Yī, èr, sān, sì, wǔ…
Non, je ne sais pas compter en chinois, mais apparemment je ne suis pas le seul. Dans la foulée des dramatiques événements qui ont lieu en ce moment au Tibet, l’agence Reuters rapporte : « A group of 29 Chinese dissidents urged Beijing on Saturday to open direct dialogue with Tibet’s exiled spiritual leader, the Dalai Lama, in the wake of rioting in the region », version reprise par Le Point. De son côté, l’AFP (cité par le Nouvel Obs) annonce : « Samedi, 30 écrivains, universitaires et militants des droits de l’homme chinois ont appelé le gouvernement à un dialogue direct avec le chef spirituel du bouddhisme tibétain et à laisser entrer des enquêteurs indépendants au Tibet. » Il s’agit probablement du même appel, et Reuters précisant les noms de l’écrivain Wang Lixiong et du dissident Liu Xiaobo, on serait plutôt tenté de penser qu’ils ont vu l’ensemble des signatures et sont arrivés à les compter correctement. Quoi qu’il en soit, on espère que le calme et la liberté se rétabliront dans cette région sans faire d’autres morts.