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« Je donne mon avis non comme bon mais comme mien. » — Michel de Montaigne

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19 avril 2020

Apéro virtuel XXIX : comment lire des hiéroglyphes – (sou)rire avec Joha – lire Malherbe – une histoire personnelle de l’écriture – de la lettre m

Classé dans : Actualité — Miklos @ 23:30

Bibliothèque Mazarine

Dimanche 19/4/2020

Pour commencer, Françoise (C.) nous a brossé l’histoire des langues et écritures de l’Ancienne Égypte qui n’ont plus de secrets pour elle, puis nous a appris à déchiffrer des hiéroglyphes.

François, restant dans la même région du monde, nous a parlé du personnage de Joha, et lu deux histoires courtes le concernant, alliant sagesse et humour, tirées du Livre de l’humour arabe de Jean-Jacques Schmidt.

Jean-Philippe avait fait le déplacement jusqu’à la Bibliothèque Mazarine pour nous y lire deux textes tirés d’une édition fort ancienne qu’il détient des œuvres de François de Malherbe (que l’on trouvera ici en ligne dans une version bien plus récente).

Michel nous a présenté sa courte histoire personnelle de l’écriture.

Sylvie nous a ensuite parlé d’une seule lettre, m (qui, soit dit en écrivant ce compte-rendu, en débute pas mal de mots –Marco, Mazarine, Malherbe, Michel…) et ses influences sur ses voisines, voyeles (c’est écrit ainsi…) comme consonnes, qui la précèdent ou la suivent (seule ou doublée). La source en est le Traité de l’orthographe françoise en forme de dictionnaire (1775) de Charles Leroy. Une brève discussion s’en est ensuivie concernant l’orthographe de ce traité.

18 avril 2020

Apéro virtuel XXVIII : voir Naples et… – du petit Poucet au gros OED – des fantaisies d’Apollinaire – de petites cartes et des coquineries d’un certain abbé – d’un banquet hyperpantagruelique

Classé dans : Actualité, Arts et beaux-arts — Miklos @ 23:47

Musée archéologique de Naples

Samedi 18/4/2020

Grâce à Jean-Philippe, nous avons visité Naples et en particulier son magnifique musée archéo­logique où se trouvent de saisissantes mosaïques en provenance de Pompéi.

Ensuite, nous avons visité la bibliothèque de Michel – on a d’abord vu son plus petit livre (Le Poucet, vraiment petit), un des plus gros et le plus vieux, datant de 1612, pour passer au Nouveau plan de la Ville de Paris, de 1828, qui a donné l’occasion de parler de l’histoire de Paris, puis celle de l’amitié entre Julien Gracq et la mère de Michel, pour finir sur une devinette existentielle : que sait l’homme de la femme ?

Puis Sylvie nous a lu quelques microcontes et fabliaux à la chute inattendue – Le Saule et le perroquet, La Crue et la cuite, Graphomanie (excellente solution pour pallier les dégâts du street art), l’orthographe de « Mona (ou Monna ?) Lisa » ou Gastrite chronique… toutes de la plume d’un auteur inattendu, qui les envoyait à de tels journaux comme L’Excelsior, Le Paris-journal, Le Mercure de France, etc. et récemment recueillis dans Le Robinson de la gare Saint-Lazare.

Françoise (P.) nous a montré son plus petit jeu de cartes, achetées à Florence (faciles à cacher dans la manche, hein…), puis nous a lu Le Mot et la Chose, un savoureux (et bien étonnant) poème du non moins étonnant abbé de Lattaignant (1697-1779).

Pour finir et nous mettre l’eau à la bouche avant nos dîners respectifs, Jean-Philippe nous a parlé de l’extraordinaire banquet pantagruélique donné – bien avant Pantagruel – par le roi assyrien Assurnasirapal II (-883 – -859) à quelque 69574 convives, à l’occasion de l’inauguration de la ville de Kalhu (site de Nimroud) en tant que capitale de l’empire (remplaçant ainsi la ville d’Assur) : les ingrédients, les recettes… que vous pourrez retrouver avec moult détails dans l’ouvrage La plus vieille cuisine du monde de Jean Bottéro (à la biographie aussi très surprenante).

17 avril 2020

Apéro virtuel XXVII : le monde est rond ; le livre, la livre, l’ivre, vivre ; une poétesse olé-olé ; souvenirs, souvenirs…

Classé dans : Littérature, Musique — Miklos @ 21:54

Vendredi 17/4/2020

L’apéro a débuté par un long débat assez animé à propos de l’entretien d’Emmanuel Macron avec un journaliste du Financial Times, suite à quoi Michel a mentionné l’article de Jean-Noël Poirier, chef d’entre­prise à Hanoï et ex ambassadeur de France au Vietnam, écrit depuis sa chambre d’hôpital à Hanoï, et dans lequel il décrit les méthodes appa­remment efficaces – Minh opinant à plusieurs reprises de la tête – que ce pays a mis en œuvre face à la pandémie.

Après ces débuts quelque peu mouve­mentés, Françoise (B.), fidèle au thème proposé pour ce soir-là, « livre(s) », s’était demandé quel était le plus petit livre dans sa biblio­thèque, qui prend le moins de place – du fait de son petit nombre de pages – tout en étant le plus dense et abso­lument délicieux, avec des jeux de langage extra­or­dinaires. Elle nous a d’abord lu sa préface :

Au lecteur,

Ce livre a été écrit pour qu’on en ait du plaisir. Il est destiné à être lu à voix haute peu de chapitres à la fois. La plupart des enfants ne seront pas capables de le lire eux-mêmes. Lisez-le leur à voix haute.

Ne vous préoccupez pas des virgules que ne sont pas là. Ne vous inquiétez pas du sens qui est là, lisez les mots le plus vite possible. Si vous avez quelque difficulté, lisez de plus en plus vite jusqu’à ce que vous n’en ayez plus.

Ce livre a été écrit pour qu’on en ait du plaisir.

puis sa première page, dont l’incipit, « Rose est une rose. », aurait dû suffire à identifier l’ouvrage ou du moins son auteur – non, pas Le Petit Prince, mais Gertrude Stein, comme Michel l’a deviné en écoutant la suite, au rythme et à la répétitivité si caractéristiques même dans sa traduction en français. Françoise a rajouté qu’il en existe aussi une belle édition bilingue. [La phrase la plus célèbre de Stein, « Rose is a rose is a rose is a rose » apparaît en fait pour la première fois dans un poème, Sacred Emily, qu’elle avait publié en 1912, Voici la page du manuscrit – 37 – de ce poème où elle est mentionnée ; le manuscrit dans sa totalité est visible là. On lira aussi avec intérêt l’article « Le monde est rond : Pour retrouver Gertrude Stein » par Françoise Collin, publié dans Les cahiers du GRIF, revue thématique sur les femmes et le genre, fondée par l’auteure de l’article, qui, soit dit en passant, est aussi l’un des deux traducteurs de l’ouvrage que Françoise nous a présenté.]

Sylvie nous a alors parlé d’un roman sur la musique, légèrement thriller sur les bords, publié en 2016 chez Actes Sud, qu’elle a eu du plaisir à lire parce qu’en ce faisant, on entend la musique – Mozart, Schubert… – et notamment le Quintette à deux violoncelles de ce dernier, au travers de la vie ordinaire de quatre musiciens amateurs dans une ville qui serait Amsterdam et d’un ancien soliste virtuose. Il s’agit de Quatuor d’Anna Enquist. Sylvie était d’ailleurs allée à Amsterdam l’année dernière voir l’exposition Rembrandt, et c’est peut-être ce qui a contribué à ce qu’elle achète ce roman. Coïn­cidentalement, on a aperçu un pupitre avec une partition derrière Betty qui venait de se joindre à l’apéro.

Interpellé par Jean-Philippe qui souhaitait comprendre le sens de l’image d’arrière-plan de Michel (que l’on peut voir ci-dessus), ce dernier com­men­­ça sa présentation en donnant un bref histo­rique de la livre (le sujet pro­posé ne men­tion­nait pas s’il s’agissait de « livre(s) » au masculin ou féminin) en tant qu’unité monétaire (basée sur une sub­div­ision en 20 sous, chacun valant 12 deniers) et unité de poids (avec ses sub­di­visions en onces, gros, grains, demi-grains, quart-de-grains…) : elle disparut en deux temps en France à la Révolution française avec l’appa­rition du système métrique – du kilo (appelé ini­tia­lement « grave ») et du franc –, mais a perduré en Grande Bretagne et ailleurs aussi. À propos de l’arrière-plan, où l’on distingue une balance avec sur l’un des plateaux des pièces d’or – qu’on peut imaginer être des livres moné­taires – et sur l’autre des livres (sur papier) –, Michel a alors lu deux extraits : l’un, d’un texte qu’il avait écrit en 2010 sur Le poids d’un livre et qui commence par une très belle citation de Walter Benjamin :

« Chaque livre possède deux poids différents : d’une part, un poids physique et, d’autre part, un poids subjectif qui se rapporte au contenu du livre, voire à son importance. Combien de fois nous retrouvons-nous, en quittant un lieu, devant ces décisions difficiles : quels livres aimerions-nous ou pourrions-nous emporter ? » — Walter Benjamin, Je déballe ma bibliothèque.

et qui se poursuit avec la comparaison du « poids » d’un livre papier avec celui d’un livre numérisé ; et l’autre d’une réflexion à la suite d’un passage au Salon du livre, intitulée L’ivre de livres (d’où le choix de l’illustration dans le coin supérieur gauche de son arrière-plan, tirée d’une série de cinq photographies intitulées Les cinq stades de l’ébriété par Charles Pickering, datant des années 1860) :

Le Salon du livre est une délicieuse torture pour qui aime les livres : il y en a tellement plus qu’on ne pourra jamais en lire, il y en a tellement qu’on voudrait lire et qu’on n’aura jamais le temps de le faire même si l’on était Mathusalem ou, plus modestement, Jeanne Calment… Que faire, devant cette profusion, qui contient malheureusement bien d’ouvrages qui termineront au pilon faute de lecteurs mais pas toujours faute de qualité, et bien d’autres qui se vendront grâce à des Ardisson et des Fogiel, sans même qu’on les lise (ils en valent rarement la peine, d’ailleurs). Il y a donc de tout pour tout le monde.

Betty nous a alors lu un texte dont le titre – Il faut vivre – rime, mais n’a rien à voir avec, « livre » : c’est plutôt un texte bienvenu compte tenu du contexte :

Il faut vivre, l’azur au-dessus comme un glaive
Prêt à trancher le fil qui nous retient debout
Il faut vivre partout, dans la boue et le rêve
En aimant à la fois et le rêve et la boue
Il faut se dépêcher d’adorer ce qui passe
Un film à la télé, un regard dans la cour
Un cœur fragile et nu sous une carapace
[...]

Il a été composé par Claude Lemesle, parolier de Joe Dassin, de Serge Reggiani, de Gilbert Bécaud et de bien d’autres ; il donne tous les quinze jours depuis vingt-cinq ans des ateliers d’auteur (de chansons) de façon béné­vole. On a pu aussi écouter l’enre­gis­trement de Serge Reggiani disant ce texte de façon fort emphatique, grandi­loquente, d’une autre époque… alors que Claude Lemesle le dit de façon simple et émouvante.

Françoise (P) est restée dans le domaine de la poésie, avec une lettre de George Sand à Alfred de Musset (excusez du peu !), qui, selon qu’on la lise lentement ou en diagonale – en sautant un vers sur deux – est une très pudique et charmante déclaration ou très… olé ! olé ! 

Je suis très émue de vous dire que j’ai
bien compris, l’autre soir, que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul ; et si vous voulez me voir aussi
vous dévoiler sans artifice mon âme
toute nue, venez me faire une visite.
Nous causerons en amis, franchement.
Je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l‘affection
la plus profonde comme la plus étroite
amitié, en un mot, la meilleure preuve
que vous puissiez rêver puisque votre
âme est libre. Pensez que la solitude où j’ha-
bite est bien longue, bien dure et souvent
difficile. Ainsi, en y songeant, j’ai l’âme
grosse. Accourez donc vite et venez me la
faire oublier par amour où je veux me
mettre.

Enfin, Jean-Philippe a fait une lecture à rebondissements – en partant d’un ouvrage de Georges Perec – Je me souviens – pour passer au Je me souviens de je me souviens (sous-titré Notes pour Je me souviens de Georges Perec à l’usage des générations oublieuses) de Roland Brasseur, [qui en a donné une suite dans Je me souviens encore mieux de Je me souviens], pour finir cette série sur livre et mémoire par Les amnésiques n’ont rien vécu d’inoubliable de Hervé Le Tellier.

Sur ce, après avoir levé le coude, on leva la séance.

Apéro virtuel XXVI : Lecture de recettes, recette de lecture ; Peau d’âne

Classé dans : Arts et beaux-arts, Cinéma, vidéo, Cuisine, Littérature, Musique — Miklos @ 1:02

Arrière-plan de Michel

Jeudi 16/4/2020

Ce soir – ou plutôt hier soir, vu l’heure –, nous avons débuté notre apéritif avec quelques considérations sur la bouteille de Tia Maria, délicieuse liqueur de café originaire de Jamaïque, qui se trouvait derrière Michel (et moins imposante que ne le laisseraient croire les apparences), suivies d’un débat avec Sylvie (qui avait reconnu, à un petit détail, l’aéroport d’où provenait la bouteille) sur l’éventuelle réalisation d’une vidéo d’une performance musicale de plusieurs participants (chant et/ou instrument), chacun se filmant séparément à la maison, en écoutant ou regardant un enregistrement qui donne la mesure et la tonalité.

Recette de Souppe despourveue.

Souppe despourveue
Aliter, a jour de char. Prenez du chaudeau de la char et ayez pain trempé ou maigre de l’eaue de la char, puis broyez, et .vi. oeufz; puiz coulez et mec­tez en ung pot avec de l’eaue grasse, espices, vertjus, vinaigre, saffran. Faictes boulir ung boullon, puis dre­ciez par escuelles.

Passant à du plus consistant, Sylvie a partagé avec les présents sa recette de la Souppe despourveue, provenant du Ménagier de Paris: traité de morale et d’économie domestique composé vers 1393 par un bourgeois de Paris pour sa très jeune épouse (on doute que les bourgeois d’aujourd’hui acceptent de manger un tel potage) – principalement en simplifiant des recettes d’un recueil antérieur, le Viandier de Taillevent (cf. aussi un article à son propos). Sylvie nous a d’abord lu la recette dans la langue et avec l’accent (on le suppose) d’alors, puis en français d’aujourd’hui sans accent (ce qui veut dire avec l’accent des auditeurs). [On peut voir ici le folio comprenant cette recette dans un manuscrit du Ménagier datant du XVe s. et là la page correspondante dans une édition de 1846, quelque peu plus facile à lire ; enfin, une version contemporaine, plus pratique.]) Elle a poursuivi en donnant la recette du brouet de canelle à chair selon Taillandier (que l’on trouve ici en français contemporain).

L’actualité ayant détourné Jean-Philippe du sujet de l’apéro, il nous fit la lecture à deux voix (les siennes) d’un dialogue, entre un fonctionnaire et Antonio José Bolivar qui découvre la lecture ; le désir, le besoin de lire ;le livre, les livres :

Il passa toute la saison des pluies à ruminer sa triste condition de lecteur sans livre, se sentant pour la première fois de sa vie assiégé par la bête nommée solitude. Une bête rusée. Guettant le moindre moment d’inat­tention pour s’approprier sa voix et le condamner à d’inter­minables confér­ences sans auditoire. Il lui fallait de la lecture, ce qui impliquait qu’il sorte d’El Idilio. [...]

Ce passage est tiré du roman Le vieux qui lisait des romans d’amour de Luis Sepúlveda, mort du Covid-19 le jour-même de l’apéro. Autre rapport avec l’actualité : une partie du roman se déroule à Guayaquil en Équateur, ville terriblement affectée par la pandémie.

Michel a commencé par montrer la photo d’une plante luxuriante qui avait poussé dans l’une de ses jardinières (au 3e étage sur rue), que les efforts combinés de Jean-Philippe et de Sylvie ont permis d’identifier comme des potimarrons, qui est au cœur de la recette qu’il allait présenter. En en utilisant souvent, il a fini par en jeter des graines dans une jardinière, et voilà que sont apparus graduellement les pousses, les feuilles – plus grandes que sa main, les très belles fleurs et finalement le fruit. À ce propos, Jean-Philippe a signalé que l’on pourrait signaler cette initiative à Parisculteurs, qui vise à développer l’agriculture urbaine sur les toits-terrasse, dans les jardinières, au pied des arbres dans les rues, dans les jardins publics, dans les délaissés urbains…

Puis Michel a donné la recette du potage Aurore, qu’il fait chaque hiver en utilisant du potimarron (ce qui obvie à la nécessité d’éplucher ce cucurbitacé, dont la fine peau est tout à fait comestible, même crue). Au fil de la semaine et de la consommation de ce potage, il y rajoute les eaux de cuisson de légumes et légumineuses qu’il lui arrive de cuisiner (lentilles, pois cassés, ratatouille, etc.), ce qui la transforme en permanence.

Nous ayant précédemment parlé du cake d’amour, Françoise (P.) a raconté s’être replongée dans l’histoire de Peau d’Âne de Perrault et dans le film qui avait été si merveilleusement joué par Catherine Deneuve, toute jeune et magnifique. Elle l’a aussi vu deux fois en spectacle l’année dernière au Théâtre Marigny (qui a bien souffert pendant les grèves des gilets jaunes), avec Claire Chazal comme récitante, spectacle qu’elle a adoré et que la presse aussi a bien apprécié.

Françoise n’avait pas eu le temps de se préparer à l’apéro de ce soir, s’étant lancée dans ce travail monu­mental consistant à trier des cartons entiers de photos… Bienvenue au club ! Michel a dit qu’il n’arrivait pas à trier ses livres et ses papiers, à quoi Françoise a dit que, pour les livres, c’est épou­vantable : on en a parfois tellement qu’on ne relira sans doute jamais mais qu’on aime trop pour s’en séparer.

Sylvie a alors dit que, depuis deux ans, empruntant des livres à la bibliothèque, elle n’en achetait quasiment plus. Étant arrivée à la fin de ceux qu’elle avait pris avant le confinement, elle s’était entendue avec un voisin que chacun déposerait sur le paillasson de l’autre un livre. François ayant remarqué qu’on pouvait en lire sur une tablette, elle a répondu que si elle le faisait durant la journée, le soir au lit elle préférait un livre papier. Jean-Philippe a alors mentionné que nombre de bibliothèques – et certains éditeurs – mettaient en ligne des livres en accès gratuit (ou fournissaient des liens pour accéder à de tels contenus. Mais attention : certains étant sous licence, le nombre d’« emprunts numériques » simultanés peut être limité, tout comme pour les livres papier…

Sur ce, après avoir levé le coude, on leva la séance.

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