Les Xipéhuz au Centre Pompidou
Arrivée d’un Xipéhuz au Centre Pompidou«Les Xipéhuz sont évidemment des Vivants. Toutes leurs allures décèlent la volonté, le caprice, l’association, l’indépendance partielle qui fait distinguer l’Être animal de la plante ou de la chose inerte. Quoique leur mode de progression ne puisse être défini par comparaison – c’est un simple glissement sur terre – il est aisé de voir qu’ils le dirigent à leur gré. On les voit s’arrêter brusquement, se tourner, s’élancer à la poursuite les uns des autres, se promener par deux, par trois, manifester des préférences qui leur feront quitter un compagnon pour aller au loin en rejoindre un autre. (…) Je ne sais pas s’il faut dire que les Xipéhuz sont de différentes formes, car tous peuvent se transformer successivement en cônes, cylindres et strates, et cela en un seul jour. Leur couleur varie continuellement, ce que je crois devoir attribuer, en général, aux métamorphoses de la lumière depuis le matin jusqu’au soir et depuis le soir jusqu’au matin. Cependant, quelques variations de nuances paraissent dues au caprice des individus et spécialement à leurs passions,» si je puis dire, et constituent ainsi de véritables expressions de physionomie, dont j’ai été parfaitement impuissant, malgré une étude ardente, à déterminer les plus simples autrement que par hypothèse.
J.-H. Rosny Ainé, Les Xipéhuz (1867)
Des Xipéhuz dans le Centre Pompidou
[...] foule put alors examiner la chose qui était posée sur le cube. À certains, elle suggérait un Xipéhuz : la partie inférieure était constituée d’un cône noir ; sur son sommet étaient [...]
Ping par Miklos » L’ange du bizarre — 14 mars 2010 @ 0:25