(Dé)structures, ou, un geste architectural à la mode
C’est à peine si elle dérange
De son vol gracieux et silencieux,
Les espèces d’écailleux, tous plus étranges
Les uns que les autres. Curieux,
Ils suivent la fantômatique sirène,
À la drole de dégaine.
— Florent Lucéa, « La raie manta », in Poèmes animalins,
Publibooks, Paris, 2009.
« …le visiteur découvrira un édifice aux tons clairs et lumineux, puissant et léger à la fois, invitant à s’abriter sous son toit protecteur. » — Site web du Centre Pompidou-Metz.
Centre Pompidou-Metz – structure intérieure.
« Trois galeries, en forme de tubes parallélépipédiques, se superposent et se croisent sous cette grande couverture. Leurs extrémités, semblables à de larges baies vitrées dépassant de la couverture, sont orientées sur différents points clés de la ville… » — Site web du Centre Pompidou-Metz.
VitraHaus, Weil am Rhein (Herzog & de Meuron).
« En clair, ils ont redessiné la maison de notre enfance avec pignon et toit à deux pentes en l’étirant comme une grange. Clou du spectacle, ils ont posé l’une sur l’autre ces maisons de Monopoly, dressant vers le ciel un mikado géant. Hissées, elles se chevauchent, se croisent, s’interpénètrent au niveau des planchers, des plafonds. Même avec la maquette devant les yeux, on s’y perd. » — Philippe Trétiak, « Un lieu, des architectes », in Air France Magazine n° 158, juin 2010.