Philippe Tesson : « Nicolas Sarkozy a une façon suicidaire de conduire les affaires de l’État »
C’est ce que l’auto-proclamé moraliste Philippe Tesson a affirmé au micro de Radio Classique dans le débat qui l’opposait à Bruno Roger-Petit lors du Club de la presse du mardi 21 février (il ne faisait pas ainsi preuve d’originalité et d’ailleurs l’intéressé s’en fout, comme l’écrivait L’Essentiel Online quelques jours auparavant). Ce n’est pas la première fois que ce supporter de l’occupant actuel de l’Élysée s’exprime à propos de sa santé mentale : en 2009, il avait affirmé que « Sarkozy est un cas psychiatrique. Il relève de psychiatrie. Il n’est pas équilibré. » À se demander ce que ce soutien révèle de quoi relève Philippe Tesson lui-même (l’amour est-il si aveugle que ça ? si oui, c’est peut-être du ressort de l’ophtalmologie), mais ce n’est pas le propos de ce billet.
Le sujet de l’émission en était l’affaire qui agite actuellement les médias, l’annonce de la nomination prévue de Jean-Louis Borloo à la tête de Veolia. Tesson qui, comme Saint Thomas, ne croit que ce qu’il voit – il l’affirme haut et fort (et donc son opinion médicale à propos de Sarkozy doit se baser sur des certificats médicaux) –, tout en reconnaissant que Sarkozy y a sans doute pensé et qu’il le croît « capable de faire une telle connerie », n’accorde aucun crédit à cette information (qui n’en est pas une pour lui, « croustillante et non avérée ») et d’ailleurs, tout l’establishment a démenti et il ne s’est rien passé, ah, ces journalistes qui disent n’importe quoi (il en est un, de journaliste, il doit le savoir).
Bruno Roger-Petit lui a rétorqué que cette nouvelle était le fait d’informations recoupées et confirmées par des médias sérieux, Les Échos et Libération, d’une part – tout en émettant le doute que son interlocuteur les ait lues –, et que le revirement à ce propos, suite au tollé général, n’était pas preuve que cette nomination ne se concoctait pas dans les antichambres du pouvoir au moment où on l’a révélée au grand jour ; il a rappelé l’information que Ben Bradley avait publiée dans les années 60, sur l’intention de l’administration américaine de Kennedy d’envahir Cuba, qui a été démentie et qui a mis fin à ce projet bien réel : au moment où elle a été publiée, elle était vraie.
on se demande ce que l’on aurait pu offrir à hervé morin si ce coup avait marché;….
Commentaire par Jeff — 22 février 2012 @ 0:48
Un presbytère, évidemment (et pas n’importe lequel, celui de l’archevêché de Paris par exemple).
Comment s’appelait-il déjà cet autre Morin, prêtre ? Ah, Léon.
Ils sont partout, ces Morins.
Commentaire par Miklos — 22 février 2012 @ 0:50