Miklos
« Je donne mon avis non comme bon mais comme mien. » — Michel de Montaigne

This blog is © Miklos. Do not copy, download or mirror the site or portions thereof, or else your ISP will be blocked. 

24 juin 2007

Portrait polychrome : salade Églantine

Classé dans : Cuisine — Miklos @ 18:29
  • Jeunes pousses de salade
  • Branches et feuilles de céleri coupées finement
  • Petites tomates sauvages entières
  • Pommes fermes à peau rouge coupées en dés avec leur peau et trempées dans du jus de citron
  • Pulpe de pomelo
  • Airelles du Canada au sirop de pomme
  • Graines de tournesol épluchées, qu’on peut légèrement griller
  • Germes de soja
  • Germes alfafa, radis, fenouil
  • Feuilles de menthe fraîche ciselée
  • Fromage feta coupé en cubes
  • Copeaux de parmesan
  • Sauce : yaourt, jus de citron, coriandre moulue, noix de muscade râpée

Bien mélanger, rafraîchir quelques heures avant de servir.

22 juin 2007

Faites de la musique

Classé dans : Musique — Miklos @ 3:11

Page de la partition de la Boîte à joujoux de Debussy, illustrée par André Hellé

Tout doit sur terre
Mourir un jour
Mais la musique
Vivra toujours

– chanson populaire

Pour qui en douterait, on rétorquera sans doute que les nombreuses manifestations de la Fête de la musique… que les nouveaux modes de consommation de la musique… Effectivement, la musique de consommation – faite pour être ingérée au moment où elle est cuisinée au goût du jour, voire de l’instant – a de beaux jours devant elle, car sa fonction première est utilitaire : jingle commercial, musique de fond ou faite pour isoler son auditeur du monde qui l’entoure, incantatoire ou rituelle. Ce n’est plus une œuvre unique, remarquable ou mémorable, dont on peut dire qu’on l’écoute « parce que c’est moi, parce que c’est elle » et vers laquelle on revient, c’est une musique de genre ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre, comme le sont les romans d’une Barbara Cartland ou les façades ressemblantes d’un lotissement de province. Ce n’est donc pas un « morceau » particulier qui vivra toujours, mais un genre qui s’éternise.

Une visite des studios de Radio Classique, ouverts pour l’occasion au public, était révélatrice : on a pu assister au passage en fondu d’un bout de musique classique, annoncé, à un jingle commercial, puis à un autre bout d’une autre œuvre, sans aucun rapport (et qui ne sera identifiée qu’après). En réponse à l’éton­nement manifesté par ces pratiques, la guide a répondu que, vous comprenez, il faut faire de plus en plus de publicité, pour gagner de l’argent, et comme le temps de parole est limité à 2m30s par heure (ce qui est faux, ou alors c’est uniquement le temps de parole consacré à la musique qui est ainsi limité), on ne peut pas passer son temps à parler musique (ni, a fortiori, à l’écouter comme il faut).

Il y avait un temps où Radio Classique était la radio de la musique, rien que de la musique. Et de la bonne : une programmation intelligente, tant pour le choix des œuvres que de leurs interprétations, historiques ou récentes. Ce temps est passé, les œuvres sont de plus en plus souvent découpées, le choix trivialisé et les émissions peoplisées. À l’antenne, passent de plus en plus souvent des musiques de variété et de film – loin des chefs d’œuvre du genre qu’a écrits un Prokofiev ou un Chostakovitch – commentées par des personnalités dans l’actualité (et pas celle de la musique).

Mais le comble du (mauvais) genre auront été Les Élections Classiques 2007 qu’a organisées la radio à l’Olympia le jour du second tour des élections présidentielles (!), où ont été annoncées les œuvres choisies par les auditeurs comme leurs préférées : l’orchestre Colonne et ses chœurs, sous la direction de Laurent Petitgirard, et, d’autre part, des instrumentistes et chanteurs solistes, ont interprétés non pas des œuvres, mais des extraits d’œuvres, et parfois des extraits d’extraits : ainsi il en a été de ces quelques mesures – la partie « tube » – tirées du dernier mouvement de la Neuvième symphonie de Beethoven ; non seulement l’œuvre a été ainsi dépecée, mais l’acoustique de l’Olympia (qui n’a pas été choisie pour devenir la salle de la future Philharmonie de Paris) a écrasé le son des interprètes : les chœurs semblaient ténus et asthmatiques (tandis qu’on a pu les entendre avec bonheur quelques jours plus tard à Pleyel, dans de la « bonne » musique de film, la Cantate Alexandre Nevski de Prokofiev), l’excellent Marc Coppey paraissait jouer d’un violoncelle désaccordé trouvé dans une brocante (l’extraordinaire récital des Suites pour violoncelle seul de J.-S. Bach, qu’il avait donné au Théâtre de la Ville quelques semaines plus tôt était, s’il en fallait, la preuve du contraire), et l’on a eu droit à un défilé de célébrités – Marisa Berenson, Sylvie Vartan, Claire Chazal, Anne Sinclair, Philippe Labro ou Julie Depardieu… – qui ont été questionnées par Olivier Bellamy (qui n’est pas Mireille Dumas – d’ailleurs, leur temps de réponse était à peu près égal à celui des questions qui leur étaient posées) sur l’importance de la musique dans leur vie : l’expérience de Monsieur (ou Madame) Tout-le-monde, transcendée par son partage avec celle d’une star.

La présence de Marisa Berenson s’expliquait par le fait qu’elle avait joué dans Barry Lindon, dont la musique a « gagné » les élections : il s’agissait de l’andante du Trio n° 2 de Schubert. Si Stanley Kubrick est connu pour le choix remarquable des musiques de ses films1, ces extraits sont plus connus pour le film qu’ils accompagnent que pour l’œuvre dont ils ont été découpés : c’est une musique utilisée pour un film, ce n’est pas de la musique écrite pour un film. C’est aussi le cas de l’« Elvira Madigan » de Mozart (sic), de l’Adagio pour cordes de Samuel Barber ou de la Valse n° 2 de la Deuxième suite pour orchestre de jazz de Chostakovitch2, 17e place aux Élections classiques. C’est d’ailleurs ce que défend l’équipe de programmation de Radio Classique dans le livret accompagnant le coffret des Élections (aux interprétations inégales, toutes provenant d’EMI, et pas toujours des meilleurs enregistrements de ce label qui en possède pourtant) : « Pourquoi aime-t-on un air plus qu’un autre (…) ? L’a-t-on déjà entendu lors d’un festival, à la radio, dans une publicité, dans un film ? Qu’importe. » Effectivement, surtout si ce n’est plus une œuvre mais un air.

Foule (détail d'un dessin de Sempé)On ne critique pas ici le fait qu’il y a mille et un goûts, tous tout aussi légitimes les uns que les autres ; ce n’est pas non plus une question de statut social ou de culture, mais de plaisir, individuel, de groupe ou de masse. Ce que l’on déplore, c’est la lente disparition de ce qui faisait la joie d’une certaine minorité, déplacée qu’elle est par un goût plus uniforme – la technique omniprésente imposant insidieusement son « individualisme de masse » –, populaire s’il en est – et donc plus valable économiquement – sous les appellations d’origine qui ne sont plus si contrôlées que cela3 et qui sont à la musique classique ce que le Reader’s Digest est à la littérature. C’est d’ailleurs l’impression qu’on a eue lors du récital que Roberto Alagna a récemment donné au Théâtre des Champs-Elysées : applaudi à tout rompre dès son entrée en scène, loué par la presse après le concert, on aurait pu se croire devant une des grandes voix de ce siècle. Mais hélas… s’il possède un beau timbre dans certaines parties de son registre vocal et une très bonne élocution, il ne semble pas avoir l’agilité requise pour les œuvres qu’il avait choisies ni la mémoire nécessaire à l’interprétation d’un tel récital. Ce qui ne l’a pas empêché de minauder à souhait avec la salle qui en redemandait, de flirter avec une spectatrice qui s’en pâmait d’aise et d’émotion… Le public n’était pas venu écouter la musique, mais voir Alagna : il aurait chanté n’importe quoi, n’importe comment (et certaines mauvaises langues diront qu’il l’a fait), le succès aurait été le même (et ces mêmes mauvaises langues auraient ajouté : « en France, pas en Italie, où ils écoutent encore les chanteurs »). On ne va pas bouder le plaisir des autres, mais est-ce encore de la musique classique ?

Gabriel FauréOn aura tout de même eu un grand plaisir : celui de visiter la braderie organisée annuellement par la Médiathèque Musicale Mahler, véritable fête dans la Fête de la musique. Ce lieu enchanteur, situé dans un petit hôtel particulier non loin d’autres lieux magiques tels le musée Nissim de Camondo, offrait, à des prix défiant toute concurrence, livres, disques et partitions. À s’en vider le porte-monnaie et à s’en remplir le cœur de joie et l’esprit de richesse : deux éditions du délicieux Plaisir d’amour de Martini (dont l’une, d’une belle écriture manuscrite moulée, porte la mention « accompagnement de piano d’après l’orchestration de Mr Berlioz ») ; une partition de La boîte à joujoux – ballet pour enfants de Debussy, illustrée de façon fort amusante par André Hellé (ci-dessus) ; des Mélodies Choisies de Brahms, avec « paroles françaises par Victor Wilder » ; deux volumes des œuvres complètes de Hugo Wolf, les Spanisches Liederbuch et Gedichte von Joseph v. Eichendorff ; une édition Urtext des Klavierstücke de Beethoven ; quelques partitions de poche (le Trio pour piano en si bémol majeur op. 99 de Schubert, Les nuits d’été de Berlioz, trois danses du Tricorne de Falla)… Parmi les disques compacts, des interprétations historiques de Euryanthe de Weber (Jessye Norman, Nicolai Gedda – Staatskapelle Dresden, Marek Janowski), de Medée de Cherubini (Maria Callas, Jon Vickers, Fiorenza Cossotto – Covent Garden Orch., Nicola Rescigno), de Roméo et Juliette de Gounod (Jussi Björling – ah, quelle voix ! –, Bidú Sayão – orch. du Met., Emil Cooper), de Tristan et Isolde (Birgit Nilsson, Wolfgang Windgassen, Christa Ludwig, Eberhard Wächter, Martti Talvela – Bayreuther Festspiele, Karl Böhm), des Puritains (Maria Callas, Giuseppe di Stefano, Rolando Panerai – Teatro alla Scala, Tullio Serafin) et des Pirates avec en bonus « la » fameuse aria de Norma (Maria Callas – Rescino et Tullio Serafin) de Bellini, du Chevalier à la rose de Strauss (Régine Crespin, Yvonne Minton – Philharmonique de Vienne, Georg Solti), de la Tosca (Maria Callas, Giuseppe di Stefano, Tito Gobbi – Teatro alla Scala, Victor de Sabata) et de Turandot (Maria Callas, Elisabeth Schwarzkopf, Eugenio Fernandi, Nicola Zaccaria – Teatro alla Scala, Tulio Serafin) de Puccini… Et en guise de mignardises, quelques numéros de la revue Le Monde musical des années 1920, aux couvertures illustrées des photos des grands musiciens de l’époque (Gabriel Fauré, ci-contre), aux articles souvent fort intéressants et aux publicités désuètes, telle celle pour l’ochydactyl, « Appareil de Culture Physique des Doigts » (ci-dessous).

De quoi remplacer avantageusement Radio Classique, jusqu’à la braderie suivante…


1 Purcell, Vivaldi, Bach, Haendel, Paisiello, Mozart, Beethoven, Schubert, Johann et Richard Strauss, Rimsky-Korsakov, Elgar, Khachaturian, Ligeti, Penderecki, Bartok…
2 Et pour cause : on l’entend entre autre dans Bad Santa, Blue Moon, The Luzhin Defence, Eyes Wide Shut…
3 Phénomène qui frappe d’autres domaines : les menaces actuelles sur le camembert AOC qui rappelle la bataille perdue des matières grasses végétales engraissant dorénavant le chocolat.

Publicité pour l’ochydactyl

17 juin 2007

« …sur le temps qui passe… »

Classé dans : Littérature — Miklos @ 7:24

13 juin 2007

Famille, je vous aime

Classé dans : Littérature, Récits — Miklos @ 0:52


La famille heureuse. Le Magasin pittoresque, 1845.
Cliquer pour agrandir.

« Mon beau-père avait, du côté paternel, un cousin germain dont un oncle maternel avait un beau-père dont le grand-père paternel avait épousé en secondes noces une jeune indigène dont le frère avait rencontré, dans un de ses voyages, une fille dont il s’était épris et avec laquelle il eut un fils qui se maria avec une pharmacienne intrépide qui n’était autre que la nièce d’un quartier-maître inconnu de la Marine britannique et dont le père adoptif avait une tante parlant couramment l’espagnol et qui était, peut-être, une des petites-filles d’un ingénieur, mort jeune, petit-fils lui-même d’un propriétaire de vignes dont on tirait un vin médiocre, mais qui avait un petit-cousin, casanier, adjudant, dont le fils avait épousé une bien jolie jeune femme, divorcée, dont le premier mari était le fils d’un sincère patriote, qui avait su élever dans le désir de faire fortune une de ses filles qui put se marier avec un chasseur qui avait connu Rothschild et dont le frère, après avoir changé plusieurs fois de métier, se maria et eut une fille dont le bisaïeul, chétif, portait des lunettes que lui avait donné un sien cousin, beau-frère d’un Portugais, fils naturel d’un meunier, pas trop pauvre, dont le frère de lait avait pris pour femme la fille d’un ancien médecin de campagne, lui-même frère de lait du fils d’un laitier, lui-même fils naturel d’un autre médecin de campagne, marié trois fois de suite dont la troisième femme… » – Ionesco, La cantatrice chauve, anti-pièce.

C’est en entendant ce soir1 cette première phrase de l’« anecdote vécue » racontée par le capitaine des pompiers de cette splendide pièce – et qu’il poursuit après avoir été interrompu par M. Martin et Mme Smith – que je me suis senti étrangement touché. Ionesco jongle des mots et le sens avec jubilation et une diabolique habilité2 qui doit certainement se nourrir de sa capacité à se distancier du français, qui n’est pas sa langue maternelle et qu’il s’est approprié pour devenir un des écrivains les plus français qu’il soit (à l’instar de Jacques Offenbach qui parlait français avec un accent à couper au couteau et dont la musique a non seulement saisi, mais défini, la « francitude » de son époque, ou de Joseph Conrad s’appropriant l’anglais à l’âge adulte et devenu l’un des grands écrivains britanniques), et, peut-être, de son besoin de (se) prouver cette maîtrise. C’est aussi sa capacité de construire des phrases interminables dont on ne perd pourtant pas le fil et qui déroulent le cours d’une histoire, promenade dans l’hypertexte du souvenir et dans le labyrinthe de la vie et des sentiments.

Mais c’est surtout à propos du rapport à la famille que je me suis senti interpellé : je me sens viscéralement et tendrement attaché à la mienne dans son sens large, les « circonstances historiques » l’ayant singulièrement élargie et éparpillée dans le chassé-croisé des chemins empruntés par les réfugiés, de la Russie et de la Pologne à la France, la Belgique, l’Espagne, l’Amérique du nord et du sud et Israël. La rencontre de mes parents – l’un issu d’une famille aussi modeste que pratiquante résidant dans un petit village de Pologne, et l’autre née dans une famille d’industriels aisés et assimilés de Russie ayant tout perdu à la Révolution d’octobre – était déjà fort improbable en soi, même si elle fut l’aboutissement inéluctable3 des guerres et des révolutions qui avaient bouleversé la première moitié du xxe siècle. Du côté de mon père, en suivant des lignes généalogiques particulièrement sinueuses et emberlificotées, on peut trouver Salvador Dali, cousin à un degré relativement proche de la femme de mon oncle, qui me racontait des histoires abracadabrantes ne faisant que confirmer la loufoquerie congénitale de l’individu et que l’on retrouvait chez d’autres membres de leur famille moins connus mais tout aussi étranges, ou Gerald Salton, pionnier du domaine des bases de données et de la recherche d’informations, dont j’avais suivi les cours à Cornell en 1979 bien avant de découvrir par hasard le lien qui nous reliait (un cousinage au 15e degré et quelques mariages…) et de me spécialiser, quelques quinze ans plus tard, dans ce domaine. Du côté de ma mère, il y aura eu Trotski (un des nombreux oncles de ma mère ayant épousé une des cousines de Lev Bronstein) ou l’intendant en chef des propriétés de l’un des comtes Vorontzoff Dachkoff4 (le grand-père du mari de la cousine germaine de ma mère).

Et c’est surtout des anonymes dont je me sens proche, quelle que soit la distance géographique, généalogique ou générationnelle qui nous sépare, l’âge, la langue ou la culture, le statut social ou la profession. Nous entretenons de façon diverse les liens individuels qui nous rapprochent, rhizomes nourriciers de notre identité fracturée.


1 Diffusée sur Arte dans la reconstitution de la mise en scène de Jean-Luc Lagarce. Les rajouts, surtout en fin de pièce, étaient superflus, pédants et factices. Ionesco se suffit à lui-même.

2 Bien plus profonde et signifiante que les jeux de mots d’un Raymond Devos.

3 Processus que décrit fort bien l’étrange roman d’Agatha Christie Toward Zero, dont la temporalité est très atypique par rapport au reste de sa production littéraire.

4 « Parmi les personnes qui ont le plus de part à cette entreprise se trouve une jeune dame de 19 ans, la princesse Daschkoff, née comtesse Woronzoff, est l’illustre héroïne, qui, enflammée de zèle pour la patrie et pour notre souveraine, a risqué sa vie pour le bien public. Elle réunit avec cela tous les charmes du corps et de l’esprit, et joint une grande érudition à une génie vaste ». (Th. Besterman et R. Pommeau (éd) : Voltaire. Correspondance, cité par A. Nivière).

4 juin 2007

Exercices de style (II)

Classé dans : Langue, Sciences, techniques — Miklos @ 21:39

Suite des Exercices de style :

Amours

— La durée minimale pour faire la moure (var. : a prendre à faire la moure).
— L’amour fait mal.
— Déclaration amour en français traduite en albanais.
— Les amants qui ne peuvent jamais se voir.
— Ne pas téléphoner par amour.
— Techniques pour faire l’amour par téléphone.

Anatomie

— Chanteuses avant et après l’esthétique (nombreuses variantes : chanteuses arabes et opération, chanteuses libanaises avant et après chirurgie esthétique, Arielle Dombasle avant la chirurgie esthétique…).
— Chirurgie esthétique et correctrice du mollet.
— Les plus beaux culs de chinoise.
— Matt Damon nu.
— Poil oreille électricité NASA.

Cinéma, peinture, photographie

— Peinture de drap sur corps.
— Photos gratuites seins plats.
— Vidéo de femmes nues dans la foule.
— Vidéo accouplement de Danois.
— Vidéo fait réel du surnaturel.

Coquineries

— Accouplements bizarres (var. : faire lamoure avec un animal).
— Lieux coquins Paris rue, magasin, parc (var. : liste des rues des putes à Paris).
— Où sont les putes à Budapest (vars. : à Prague, à Strasbourg, en Espagne, en Pologne) ?
— Restaurant coquin osé.
— Se promener nue.

Danse

— Ballet danseurs nus (vars. : ballet sodomie ; belles cuisses de danseurs ; chorégraphie danseurs nus ; danseurs nus avec public femmes).
— Combien de temps pour devenir professeur de danse moderne ?
— Comment répliquer deux danses de données ?
— Danse des mineurs Afrique du sud avec des bottes en caoutchouc vertes.
— Danse mathématiciens.
— Danseurs suspendus.
— Danseuses qui dansent.
— Des danseurs qui dansent dans le PC.
— La moralité du danseur de corde et le balancier qui vous gène.
— Lumière qui fait danser.
— Pas de danse genre baba cool.
— Virtuel qui danse avec la musique.

Existentiel

— Je veux être comme ça.
— Le rôle de la nausée dans la philosophie.
— Logique quand qui comment pourquoi ?
— Monologue à deux.
— Pourquoi un homme ne téléphone pas ?
— Pourquoi écrire une lettre à un ami ?
— Quelle culture pour une société virtuelle ?
— Va-t-on vers le chaos mondial ?

Histoire, grands hommes

— Alfred Dreyfus à Deauville.
— Alphonse Daudet planète Mars.

Langue

— À quoi sert la langue dans notre bouche ?
— Comment parle la langue française ?
— La différence entre la langue des adultes et des vieux.
— Que signifie le nom commun le « déluge » ?

Lecture, écriture, littérature

— Contes et légendes que je peux lire sur Google.
— Écrire son autoportrait.
— J’aime lire la nuit les chats perdus.
— Logiciel pour aimer lire.
— Pourquoi écrire sa vie ?
— Pourquoi lire ?
— Le livre est-il un outil de liberté ?
— Que racontaient les pièces de tragédie grecque ?
— Texte en anglais sur une personne morte.

Musique

— Comment commencer symphonie.
— La naissance et la mort de Steve Reich.
— La symphonie cool de Beethoven 5e version dance.
— Les musiques qui tuent.
— Massenet pourquoi tu me réveilles au souffle du printemps.
— Quel était le métier de Montaigne ? (var. : de Mozart ?)
— Salieri anti morsures.

Nature

— Accouplement d’une reine d’abeille (vars. : de chevaux, d’éléphants, de singes).
— Arbres aux formes suggestives.
— Chat arménien en France.
— Cheval pieds nus.
— Comment tresser un cheval.
— Empoisonner les pigeons (var. : un cheval).
— Géographie homme tronc femme forêt.
— Les mites dans la philosophie grecque.
— Pourquoi le chameau a-t-il deux bosses ?
— Tuer des baleines Quelle horreur !

Religion, mystique, surnaturel

— Ange un peu mystique.
— Je ne suis pas juive.
— Nom des 8 portes du paradis.
— Utiliser son aura.
— Vidéo de phénomène surnaturel histoire vraie.

Vie pratique

— Adopter danseuse virtuelle.
— Avec quoi râper les carottes.
— Baston de rue organiser.
— Camps entraînement paramilitaire France.
— Comment empoisonner sa femme (vars. : les gens ; lentement).
— Comment intercepter les SMS que mon mari reçoit sur son téléphone portable ?
— Comment tresser un cheval rapidement.
— Dans quel sens accrocher un fer à cheval ?
— En cas de crash financier ?
— Lettre pour répondre à une invitation de mariage.
— Nostradamus prédictions pour 2005.
— Plus récente méthode de triche en examens.
— Tricher un compteur électrique.

Varia

— Ballon gestique sans chirurgie.
— Depuis quand réputation les Anglais sont homosexuels ?
— Gregory Peck était-il arménien ?
— Humour avec des satellites.
— Je dessine des labyrinthes bien étranges.
— Inventions cinéma entre 1760 et 1920.
— Recherche poignard nazi.
— Quelle est la différence entre la thèque et le base ball ?

Le mot de la fin

— La mort de Miklos.

The Blog of Miklos • Le blog de Miklos