Les couleurs de la vie
Pris sur le vif, Århus
«N’ayez pas égard à ce que je suis brunette, car le soleil m’a regardée. (…)
— O que tu es belle, m’amie, ô que tu es belle à tout tes yeux de colombe !
— O que tu es beau mon ami ! Ah notre plaisante, ah notre verdoyante couche ! Les poutres de notre maison sont de cèdre, et nos lambris de pin. Je suis la fleur de Saron, je suis la rose des vallées. (…)
— O que tu es belle, m’amie, que tu es belle à tout tes yeux de colombe entre tes tresses, à tout tes cheveux qui semblent un troupeau de chèvres, qui saillent du mont Galaad. Tes dents ressemblent des brebiettes tondues, » qui viennent tout frais d’être lavées, qui ont chacune deux gémeaux, et n’y a celle qui soit stérile. Tes lèvres sont comme un ruban d’écarlate, ton parler plaisant, tes joues comme la coquille d’une grenade logées entre tes tresses.
Le cantique des cantiques, c’est-à-dire la chanson des chansons. Trad. Sébastien Castellion (1555). Éd. Bayard.
«Vous me faites trop d’honneur,
Dit la belle orientale :
Votre éclat que rien n’égale
Mérite mieux que mon cœur.
Mais, las ! je ne suis pas née, »
Pour songer à l’hyménée :
Je renonce à ses douceurs,
Pour être avecque mes sœurs.
Jean de La Fontaine, Le diamant et la perle.
Mais, las ! je ne suis pas née,
Pour songer à l’hyménée :
Je renonce à ses douceurs mais pour autre chose qu’être avec avec mes soeurs, car soeurs je n’en ai point et d’âme soeur, encore moins…………….la tempête se déchaine, la tempête m’empêtre…sous quelle étoile suis-je née ?tant pis…
Commentaire par betty — 9 février 2009 @ 22:29