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23 avril 2020

Apéro virtuel XXXIII : des masques – du muet au temps du parlant – de la cinémathèque et de l’un de ses créateurs – des enfants d’avril…

Classé dans : Actualité — Miklos @ 23:43

Marcel Marceau

Jeudi 23/4/2020

L’apéro de ce soir a commencé par un échange entre Jean-Philippe et Michel, consacré principalement aux masques (et pour cause) : non pas uniquement ceux d’actualité, mais par exemple les « masques » partiels ou totaux – et plus généralement, ces éléments de tenue vestimentaires (turban, kippah, cornette…) – qu’impose telle ou telle religion à ses croyant(e)s, des réactions parfois violentes selon qu’elles dénotent une religion plus « étrangère » qu’une autre (à ce propos, cf. une petite comparaison qu’avait fait Michel en 2015) et des dispositions légales sur ce sujet délicat.

Avec l’arrivée de Françoise (P.), Michel a montré une vidéo de circonstance à plus d’un égard, The Mask Maker (Le Faiseur de masques), performance muette (allusion au cinéma muet dont on avait parlé aux derniers apéros) dont l’interprète (et créateur), Marcel Marceau (dit Le Mime Marceau) a influencé ultérieurement Michael Jackson, comme le montre la brève vidéo qui a suivi.

Pour Françoise, les transformations rapides dans la performance du Mime Marceau lui ont évoqué Arturo Braccheti. Elle a poursuivi avec un hommage à Henri Langlois (né en 1914 en Turquie, décédé en 1977 à Paris), dont elle a brossé la longue carrière professionnelle consacrée à la conservation du patrimoine cinématographique de la France depuis les films muets les plus anciens. Il est aussi le fondateur, avec Franju et Mitry, de la Cinémathèque française. Durant la discussion qui s’en est suivie, Françoise a dit qu’elle se penchera peut-être demain sur le cas de Jacques Tati – encore un acteur du quasiment muet au temps du parlant – ce que Jean-Philippe et Michel ont approuvé sans réserve, et ont évoqué le remarquablement original film Mon Oncle (que l’on peut voir intégralement ici).

Jean-Philippe a alors lu une chronique toute fantaisiste – Amélie Nothomb considère son auteur, Alexandre Vialatte, comme le grand maître de l’incongruité et de la bizarrerie phénoménale – consacrée aux enfants nés au mois d’avril – puisque nous y sommes plongés encore en ce mois et que Jean-Philippe en est un, enfant d’avril, et célébrera son anniversaire dimanche prochain –, tirée de C’est ainsi qu’Allah est grand, édition complète des chroniques de Vialatte, qui, nous raconte Jean-Philippe, a introduit Kafka en France. Arrivée sur ces entrefaites, Sylvie nous a raconté la répétition virtuelle de sa chorale de 54 membres réalisée via Zoom. Michel, revenant au texte consacré aux enfants d’avril a évoqué par association d’idées l’écrivaine Nicole Avril, dont il avait dû lire le tout premier roman, Les gens de Misar (à propos duquel l’auteure dit : « J’ai écrit Les gens de Misar dans un état de survie, celui d’une jeune femme qui se pose des questions?essentielles : Que vais-je faire dans le monde ? Pourquoi faut-il aimer ? Comment ? Ce livre était ma dernière chance. Je devais y arriver, je savais que je pouvais mourir si j’échouais. »), qui décroche le Prix des Quatre-Jurys. Quelques-uns de ses autres titres : Les Remparts d’Adrien, Moi, Dora Marr ou Le dictionnaire le la passion amoureuse.

Sur ce, après avoir levé le coude, on leva la séance.

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