et tantôt une autre. Il n’y a que trop de Livres méthodiques répandus dans le Public, qui, à force de métaphysiquer, de définir, et de diviser, empêchent l’esprit de prendre son essor, le guindent et l’ennuient. Les hommes sensés applaudiront à ma vue, mais comme ils forment un nombre qui se réduit presqu’à rien, je n’espère pas de grands applaudissements : qu’importe.

On ne me verra pas, du moins, la lorgnette en main, comme tous les fats du siècle, examiner les objets et les contempler avec un air de hauteur et de mépris. Mes yeux clairs et purs, et qui ne pourraient jamais être obscurcis que par Taylord, regardent les choses telles qu’elles sont, sans ostentation et sans préjugé. Je n’insulte ni aux borgnes, ni aux aveugles ; mais je les plains, et je prétends que la Berlue, qui fait le sujet de cet Ouvrage, est la cause de la frivolité de nos Auteurs, de nos Juges, de nos Courtisans, de nos Militaires. Je n’ai personne en vue ; car j’ai vu trop d’imbéciles et trop d’ignorants, pour pouvoir me souvenir plutôt de l’un que de l’autre. Se rappelle-t-on toutes les mouches & tous les papillons qu’on aperçoit dans un jardin lorsque l’air en est couvert ?

Si l’on ne goûte point cet Ouvrage, tant mieux ; c’est une preuve que j’aurai vu clair ; quoique, si je disais mon Pays et mon âge, on pourrait me soupçonner d’avoir besoin de lunettes. Je suis S…, & j’ai soixante-neuf ans.

Sivry en avait réellement 26.

Quelques années plus tard, en 1768, il publie à Amsterdam un Traité des causes physiques et morales du rire relativement à l’art de l’exciter. Il s’agit là d’une réédition d’un manuscrit que le hasard avait fait tomber dans ses mains, écrit-il dans la préface, et qui portait le titre de Traité du rire. Afin d’éviter que le public ne pense qu’il s’agissait d’un « essai de plaisanterie, un jeu d’esprit, un pur badinage », il en change le titre pour enlever toute équivoque. L’ouvrage consiste en une discussion fort intéressante de quelques hommes célèbres de l’époque, « Destouches, simple, pur, gracieux, abondant, et naturel dans son style ; Fontenelle orné, fleuri, fécond, subtil, élégant, et surtout ingénieux ; Montesquieu tour-à-tour agréable, élevé, profond, léger, grave ou sublime », sur ce sujet inépuisable qu’est le rire.

Et pour finir, nous renverrons le lecteur curieux savoir quel est l’animal qui rit et qui pleure vers ce texte de Voltaire.

8 février 2011

Mais où vont nos impôts ?

Classé dans : Histoire, Littérature, Musique, Société — Miklos @ 1:37

L’air préféré d’Albertine – avant sa disparition, dont nous avons eu une magnifique interprétation par Jean-Laurent Cochet – était Le Biniou, « chanson bretonne (immense succès) », composée en 1856 par Émile Durand (1830-1903) sur des paroles d’Hippolyte Guérin. Ce qui, écrit Émile Bedriomo, signale son manque de profondeur ; il poursuit en citant Proust qui tient à se dissocier de goûts aussi déplorables : « Entendre du Wagner quinze jours avec elle qui s’en soucie comme un poisson d’une pomme, ce serait gai ! ».

Cette chanson avait effectivement eu un grand succès, au vu de la renommée de ses interprètes successifs sur une longue période – Jules Lefort (« le baryton favori des concerts et des salons » dans les années 1860 qui l’avait lancée), Adolphe Maréchal (ténor lyrique belge) en 1898, [Albert-Désiré] Vaguet (« ténor de l’opéra ») après 1916… Les Mémoires de la société d’histoire et d’archéologie de Bretagne (vol. 82) indiquent que « la lithographie suggestive [de la couverture], réalisée par L. Denis d’après Bertrand, qui montre un jeune berger jouant du biniou avec à ses côtés une chèvre, a sa part de responsabilité dans le succès foudroyant et durable que rencontra cette œuvre. »

C’est en 1900 qu’est inaugurée la première ligne de métro parisien, Porte de Vincennes à Porte Maillot. Dans les années qui précéderont la Première guerre, s’ouvriront plus de 92 km de voies dont les travaux à ciel ouvert ne devaient manquer de causer de sérieux problèmes pour les parisiens. Le rapport avec le tube de Durand ? C’est à cette époque (on en trouve mention dans l’Apiculteur de 1913), que le chansonnier Paul Weil (1865-?, connu aussi sous le nom de Paul Briand) écrit Le Paveur du Métro sur l’air du Biniou, lui donnant ainsi une nouvelle jeunesse. Elle sera diffusée le 30 août 1929 à 20h45 (autant être précis) à la T.S.F. (comme on disait alors), sur Paris-P.T.T. (458 m., 0 kw 500), interprétée par La Houppa (dont le chapeau n’est pas sans rappeler celui de la mère légitime des Miss France), qui en profitera pour chanter aussi Elle bavardait chez la concierge et Le mariage démocratique, lors du Septième Gala rétrospectif des vieux succès français, organisé par la Chambre syndicale des Éditeurs de chansons.

Les paroles de cette nouvelle version méritent d’être citées, tant l’on y voit que les heures de travail et son efficacité, les grèves, les syndicats, les syndicats… étaient autant d’actualité il y a un siècle qu’ils le sont aujourd’hui.

On construit sous ma fenêtre
Une gare du métro
La lign’ neuf ou dix peut-être
Je n’sais plus quel numéro !
Je regard’ pour me distraire
Les travaux qui ne vont guère ;
Mais ce qui fait mon bonheur,
C’est d’contempler le paveur.

Ce paveur qui rigole
Creuse un petit trou
Pour mettr’ de la boue :
Les passants y dégringolent,
Mais qu’ils s’cass’ le cou,
L’ paveur s’en fout.

Le matin quand il arrive
L’ paveur crache dans ses mains,
Il n’a pas beaucoup d’salive,
Il r’tir’ trois pavés et geint ;
Mais neuf heur’ sonn’nt à l’horloge,
Alors le paveur déloge,
Et plantant un drapeau vert
Chez l’troquet va tuer l’ver,

Pendant qu’il boit sa fiole,
Sur ses trois pavés un cam’lot debout
Chant’ les chansons de Mayol.. e
Mais buvant son coup
L’ paveur s’en fout.

Quant il a liché sa goutte
L’ paveur sort de chez l’ chand d’ vins
Il voit l’ camelot, il l’écoute,
Il chante même au refrain
Puis quand l’ camelot se r’tire
Le paveur baille et s’étire,
Comme c’est l’heur’ de déjeûner
Il replac’ les trois pavés.

Et pendant qu’il digère
Passe un inspecteur galonné partout,
Il inspecte les trois pierres,
Puis son camp il fout
Je ne sais où.

Ainsi trois fois la journée,
Je vois depuis dix-huit mois
Ma rue pavée, dépavée,
J’ voudrais bien que ça change
Ça peut vous paraître étrange,
Le pavé de grès parfois
Fait place au pavé de bois.

Quand c’est l’ bois qu’on hasarde,
Il y a trois paveurs pour ce travail fou,
L’un prend les bouts d’ bois, les r’garde
Le deuxième itou
L’ troisième s’en fout.

Mais l’ paveur s’est mis en grève
Veut la r’traite à vingt-cinq ans ;
Il dit ce métier me crève
L’ Syndicat prend tout mon temps.
Je lui dis : bon fonctionnaire
Bouchez l’ trou qu’ vous v’nez d’ refaire,
Il me répond : Et ta sœur
Est-c’ qu’elle soign’ra mes douleurs ?

Les douleurs sont des folles
Mais vous contribuable êt’s encore plus fou,
Vous voudriez ma parole
Qu’on travaill’ pour vous,
Ah ! c’qu’on s’en fout.

Paul Weil

7 février 2011

« Voici voici voilà » (Laurie Anderson, Langue d’amour)

Classé dans : Actualité, Langue, Médias — Miklos @ 8:46

Dans sa rubrique potins people sur laquelle se précipite non pas uniquement la ménagère de cinquante ans mais l’internaute avide de savoir tout ce qui arrive aux grands de ce petit monde à l’instar du badaud qui se presse à la porte de tel club pour les apercevoir entrer ou sortir, donc dans sa rubrique potins people, voilà ce qu’écrit Voici :

« Je ne me suis mariée qu’une seule fois avec ce que j’ai cru être l’homme de ma vie, pensant vivre le véritable amour, pour m’apercevoir en finalité que vraisemblablement tout était faux, que tout n’avait été qu’illusion ». Ces mots douloureux pleins d’amertume et de nostalgie, ce sont ceux d’Anne Parillaud, ceux d’une femme anéantie par son divorce avec Jean-Michel Jarre.

Mariée une seule fois avant lui (avec Luc Besson, qui lui a offert le rôle de sa vie, Nikita), cette très jolie brune avait placé un espoir infini dans cette nouvelle histoire d’amour.

On avoue : on n’a jamais entendu parler de cette dame (qui, précise le canard, « n’a jusqu’alors jamais réussi à vivre sans homme », lot de bien de femmes et d’hommes soit dit en passant) avant son anéantissement. On avouera aussi ne pas suivre les aventures et nouvelles aventures de Jean-Michel Jarre. Ce que l’on trouve particulièrement intéressant dans cette news (ragot, en français), c’est le problème de logique qu’elle pose subrepticement :

1. La dame affirme ne s’être mariée qu’une seule fois avec celui qu’elle a cru être l’homme de sa vie.

2. Le (ou la) journaliste nous révèle qu’elle avait été mariée une seule fois avant lui, donc au total au moins deux fois.

De prime abord, on ne peut concilier (1) et (2) : a-t-elle été mariée en tout une seule fois ou deux ? Mais à une lecture plus attentive – ce genre de publication fait vraiment travailler les méninges – on constate que la première assertion signifie, en fait, qu’Anne Parillaud avoue n’avoir été mariée qu’une seule fois avec Jean-Michel Jarre, se différentiant ainsi d’autres stars qui ont pu épouser deux fois (ou plus) l’homme de leur vie à l’instar de Liz (Taylor) qui avait convolé avec Richard Burton le 15 mars 1964 et le 10 octobre 1975. Elle aussi, d’ailleurs, n’avait jamais réussi à vivre sans homme : six autres mariages avec six autres hommes de sa vie qu’on lui souhaite longue.

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