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8 novembre 2020

Apéro virtuel II.7 – dimanche 8 novembre 2020

Classé dans : Arts et beaux-arts, Lieux — Miklos @ 23:59

Cliquer pour agrandir.

Françoise (P.) se joint à l’apéro, mais en langue des signes… on finit finalement par s’entendre respectivement via le téléphone de Michel.

Sylvie ouvre la séance avec un extrait de Paris. 10 balades sur les pas des compositeurs de Laurence Winthrop, qui fait donc le lien avec deux thématiques déjà évoquées – la musique et les balades dans Paris, tout en précisant qu’elle l’a souvent feuilleté mais jamais fait aucune des promenades qui y sont proposées… Elle nous fait parcourir celle évoquant Rossini et Offenbach, débutant aux Grands Boulevards, passant devant le Théâtre des Variétés, au travers du passage des Panoramas (que Michel avait précédemment évoqué), et s’achevant à l’Opéra-Comique, tout en évoquant leur histoire à l’époque. Les lieux ont, pour certains bien changé depuis ce temps révolu, et ces parcours s’apparentent à des pèlerinages…

Michel propose une déambulation différente dans Paris, non pas celle de son patrimoine visible, mais de son street art, éphémère de nature, fait clandestinement par principe mais de nos jours parfois accompli sur commande des mairies, comme le mentionne Sylvie pour le 20e arrondissement, et Michel pour le 4e (place Stravinski), le 13e (photos n° 32 et suivantes ici) et ailleurs. Après avoir montré deux références au grand écrivain Pierre Guyotat – son célèbre roman Tombeau pour cinq cent mille soldats et Rabia est un amour ?, phrase tirée de ses carnets – il montre brièvement trois séries de photos consacrées au street art qu’il a vu dans ses balades : des fresques de Mesnager vues sur la Petite Ceinture (il en a fait ailleurs aussi et se retrouve maintenant parfois dans des expositions…), une série consacrée aux animaux et finalement un pot-pourri, et qui comprend deux affichettes (n° 3 et 4) signées Paëlla et qu’il a découvert il y a déjà fort longtemps (il signait alors Paëlla Chimicos), aux contenus souvent reflétant un regard critique sur la société.

Françoise (P.) évoque une maîtresse en CM2, Madame Castex (qui ressemblait beaucoup au Castex que l’on connaît actuellement, dit-elle – et vérification faite, il s’avère qu’il est fils d’une institutrice, Nicole Castex, décédée en janvier) : c’est elle qui lui a donné le goût de la littérature et l’envie d’écrire, bien qu’à ce moment-là son orthographe était chancelante : au lieu de la critiquer, elle l’encourageait pour les bonnes idées qu’elle avait, ce qui lui a donné confiance et énergie pour apprendre à améliorer son écriture. Puis elle ajoute que sa propre cousine est devenue professeure de latin-grec parce qu’elle a eu comme professeure Jacqueline de Romilly. Par contre, son professeur d’histoire-géo en 4e ou 3e, était détestable : comme elle était bavarde, il lui ordonnait dès le début du cours de copier des pages du livre, et de ce fait elle ne pouvait suivre le cours. Michel raconte alors qu’en 8e, étant lui-même très bavard, l’instituteur M. Cabirol l’avait placé entre deux élèves chargés de le gifler s’il se mettait à parler… L’ayant dit à sa maman, elle est allé voir l’individu à la sortie des classes pour le sommer d’arrêter, et a raconté ultérieurement qu’elle l’aurait giflé devant les autres parents s’il avait récidivé.

Pour finir, Jean-Philippe nous parle d’un autre livre consacré à des balades dans Paris : Un Paris révolutionnaire – émeutes, subversions, colères aux Éditions Libertaires, par de nombreux contributeurs sous la coordination de Claire Auzias. C’est bien un guide de promenades sur quelques 150 lieux parisiens avec comme thématique les révoltes et révolutions (comme le précise le sous-titre) depuis François Villon jusqu’à peu avant les Gilets Jaunes. Structuré par arrondissements (ceux en usage actuellement), il est très richement illustré de dessins de gravures et d’affiches (mais pas de photos) et lieux, événements et personnages célèbres qui y ont été associés, français comme étrangers (par exemple : Karl Marx, Victor Serge, Walter Benjamin…, ce dernier auteur du célèbre Paris capitale du XIXe siècle, où il parle des fameux passages, dont Michel avait montré quelques vues avant-hier) et y suggère quelques balades. La plupart de ces endroits ne portent pas de plaque rappelant leur signification d’alors. Seul manque regrettable : un index des noms référencés dans le livre. Deux ouvrages de base ont servi de référence aux auteurs de celui-ci : le Dictionnaire historique des rues de Paris de Jacques Hillairet et le fameux Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et du mouvement social.

En se séparant, Michel propose de rajouter aux thèmes précédents celui du voyage. Et libre à chacun de parler d’autre chose !

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