Journalisme trash ou relativisme culturel ?
Le JT de France 3 interrogeait une journaliste espagnole déjà présente à la mairie de Montpellier en prévision du mariage de Vincent Autin et de Bruno Boileau : « On est venu pour le cas où il se passerait quelque chose », a-t-elle dit.
On a envie de lui dire qu’il se passera forcément « quelque chose » : ce mariage, c’est le premier de deux hommes en vertu de la nouvelle loi dite du mariage pour tous, n’est-ce donc pas un événement sociétal et donc historique en soi, à l’instar de l’obtention du droit de vote aux femmes, de l’abolition de la peine de mort et d’autres évolutions qui se sont faites souvent malgré les réticences d’une société fondamentalement conservatrice ?
Mais il est clair que la dite journaliste est venue là pour d’autres raisons, au cas où il y aurait du grabuge : une manif’, voire des échauffourées, cela met en appétit les médias bien plus que le mariage lui-même, bien que ce soit le premier du (même) genre en France. D’ailleurs, en Espagne, il est monnaie courante depuis 2005.
Comme quoi, la notion même d’événement est toute relative…
Comme l’écrira Le Monde plus tard :
Commentaire par Miklos — 29 mai 2013 @ 18:17