« …comme si les arbres des champs étaient hommes » (Deut. XX:19, trad. Sébastien Castellion)
Belchen (Allemagne)
«À onze heures et demie, nous remontions à cheval et nous cheminions de montagne en montagne ; parfois nous apercevions un arbre solitaire sur un sommet ; cet arbre devenait un spectacle, une sorte d’événement au milieu de ce désert immobile. » — Jean-Joseph-François Poujoulat, Études africaines. Récits et pensées d’un voyageur. Paris, 1847.
«Le sombre automne, continua-t-il, règne sur nos montagnes ; l’épais brouillard repose sur nos collines. On entend siffler les tourbillons de vent. Le fleuve roule des ondes fangeuses dans l’étroite vallée. Un arbre solitaire s’élève au sommet de la colline, & marque l’endroit où repose Connal : le vent fait voler & tourner dans les airs ses feuilles desséchées ; la tombe du héros en est jonchée : les ombres des morts apparaissent quelquefois en ce lieu, quand le chasseur pensif se promène seul à pas lents sur la bruyère. » — « Carricatura », in Ossian, fils de Fingal, barde du troisième siècle : poésies galliques traduites sur l’Anglois de M. Macpherson par M. Le Tourneur. Paris, 1777.