De la presse par la presse
« Balzac, nourri de gloire, est cependant bien gras.
Par malheur, ses succès ne lui ressemblent pas. »
Cliquer pour agrandir. Source : Gallica.
«La presse est en France un quatrième pouvoir dans l’État : elle attaque tout, et personne ne l’attaque. Elle blâme à tort et à travers, elle prétend que les hommes politiques et littéraires lui appartiennent et ne veut pas qu’il y ait réciprocité ; ses hommes à elle doivent être sacrés. Ils font et disent des sottises effroyables, c’est leur droit ! Il est bien temps de discuter ces hommes inconnus et médiocres qui tiennent tant de place dans leur temps, et qui font mouvoir une Presse, égale en production, à la Presse des livres. Cette rubrique de la Revue contiendra donc la critique de la presse périodique. »
Revue parisienne dirigée par M. de Balzac, 25 août 1840.
La presse n’était pas tendre avec Balzac qui le lui a bien rendu, ce qui ne l’a pas empêché de tenter, à deux reprises, d’y fonder une revue, La Chronique de Paris puis la Revue parisienne, toutes deux des échecs. Cette dernière, dont il était le seul rédacteur (à raison d’une livraison d’une centaine de pages par mois), sera loin d’égaler sa production de livres puisqu’elle s’arrêtera après le numéro 3.